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3I/Atlas. Il ne s’agit pas du dernier modèle d'IA qui surpasserait de très loin les capacités intellectuelles humaines, mais d’une « comète » interstellaire, qui n’en donne pas moins des maux de tête aux astrophysiciens.
Les scientifiques passent leur temps à chercher des énigmes à résoudre, me direz-vous. Rien là qui justifie un article pour le commun des mortels, autrement accaparés par les éruptions de violence et autres vacillements d’un monde qui semble avoir perdu ses repères.
Sauf qu’à propos de cette « comète » apparue soudainement des sombres étendues intersidérales, les astrophysiciens se torturent toujours les méninges, ne sachant pas vraiment, en fait, à quoi ils ont affaire. D’où les guillemets.
Du fait de sa trajectoire hyperbolique, il s’agit très probablement d’un corps céleste étranger à notre système solaire, au sein duquel il se balade actuellement. Mais il diffère tellement de ce que les astrophysiciens connaissent des comètes qu’il n’est pas certain que ce en soit une.
Les scientifiques passent leur temps à chercher des énigmes à résoudre, me direz-vous. Rien là qui justifie un article pour le commun des mortels, autrement accaparés par les éruptions de violence et autres vacillements d’un monde qui semble avoir perdu ses repères.
Sauf qu’à propos de cette « comète » apparue soudainement des sombres étendues intersidérales, les astrophysiciens se torturent toujours les méninges, ne sachant pas vraiment, en fait, à quoi ils ont affaire. D’où les guillemets.
Du fait de sa trajectoire hyperbolique, il s’agit très probablement d’un corps céleste étranger à notre système solaire, au sein duquel il se balade actuellement. Mais il diffère tellement de ce que les astrophysiciens connaissent des comètes qu’il n’est pas certain que ce en soit une.
Un comportement « suspect »
Abraham Loeb, qui travaille sur la physique théorique à l’Université de Harvard, a même publié un article, le 17 juillet, pour dire qu’il trouvait 3I/Atlas quelque peu « suspect » (veuillez excuser le recours excessif aux guillemets, mais le sujet l’exige).
Le « suspect » en question a été repéré le 1er juillet par le télescope d’observation spatiale ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System), situé à Rio Hurtado, au Chili. Les vérifications faites dans les archives d’autres télescopes répartis sur le globe permettent d’en remonter les premiers signes aux confins de notre système solaire, au 14 juin.
Les astrophysiciens ont d’abord pensé à une banale comète interstellaire, comme ils en avaient déjà repéré deux autres, Oumuamua et Borisov. D’où, d’ailleurs, la dénomination « 3I/Atlas » (I pour interstellaire et Atlas, du nom de l’équipe qui l’a découverte).
Puis ils ont remarqué que ni sa trajectoire – qui ne semble pas aléatoire, longeant le plan orbital du système solaire – ni sa vitesse très élevée (210 000 km/h !) ne correspondent au comportement « classique » d’une comète.
Poussant plus loin les analyses, ils se sont également rendu compte que 3I/Atlas ne dégageait derrière lui que du dioxyde de carbone, alors que normalement, les traînées des comètes comportent également du monoxyde de carbone.
Depuis lors, 3I/Atlas a été placé sous haute surveillance, même si, du fait de sa trajectoire, il ne présente aucun risque de collision avec la Terre.
Le « suspect » en question a été repéré le 1er juillet par le télescope d’observation spatiale ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System), situé à Rio Hurtado, au Chili. Les vérifications faites dans les archives d’autres télescopes répartis sur le globe permettent d’en remonter les premiers signes aux confins de notre système solaire, au 14 juin.
Les astrophysiciens ont d’abord pensé à une banale comète interstellaire, comme ils en avaient déjà repéré deux autres, Oumuamua et Borisov. D’où, d’ailleurs, la dénomination « 3I/Atlas » (I pour interstellaire et Atlas, du nom de l’équipe qui l’a découverte).
Puis ils ont remarqué que ni sa trajectoire – qui ne semble pas aléatoire, longeant le plan orbital du système solaire – ni sa vitesse très élevée (210 000 km/h !) ne correspondent au comportement « classique » d’une comète.
Poussant plus loin les analyses, ils se sont également rendu compte que 3I/Atlas ne dégageait derrière lui que du dioxyde de carbone, alors que normalement, les traînées des comètes comportent également du monoxyde de carbone.
Depuis lors, 3I/Atlas a été placé sous haute surveillance, même si, du fait de sa trajectoire, il ne présente aucun risque de collision avec la Terre.
Un angle mort de deux mois
Après avoir frôlé les planètes Vénus et Mars – ce que ne font généralement pas les comètes –, 3I/Atlas devrait se rapprocher du soleil vers le 30 octobre. De fait, il ne sera plus visible depuis la Terre de fin septembre à début décembre.
Si 3I/Atlas devait changer de trajectoire lors de cette phase « d’invisibilité », comme semble le craindre Abraham Loeb, qui soupçonne une sonde extraterrestre « maquillée » en comète, nous autres, Terriens, ne le saurions que trop tard.
