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🎶 Ose dire oui


Oui, non
Non, c'est plus facile
Oui, c'est plus compliqué



Poème, version chantable, à écouter en musique de Adnane Benchakroun


Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun

🎶 Ose dire oui
On m’a appris à dire non
À dire stop, à dire “non, c’est trop”
Mais on ne m’a pas dit souvent
Que dire “oui”, c’était grand

Le non protège, c’est bien connu
Mais il ferme des chemins jamais vus
Et si le vrai courage, au fond
C’était d’ouvrir la porte d’un “oui” profond ?

Combien de fois j’ai retenu
Un “oui” sincère, un pas vers l’inconnu ?
Par peur de tomber, de changer
J’ai dit non sans oser

Mais dire oui, c’est choisir l’élan
C’est dire “j’y vais”, même en tremblant
C’est tendre une main, faire un pari
Sur l’amour, sur la vie

Ose dire oui, même si t’as peur
Ose dire oui, même sans l’heure
Ce petit mot peut tout changer
Peut faire naître une liberté

Ose dire oui, même sans savoir
Même si le ciel semble trop noir
Ce “oui” timide, s’il est sincère
Fait reculer toute la misère

Dire oui, c’est pas dire oui à tout
C’est pas plaire ou fuir le doute
C’est pas fuir les conflits du jour
C’est s’engager par amour

Il y a des “oui” qu’on n’a jamais dits
Qui restent là, comme des non-dits
Des oui manqués, des rendez-vous
Qu’on ne vivra plus du tout

Dire oui, c’est oser la lumière
Quand tout autour reste en poussière
C’est voir le monde autrement
Et se choisir pleinement

Ose dire oui, même à toi-même
Même à ce rêve que tu sèmes
Ce “oui” fragile, ce “oui” qui vibre
C’est lui qui, parfois, te rend libre

Ose dire oui, même au silence
Même aux larmes, même à l’absence
Car parfois un “oui” qui tremble
Vaut mieux qu’un “non” qui rassemble

Un “oui” peut valoir une vie
Un “oui” peut guérir un oubli
Un “oui” peut faire reculer
Des années de peur, de regrets

Ce monde te pousse à dire non
À douter, à fermer les ponts
Mais au fond, tu le sais aussi
La lumière vient du “oui”

Alors dis oui, même doucement
À ce qui t’appelle, simplement
Ce “oui” t’ouvrira des chemins
Vers les autres, vers demain

Un oui peut réparer ce que mille non ont tu.
Alors... à quoi, ou à qui… diras-tu “oui” aujourd’hui ?

Ce poème explore la force méconnue du mot « oui », souvent éclipsé par le prestige du « non » perçu comme acte de résistance ou de protection

À travers un langage lyrique , il réhabilite le « oui » comme choix assumé, geste d’ouverture, acte de foi en la vie. Dire « oui », ce n’est pas céder ou fuir les conflits, mais oser s’engager malgré la peur, le doute ou les blessures passées.

C’est tendre la main, embrasser l’inattendu, répondre à l’appel du désir, du rêve ou du lien humain. Là où le « non » enferme dans la prudence, le « oui » construit, transforme, libère.

À contre-courant d’un monde qui sacralise le refus, le texte propose de redécouvrir le pouvoir intime du consentement libre et conscient. Il nous laisse enfin avec cette question vibrante : à quoi, ou à qui, direz-vous « oui » aujourd’hui ?

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Poème original : ​Dire oui, l’autre courage oublié

Dis-moi pourquoi ce « oui » s’efface dans les voix,
Quand le « non » se pavane en armure de roi.

Le non est un rempart, un refus nécessaire,
Mais le oui est l’élan d’un cœur volontaire.

On l’enseigne aux enfants, ce non fort et tranché,
Mais qui leur dit qu’aimer, c’est aussi s’attacher ?

Dire oui, c’est ouvrir, c’est tendre une lumière,
Quand l’ombre du refus se veut souvent première.

Oui peut être une flamme, un acte de bravoure,
Un saut vers l’inconnu, un matin sans détour.

Refuser, c’est facile, on reste là, figé,
Dire oui, c’est risquer de tomber, de changer.

Mais parfois le refus n’est qu’un confort peureux,
Et l’audace du oui fait naître des cieux bleus.

Combien de fois ce oui mourut dans le silence,
Étouffé par le doute, la peur, la prudence ?

Ce oui que l’on retient est souvent une cage,
Il nous prive d’amour, d’un rêve, d’un passage.

Le oui n’est pas docile, il ne fuit pas le feu,
Il grandit, il construit, il croit même aux aveux.

Il ne naît pas du vide, ni d’un besoin de plaire,
Il pousse en soi, profond, sans calcul ni salaire.

Un monde qui résiste oublie qu’il peut consentir,
Et qu’un simple “oui” suffit parfois à s’ouvrir.

Alors, à quoi bon vivre si l’on n’ose plus ?
Un oui peut réparer ce que mille non ont tu.


Lundi 7 Juillet 2025

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