Le musée Dar Gnawa, situé au cœur du pays, a récemment dévoilé un projet révolutionnaire : Kouyou, le premier assistant culturel intelligent conçu entièrement au Maroc. Ce projet, fruit de la collaboration entre ingénieurs et experts en patrimoine, s’inscrit dans la stratégie nationale Digital Morocco 2030, qui ambitionne de positionner le Royaume comme un acteur majeur de l’innovation technologique en Afrique. Plus qu’un simple outil numérique, Kouyou se veut un pont entre l’héritage spirituel des Gnawa, classé au patrimoine immatériel de l’UNESCO, et les ambitions technologiques marocaines.
Kouyou a été pensé pour démocratiser l’accès aux richesses culturelles des Gnawa. Ces derniers, descendants d’esclaves d’Afrique subsaharienne, ont développé un patrimoine unique mêlant musique, poésie et rituels spirituels. À travers des contenus pédagogiques accessibles, Kouyou permettra de transmettre l’essence des cérémonies Lila, des poèmes mystiques et de l’histoire des Maâlems (maîtres de la tradition Gnawa). Cet assistant repose sur une technologie avancée de traitement du langage naturel (NLP) multilingue, entraînée sur un corpus riche comprenant des manuscrits historiques, des enregistrements de rituels et des entretiens avec des gardiens de la tradition. Ainsi, il incarne une véritable fusion entre technologie et patrimoine.
Mais Kouyou ne s’arrête pas là. Ce projet porte une vision plus large : celle de faire du numérique un outil de résistance culturelle face à l’uniformisation mondiale. « Kouyou n’est pas qu’une innovation : c’est un acte de résistance culturelle », a déclaré Elasri Oussama, directeur de Dar Gnawa. En s’appuyant sur la Vision royale de Sa Majesté Mohammed VI, ce projet entend positionner le Maroc comme un leader de l’innovation éthique en Afrique.
L’ambition du projet dépasse les frontières marocaines. D’ici 2026, Kouyou s’étendra à d’autres répertoires musicaux marocains tels que l’Ahwach (chants et danses berbères), l’Al-Malhoun (poésie chantée des villes impériales) et l’Al-Hassania (culture saharienne). À plus long terme, une dimension panafricaine est prévue avec des collaborations au Mali et au Sénégal pour intégrer les traditions des griots mandingues ou encore la culture wolof. Une plateforme baptisée AfriSound devrait également voir le jour, offrant un accès libre à 100.000 œuvres traditionnelles africaines.
Avec Kouyou, le Maroc prouve que l’avenir du patrimoine passe par l’intelligence artificielle, tout en restant fidèle à ses racines culturelles.
Kouyou a été pensé pour démocratiser l’accès aux richesses culturelles des Gnawa. Ces derniers, descendants d’esclaves d’Afrique subsaharienne, ont développé un patrimoine unique mêlant musique, poésie et rituels spirituels. À travers des contenus pédagogiques accessibles, Kouyou permettra de transmettre l’essence des cérémonies Lila, des poèmes mystiques et de l’histoire des Maâlems (maîtres de la tradition Gnawa). Cet assistant repose sur une technologie avancée de traitement du langage naturel (NLP) multilingue, entraînée sur un corpus riche comprenant des manuscrits historiques, des enregistrements de rituels et des entretiens avec des gardiens de la tradition. Ainsi, il incarne une véritable fusion entre technologie et patrimoine.
Mais Kouyou ne s’arrête pas là. Ce projet porte une vision plus large : celle de faire du numérique un outil de résistance culturelle face à l’uniformisation mondiale. « Kouyou n’est pas qu’une innovation : c’est un acte de résistance culturelle », a déclaré Elasri Oussama, directeur de Dar Gnawa. En s’appuyant sur la Vision royale de Sa Majesté Mohammed VI, ce projet entend positionner le Maroc comme un leader de l’innovation éthique en Afrique.
L’ambition du projet dépasse les frontières marocaines. D’ici 2026, Kouyou s’étendra à d’autres répertoires musicaux marocains tels que l’Ahwach (chants et danses berbères), l’Al-Malhoun (poésie chantée des villes impériales) et l’Al-Hassania (culture saharienne). À plus long terme, une dimension panafricaine est prévue avec des collaborations au Mali et au Sénégal pour intégrer les traditions des griots mandingues ou encore la culture wolof. Une plateforme baptisée AfriSound devrait également voir le jour, offrant un accès libre à 100.000 œuvres traditionnelles africaines.
Avec Kouyou, le Maroc prouve que l’avenir du patrimoine passe par l’intelligence artificielle, tout en restant fidèle à ses racines culturelles.