Un Maroc attractif aux yeux de la BERD
Lors d’une récente rencontre avec la presse économique à Rabat, Greg Guyett n’a pas hésité à souligner combien la trajectoire marocaine inspire confiance. « La stabilité macroéconomique observée ici est remarquable », a-t-il déclaré, mettant en avant l’efficacité des politiques publiques mises en œuvre ces dernières années. Cette appréciation s’appuie, entre autres, sur la révision à la hausse de la note souveraine du Maroc par les agences internationales de notation, qui lui ont attribué la catégorie « investment grade », un signe fort envoyé aux investisseurs étrangers.
Le responsable de la BERD a également mis en exergue la croissance économique du Royaume, accompagnée d’une inflation maîtrisée et d’un environnement favorable aux investissements. Pour lui, ces éléments ne sont pas des atouts abstraits, mais des leviers concrets qui rendent le Maroc plus attractif pour les capitaux internationaux, des grandes entreprises aux PME locales.
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SAISS III : de l’eau pour l’agriculture et l’emploi rural
Un des points forts de cette coopération se matérialise par la signature récente d’un contrat de financement de 150 millions d’euros (environ 1,617 milliard de dirhams) pour le projet « Conservation des eaux de la plaine de Saïss – SAISS III ». Cette initiative vise à sécuriser l’irrigation de 20 000 hectares, en mobilisant entre 90 et 120 millions de mètres cubes d’eau par an, réduisant ainsi la pression sur les nappes phréatiques et renforçant la résilience climatique de la région.
Le projet ne se limite pas à l’infrastructure hydraulique : il inclut des volets sociaux ambitieux, comme le renforcement des compétences des jeunes, des femmes et des agriculteurs. À terme, il devrait bénéficier directement à plus de 7 300 exploitations agricoles, tout en stimulant l’emploi rural et en favorisant l’essor de coopératives et de petites entreprises.
Présent lors de la cérémonie, le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a insisté sur l’importance de ce programme dans le cadre de la stratégie marocaine face aux défis climatiques et hydriques, rappelant que l’accès à l’eau reste un enjeu de sécurité alimentaire et économique.
Cette année 2025 pourrait bien être exceptionnelle pour la coopération Maroc-BERD, avec près de 1 milliard de dollars de financements prévus, intégrant à la fois des projets d’infrastructures, de transition verte et de développement du secteur privé. Pour le Royaume, ces engagements internationaux renforcent non seulement sa capacité à faire face aux défis structurels, mais aussi à assumer pleinement son rôle de plateforme économique dynamique entre l’Europe, l’Afrique et le reste du monde.
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