La numérisation en échec, mais la base de données résiste !
Lors de cette intervention, Ouahbi a rejeté les rumeurs selon lesquelles la fuite serait liée aux systèmes du ministère ou du Conseil supérieur du Pouvoir judiciaire (CSPJ). Il a souligné que les tentatives d'intrusion étaient fréquentes, avec près de 200 attaques repoussées grâce à la vigilance et au professionnalisme des ingénieurs informatiques du ministère. "Les pirates n'ont pas réussi à infiltrer notre plateforme", a-t-il affirmé, mettant en avant le travail acharné de ses équipes.
Cependant, le ministre a également reconnu que le processus de numérisation de son département n'a pas atteint les résultats escomptés, qualifiant cela d'échec. "Nous avons échoué dans la digitalisation," a-t-il déploré. Cette déclaration met en lumière les défis auxquels fait face le ministère dans sa transition vers un système numérique efficace, un enjeu crucial pour la modernisation de la justice au Maroc. En dépit de ces difficultés, Ouahbi a assuré que les données des magistrats avaient été restituées au CSPJ, soulignant l'importance de la séparation des pouvoirs dans le fonctionnement de l'État.