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Mode de financement la philanthropie : Du modèle anglo-saxon ou modèle islamique

La philanthropie continue de jouer un rôle important dans la résolution des problèmes systémiques et dans la proposition de solutions innovantes aux défis locaux et mondiaux.


Par BOUJIDA SOFIA

À l'heure ou se met en place la construction d'un espace marocain d'enseignement supérieur et où l'exemple des États-Unis sert de modèle, Cet article balaye la réussite d’équilibre entre public et privé dans le financement de l'enseignement supérieur aux États-Unis et répond aux interrogations que l'on se pose sur les sources de la richesse des universités d'élite américaines.
Dans un contexte global de plus en plus marqué par la privatisation du financement du développement international, la philanthropie en Afrique, qu’elle soit locale ou internationale, présente d’enjeux certains en matière de recherches scientifiques. Si ailleurs (États-Unis, Europe) des travaux réalisés sur la philanthropie sont amplement vulgarisés, ceux en Afrique paraissent moins connus. Et il n’existe vraisemblablement pas de document en français qui permette d’avoir une idée globale des travaux relatifs à la philanthropie sur le continent. Cet article vise à combler ce vide scientifique et donc contribuer à la vulgarisation des travaux sur la philanthropie au Maroc particulièrement.



Le modèle anglo-saxon de la philanthropie

La philanthropie finance un enseignement transformateur et des recherches révolutionnaires. La philanthropie est devenue « incontournable pour être en mesure de concurrencer les plus grandes universités au monde ».
 
À l'heure ou se met en place la construction d'un espace marocain d'enseignement supérieur et où l'exemple des États-Unis sert de modèle, Cet article balaye la réussite d’équilibre entre public et privé dans le financement de l'enseignement supérieur aux États-Unis et répond aux interrogations que l'on se pose sur les sources de la richesse des universités d'élite américaines.
Dès son indépendance, l’ADN du pays de l’Oncle Sam est irrigué par les valeurs protestantes.

Parmi elles, la règle du "give back". Si l’effort et le travail (avec l’aide de Dieu) permettent d’accéder à la fortune, le salut passe par le don d’une partie de sa richesse.
 
la philanthropie fait partie de la culture américaine. La philanthropie est une composante essentielle de la société américaine, et ce depuis ses origines. La philanthropie aux Etats-Unis mobilise toujours plus de 300 milliards de dollars par an, soit environ 2,1% de son PIB. Elle joue un rôle primordial dans l’innovation sociale et la prise en charge de pans entiers de la vie civile américaine (éducation, religion, action sociale, arts et culture…).
 
Les universités américaines sont étroitement liées aux riches donateurs ; de nombreux bâtiments, institutions et programmes portent leur nom. Les Etats-Unis nous fournissent un exemple de philanthropie au service de l'enseignement. L'université profite de la philanthropie des américains les plus riches qui se sont toujours illustrés par leur générosité.  Aux Etats-Unis, chaque don peut être précisément dédié à financer des travaux de recherche ou la construction d'un bâtiment (salle de cours, bibliothèque, parties communes, etc.). A Harvard, 93 % des dons d'anciens élèves sont dédiés à une cause précise.

C'est le cas des bourses pour les étudiants ne disposant pas de ressources importantes qui représentent 20 % des dons annuels. Les anciens donnent plus parce qu'ils savent précisément où va leur argent. En fait, la philanthropie représente près de la moitié du budget de Harvard. De nombreux programmes qui rendent l'expérience de premier cycle à Harvard si unique sont complétés ou entièrement financés par des dons d'anciens élèves, de parents et d'étudiants. 
 
Le montant des dons aux Etats-Unis est immédiatement placé sur les marchés financiers afin de générer des intérêts réinvestis dans les programmes pédagogiques et les équipements éducatifs. Harvard a accumulé plus de 2 milliards de dollars d'actifs financiers, placés sur les marchés à travers près de 800 fonds spécialisés. Le capital est sécurisé, ce qui permet à l'école de renforcer ses capacités d'emprunt. Plus de 60 millions de dollars d'intérêts annuels viennent améliorer les ressources budgétaires de l'école. Ces fonds génèrent depuis dix ans une rentabilité supérieure à la rentabilité moyenne annuelle du marché financier.
 
La philanthropie recouvre aux Etats-Unis, un vaste réseau de soutien au secteur non lucratif, conçu comme alternative privée au service public.
 
Et si l'on incitait les plus aisés à participer à l'effort de financement des universités, moyennant des fortes déductions fiscales ?

