Mardi soir, dans une ambiance électrique, le rappeur belgo-congolais Damso a présenté en avant-première son tout nouvel album "BEYAH" devant 1.300 fans en feu rassemblés au Trianon, à Paris. Organisée par la plateforme de streaming Deezer, cette session d’écoute exclusive a marqué les esprits, d’autant plus que l’artiste a laissé entendre que cet album pourrait bien être son dernier dans ce format.
"J’ai fini le format album, c’est le son qui m’intéresse, pas le format", a-t-il confié aux journalistes présents. Une déclaration qui laisse planer le mystère sur la suite de sa carrière.
"J’ai fini le format album, c’est le son qui m’intéresse, pas le format", a-t-il confié aux journalistes présents. Une déclaration qui laisse planer le mystère sur la suite de sa carrière.
Un album audacieux entre émotion et innovation
Composé de 15 titres, "BEYAH" s’annonce comme une véritable pépite musicale. Damso, fidèle à sa réputation d’artiste avant-gardiste, n’a pas hésité à repousser les limites de la création. Parmi les morceaux, un duo avec la chanteuse Sarah Sey et une chanson qui intègre de l’intelligence artificielle (IA). "C’est des chœurs de voix faits avec l’IA. On tente des choses, c’est un outil", explique-t-il.
Mais ce n’est pas tout : l’album est accompagné d’un court-métrage intitulé "R.E.M : Episode 00", présenté à Cannes. Ce film, entre science-fiction et dystopie, reflète l’ambiance sombre et introspective de "BEYAH". Une preuve de plus que Damso ne fait jamais les choses à moitié.
Mais ce n’est pas tout : l’album est accompagné d’un court-métrage intitulé "R.E.M : Episode 00", présenté à Cannes. Ce film, entre science-fiction et dystopie, reflète l’ambiance sombre et introspective de "BEYAH". Une preuve de plus que Damso ne fait jamais les choses à moitié.
Une carrière marquée par le succès et les polémiques
Depuis ses débuts avec "Batterie faible" en 2016, Damso s’est imposé comme l’un des poids lourds du rap francophone. Avec des albums iconiques comme "Ipséité" ou "Lithopédion", il a su marquer les esprits par son flow unique, ses textes sans filtre et ses productions léchées. Considéré par ses fans comme un "poète sombre et corrosif", il n’hésite pas à explorer des thèmes profonds et personnels, entre réussite et excès.
Cependant, son parcours n’a pas été sans controverse. Certaines de ses paroles, jugées sexistes par des associations féministes, ont fait débat. Mais cela n’a jamais freiné son ascension. Né au Zaïre (actuelle République Démocratique du Congo), Damso a également utilisé sa voix pour des causes importantes, comme sur le titre "Free Congo", où il dénonçait les conflits qui gangrènent son pays d’origine.
Cependant, son parcours n’a pas été sans controverse. Certaines de ses paroles, jugées sexistes par des associations féministes, ont fait débat. Mais cela n’a jamais freiné son ascension. Né au Zaïre (actuelle République Démocratique du Congo), Damso a également utilisé sa voix pour des causes importantes, comme sur le titre "Free Congo", où il dénonçait les conflits qui gangrènent son pays d’origine.
Un hommage à Werenoi et un adieu au format album ?
Parmi les collaborations marquantes de Damso, on retrouve plusieurs titres avec "Werenoi", rappeur à succès décédé tragiquement en mai dernier. Une perte qui a ému toute la scène rap francophone. Avec "BEYAH", Damso semble vouloir tourner une page. "C’est beau de partager ça", a-t-il confié, visiblement ému, à ses fans lors de l’écoute. Mais si ce format est terminé pour lui, il a déjà évoqué son envie de se concentrer sur des sessions ouvertes d’enregistrement, un concept qui pourrait révolutionner sa manière de produire de la musique.