Ce qui attire le plus l’attention dans les commentaires des scientifiques concernant cette « comète » hors norme, ce sont les peurs qu’elle semble réveiller chez ces humains qui doivent jouir d’un QI supérieur à 130.
Une fois le paradoxe de Fermi invoqué (s’il y avait des civilisations extraterrestres, pourquoi n’avons-nous détecté aucun signe de leur présence, ni reçu aucune visite ?), le questionnement glisse vers les intentions des éventuelles civilisations aliènes à l’égard des humains.
Abraham Loeb, qui est américano-israélien, estime que ces intentions sont peut-être hostiles.
Si 3I/Atlas devait changer de trajectoire lors de cette phase « d’invisibilité », comme semble le craindre Abraham Loeb, qui soupçonne une sonde extraterrestre « maquillée » en comète, nous autres, Terriens, ne le saurions que trop tard.
Ce qui attire le plus l’attention dans les commentaires des scientifiques concernant cette « comète » hors norme, ce sont les peurs qu’elle semble réveiller chez ces humains qui doivent jouir d’un QI supérieur à 130.
Une fois le paradoxe de Fermi invoqué (s’il y avait des civilisations extraterrestres, pourquoi n’avons-nous détecté aucun signe de leur présence, ni reçu aucune visite ?), le questionnement glisse vers les intentions des éventuelles civilisations aliènes à l’égard des humains.
Abraham Loeb, qui est américano-israélien, estime que ces intentions sont peut-être hostiles.
Le reflet dans le miroir
Imaginons, en effet, que les éventuels extraterrestres à bord de 3I/Atlas réfléchissent et se comportent, par exemple, comme les Israéliens. Débarqués sur Terre, ils pourraient invoquer un passage de leur livre sacré qui leur promet la possession de la planète Terre et se mettre à massacrer les humains pour laisser la place à l’installation de colonies.
Il serait amusant de regarder des Palestiniens du Hamas et des sionistes révisionnistes israéliens manifester ensemble, côte à côte, sous le slogan « Free planète Terre », enfin conscients de tous appartenir à la race humaine. Sauf que ce n’est pas du tout une plaisanterie.
L’humain est aussi curieux de contacter d’autres formes de vie intelligentes dans la galaxie qu’il craint de les découvrir à son image.
Tout au long de l’histoire de l’humanité, chaque fois qu’une civilisation avancée s’est retrouvée face à une autre moins évoluée, la première n'a pas manqué de s’imposer à l’autre par la force.
Pour un observateur extraterrestre, il n’est, en effet, pas certain que nous autres, humains, qui polluons et détruisons stupidement notre planète et nous entretuons avec férocité, méritions de continuer d’y exister.
C’est un reflet de l’humanité, consciente de ses instincts destructeurs mais incapable de les maîtriser, qu’elle projette d’ailleurs également sur l’intelligence artificielle.
Cette « comète » aurait tout aussi bien pu être baptisée Terminator – en référence au célèbre film de science-fiction où l’on voit des robots, menés par une super-intelligence artificielle, chercher à exterminer l’humanité, considérée comme nocive.
L’astrophysicien britannique de l’Université d’Oxford, Chris Lintott, juge la théorie d’Abraham Loeb sur 3I/Atlas – comme étant une technologie d’origine extraterrestre – totalement farfelue.
Cet épisode scientifique palpitant n’en est pas moins révélateur des peurs existentielles qui taraudent l’âme humaine.
Il serait amusant de regarder des Palestiniens du Hamas et des sionistes révisionnistes israéliens manifester ensemble, côte à côte, sous le slogan « Free planète Terre », enfin conscients de tous appartenir à la race humaine. Sauf que ce n’est pas du tout une plaisanterie.
L’humain est aussi curieux de contacter d’autres formes de vie intelligentes dans la galaxie qu’il craint de les découvrir à son image.
Tout au long de l’histoire de l’humanité, chaque fois qu’une civilisation avancée s’est retrouvée face à une autre moins évoluée, la première n'a pas manqué de s’imposer à l’autre par la force.
Pour un observateur extraterrestre, il n’est, en effet, pas certain que nous autres, humains, qui polluons et détruisons stupidement notre planète et nous entretuons avec férocité, méritions de continuer d’y exister.
C’est un reflet de l’humanité, consciente de ses instincts destructeurs mais incapable de les maîtriser, qu’elle projette d’ailleurs également sur l’intelligence artificielle.
Cette « comète » aurait tout aussi bien pu être baptisée Terminator – en référence au célèbre film de science-fiction où l’on voit des robots, menés par une super-intelligence artificielle, chercher à exterminer l’humanité, considérée comme nocive.
L’astrophysicien britannique de l’Université d’Oxford, Chris Lintott, juge la théorie d’Abraham Loeb sur 3I/Atlas – comme étant une technologie d’origine extraterrestre – totalement farfelue.
Cet épisode scientifique palpitant n’en est pas moins révélateur des peurs existentielles qui taraudent l’âme humaine.