La déduction fiscale serait peu plafonnée et les fonds versés seraient gérés directement par chaque établissement. Aux pouvoirs publics marocains de permettre aux fortunes marocaines de contribuer à l'amélioration de l'enseignement supérieur. Aux fortunes marocaines de suivre les pas des américains. 
 
Exemple de cas des donateurs américains :
 
L’Université de Western Michigan, aux États-Unis, vient de recevoir un don de 550 millions de dollars, soit plus de 450 millions d’euros par d’anciens étudiants de l’établissement.
Don d’un milliard de dollars d’une ancienne professeure de pédiatrie à l’école de médecine Albert Einstein College of Medicine située dans un quartier défavorisé à New York.
L'université privée américaine Harvard a reçu un don de 350 millions de dollars de la part d’un ex-étudiant devenu richissime.

Cette donation représente, à elle seule, plus de 1 % des capitaux propres de Harvard-Endowment Fund, qui s’élèvent à 32,7 milliards de dollars. Grâce à cette donation, Harvard rejoint les universités américaines de Cornell (New York) et Johns-Hopkins (Maryland), elles aussi récipiendaires d’un don de 350 millions de dollars. Les anciens élèves sont très nombreux à verser à leur école des sommes comprises entre 100 dollars et plus de 25 millions de dollars !.
 
Une étude réalisée sur dix ans par Moody’s indiquait que, sur 208 universités américaines privées, « celles qui affichent un milliard de dollars de capitaux propres ont reçu 67% des donations contre 62% dix ans auparavant. Tandis que celles qui affichaient moins de 100 millions de capitaux propres ont vu leur part dans les dons s’éroder de 3% », souligne « Challenges ».
L’influence des fondations américaines sur les universités en Afrique
 
Le paysage des donateurs dans le secteur universitaire africain est composé de nombreuses fondations et agences internationales, de fonds de développement et d’organisations panafricaines. 
 
L’enseignement supérieur est à nouveau reconnu comme un moteur de développement économique notamment sur le continent africain, car les sociétés du savoir exigent de nouvelles compétences. Cependant, le contexte dans lequel évoluent les universités africaines accroît leur précarité et les oblige à s’adapter au mieux.
 
À leur crédit, les investissements des fondations américaines ont soutenu de nombreuses initiatives de recherche à travers le continent africain et renforcé les organisations panafricaines. Ces fondations ont tenté de restimuler et de renforcer les institutions académiques et les réseaux d’enseignement supérieur africains.
 
Récemment, plusieurs fondations philanthropiques de renommée internationale telles que la Carnegie Corporation of New York, la fondation Ford, la fondation John D. and Catherine T. MacArthur, la fondation Rockefeller, la fondation William and Flora Hewlett, la fondation Andrew W. Mellon et la fondation Kresge ont défendu l’importance de l’enseignement supérieur dans le développement économique de l’Afrique.
 
Ce changement d’objectifs représente un repositionnement stratégique dans l’environnement des développeurs internationaux, alors que le concept de « société de la connaissance » – c’est-à-dire que la création, l’usage et la transmission de la connaissance deviennent la clé du développement économique et social – continue de gagner du terrain.
 
En élargissant leur portée et leur expertise à l’enseignement supérieur africain, ces fondations ont affirmé leur rôle dans la construction des sociétés de la connaissance à l’échelle d’un continent, par leur soutien à des institutions académiques, des centres de recherche, des réseaux universitaires et des médias spécialisés comme The Conversation Africa, financé entres autres, par un don de la Fondation Gates et de la Fondation Knight.
 
Elles ont aussi étendu leur propre vision de la production de connaissances au reste de l’Afrique à travers l’étendue de leurs programmes. Les domaines d’intérêt de ces fondations pour le secteur universitaire africain se sont montrés variés. Par exemple, la Ford cherchait à faire progresser l’accès à l’enseignement supérieur, alors que la Rockefeller s’intéressait à l’environnement et au climat, Carnegie aux bibliothèques, MacArthur aux droits de l’homme, la Mellon aux humanités.
 
Les Institutions sans but lucratif au Maroc/Fondations philanthropiques
 
Depuis la fin des années 1980, les organisations non gouvernementales (ONG) connaissent au Maroc un essor spectaculaire. En 2007, le ratio moyen du nombre d’associations pour 100 000 habitants était de 145. A titre de comparaison, le ratio était de 1564 associations pour 100 000 habitants en France.
 
Le rythme de création d’associations a enregistré depuis 2005 une forte croissance.
 
Les fondations n’ont pas de statut particulier, elles sont régies par le dahir de 1958 et n’ont de ce fait pas d’existence juridique distincte de celle des associations. Certaines fondations sont régies par d’autres dahirs ou par des lois spécifiques.
 
La majorité des fondations sont régies par le dahir de 1958 et n’ont de ce fait pas d’existence juridique distincte de celle des associations. Certaines fondations sont toutefois régies par d’autres dahirs ou par des lois spécifiques.
 
Les ressources financières se répartissent de façon inégale entre les associations : une association sur cinq fonctionne avec un budget annuel de moins de 5000 dh, une sur trois avec moins de 10 000 dh et seules 5,4% disposent d’un budget annuel de plus de 500 000 dh.
 
Très peu d’associations font appel à la générosité publique.

Le financement international des associations est l’un des principaux mécanismes de l’aide au développement. Le financement international passe par plusieurs canaux, tels que les ONG et les Fondations privées internationales, les agences de coopération bilatérales, les agences onusiennes, etc.
 
33,8% des ressources financières des ISBL proviennent des cotisations et droits d’adhésions des membres actifs, des membres d’honneur et des adhérents. Les dons et transferts courants représentent 22,2% dont 80% sont en espèce. Ils proviennent principalement des ménages (43,8%), des administrations publiques (27,9%), des entreprises (13,1%), de l’extérieur (8,6%) ou d’autres ISBL (6,6%). Les subventions de fonctionnement représentent près de 11% de la totalité des ressources des ISBL. Elles proviennent pour plus de la moitié (52,4%) de l’Etat. D’autre part, l’excédent des années antérieures pèse 10% des ressources financières du tissu associatif. Les transferts en capital et aides à l’investissement participent avec 9,5% des ressources financières des ISBL émanant des administrations publiques (44,8%), des ménages (37,4%), de l’extérieur (7,5%), des entreprises (6,4%) et des autres ISBL (3,9%).
 
Selon la catégorie socioprofessionnelle, les agriculteurs bénéficient des services de 7,7% des ISBL (institutions sans but lucratif), les artisans, employés et ouvriers de 5,5%. Par ailleurs, plus d’un quart des ISBL sont au service de personnes en difficultés économiques ou sociales.
 
Les problèmes auxquels font face les ISBL concernent, principalement l'absence ou le manque d'équipements nécessaires à leur fonctionnement et l'accès au financement.
 
Sans nier la réalité et la vigueur du mouvement associatif marocain, il convient d'en souligner les limites et de ne pas souscrire à l'image simpliste d'une société civile qui porterait en elle les germes d'un rééquilibrage fondamental des rapports Etat- société. Les ONG marocaines doivent en effet faire face à des obstacles importants qui entravent sérieusement leur action.

Tout d'abord, les animateurs du monde associatif appartiennent quasi-exclusivement aux classes moyennes et supérieures urbaines. Il s'agit donc d'une minorité, généralement formée aux valeurs de l'Occident et qui a finalement assez peu de contacts avec les milieux populaires auxquels elle prétend néanmoins s'adresser en priorité. Cette cassure limite considérablement la capacité des ONG à servir de relais entre l'Etat et la population dans son ensemble.

De plus, les classes populaires ne sont guère mobilisées par les ONG, même lorsqu'elles bénéficient de leur action. Comme nous l'avouait un responsable associatif marocain : « les associations sont souvent perçues dans les milieux pauvres comme l'expression de notables qui cherchent à faire des choses pour les gens, mais pas avec eux ». Si cette perception est effectivement dominante, la capacité des ONG à servir de vecteur à l'émergence d'une citoyenneté au sein du royaume s'en trouve réduite.
 
L'insuffisante professionnalisation de leur personnel et leur manque de cadres permanents limite également la capacité des ONG marocaines à diagnostiquer correctement les problèmes, à formuler des projets et à les mettre en œuvre. C'est peut-être pour cela que même les ONG les plus dynamiques ont davantage tendance à multiplier les études et à chercher à sensibiliser le public qu'à réaliser des actions concrètes sur le terrain. Les contraintes financières sont également très difficiles à surmonter- même pour les associations les plus connues.
 
La philanthropie islamique
 
Dans le monde arabe, la philanthropie est très intimement liée aux valeurs religieuses.
 
On y distingue la générosité dont la pratique est « moralement obligatoire » en vertu des préceptes pieux (la Zakât ou « aumône » qui est l’un des cinq piliers de l’islam, dont l’équivalent est l’Ushour ou « dîme » chez les chrétiens) de la philanthropie facultative, laissée à la libre appréciation de chacun et allant au-delà du don d’argent : la Sadaqa.
 
la philanthropie est quasi-systématiquement perçue et vécue comme un synonyme de charité. 
 
La pratique de la philanthropie est donc culturellement très répandue dans le monde arabe, mais elle s’exprime davantage par une générosité interpersonnelle, immédiate et de proximité, plutôt que via des véhicules structurés (fondations, ONG), même s’il existe de nombreux fonds (Waqf : « donation perpétuelle »), pour certains très anciens et richement dotés.
 
La philanthropie islamique est en plein essor et constitue l’un des domaines philanthropiques connaissant la croissance la plus rapide. La communauté philanthropique islamique mondiale est passée de 3 milliards de dollars en 2001 à plus de 40 milliards de dollars en 2016.
 
la philanthropie islamique bénéficie de nouveaux modèles de financement tels que l’investissement à impact et le financement participatif. L’émergence des plateformes numériques et des outils de financement participatif a permis une adoption rapide du don en ligne.
 
1- Zakat/Sadaqa
La zakat, un impôt sur la fortune de 2,5 %, est le troisième des cinq piliers de la foi islamique. En plus de cet outil de don obligatoire, les musulmans sont encouragés à donner volontairement, sans limites, dans le cadre de la sadaqa (aumône). Ces deux mots sont mentionnés plus de 80 fois dans le Coran, et ils sont souvent associés à la prière. La motivation est une force puissante de la philanthropie, et ces fondements fournissent un cadre solide pour motiver les gens à donner.
2- Waqf
Le Waqf, terme arabe signifiant « dotation », est une tradition unique et durable de la philanthropie islamique pratiquée depuis des siècles.
 
Le waqf est un transfert de richesse d’un individu à une communauté au moyen d’un acte irrévocable, mais investi pour créer des retombées locales. Il pourrait être conçu comme une allocation de ressources de la consommation actuelle à l’investissement pour bâtir des actifs productifs pour la collectivité et la société en général. Historiquement, le waqf (awqaf au pluriel) est un moyen pour les individus d’exprimer leur contribution à la culture et à la société.

Le waqf est une tradition de longue date dans les sociétés musulmanes et a joué un rôle essentiel dans l’édification d’une culture musulmane dynamique et la promotion du bien-être socio-économique au fil des siècles. Selon Wolfgang Drechsler, professeur de gouvernance à l’Université de technologie de Tallinn, le système du waqf est reconnu comme une « institution unique d’administration publique islamique ». Il affirme que ce sont les sociétés islamiques qui ont fait évoluer le waqf en créant ou en améliorant ses formes organisationnelles, son cadre juridique et son ensemble de valeurs. En effet, ce sont les particuliers, et non le gouvernement, qui ont construit les infrastructures telles que les universités, les écoles, les bibliothèques, les hôpitaux, ainsi que les routes, les trottoirs, les systèmes d’approvisionnement en eau et les ponts. 
 
Le waqf est un instrument polyvalent qui peut être facilement utilisé pour enrichir l’écosystème de l’innovation sociale. Les awqaf et les sukuk (obligations communautaires) en espèce sont des nouveaux outils de financement social qui propagent les valeurs de la philanthropie islamique. 
 
Rappel du classement des plus grosses fortunes d'Afrique du magazine économique américain Forbes avec 19 membres en 2022 : 
 
- Aziz Akhannouch avec une fortune estimée à 1,5 milliard de dollars, classé à la 13ᵉ place. 
- Othmane Benjelloun, PDG de la BMCE se classe 16ᵉ avec une fortune estimée à 1,3 milliard de dollars. Othmane Benjelloun se positionne à la 2245ᵉ place du classement mondial. 
- Le nigérian Aliko Dangote avec 13,5 milliards de dollars, est l'homme le plus riche du continent africain.
- Nicky Oppenheimer avec une fortune estimée à 8,4 milliards de dollars.
- Le Nigérian Abdulsamad Rabiu (7,6 milliards), 
- L’Égyptien Nassef Sawiris (7,3 milliards), 
- Le Nigérian Mike Adenuga (6,3 milliards), 
- L’Algérien Issad Rebrab (4,6 milliards), 
- Naguib Sawiris (3,3 milliards), 
- Le Sud-Africain Patrice Motsepe (3,2 milliards) 
- L’Égyptien Mohamed Mansour (2,9 milliards).
 
La diaspora marocaine/Africaine
 
La diaspora marocaine compte près de 5 millions de ressortissants à l’étranger. Les transferts des Marocains du Monde comptent près de 6 à 7% du PIB et occupent le deuxième poste de recettes dans la balance des paiements du Maroc.

Par BOUJIDA SOFIA




Jeudi 25 Avril 2024

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