Entre absentéisme et contrôle partisan : Une lecture critique du système politique marocain
Dans le monde des sciences politiques, certains travaux se démarquent par leur pertinence et leur profondeur. C’est le cas des deux derniers articles du Professeur Ghassan Lamrani, qui abordent deux thématiques centrales du paysage politique marocain : l’absentéisme parlementaire et les partis administratifs. Ces contributions, riches en références historiques et en analyses comparatives, offrent un éclairage unique sur les défis institutionnels et démocratiques auxquels le Maroc est confronté.
Dans son premier article, Pr. Ghassan Lamrani s’intéresse à un problème majeur mais souvent occulté : l’absentéisme parlementaire. Ce phénomène, qui touche de nombreuses démocraties, est analysé sous plusieurs angles, notamment juridique, historique et comparatif.
Le Professeur met en évidence les efforts déployés dans différents pays pour contrer ce fléau. Il cite notamment les sanctions financières en Allemagne ou la publication des listes de présence aux États-Unis, tout en soulignant les limites de ces approches. Au Maroc, l’absentéisme est souvent exacerbé par des facteurs structurels tels que le cumul des mandats ou la simultanéité des réunions parlementaires. Lamrani appelle ainsi à une réforme des pratiques institutionnelles pour renforcer la crédibilité et l’efficacité du Parlement.
Dans son deuxième article, le politologue s’attaque à un concept emblématique de la littérature politique marocaine : le "parti administratif". Ces partis, créés à l’initiative de l’administration, ont joué un rôle clé dans la structuration du paysage politique marocain depuis les années 1960. L’auteur analyse leur genèse, leur mission et leur impact, tout en insistant sur leur fonction de "contrepoids" face aux partis d’opposition.
Pr. Lamrani met en lumière trois missions principales de ces formations : affaiblir l’opposition, appliquer les politiques voulues par le système politique et maintenir un pluralisme de façade. Si ces partis ont longtemps été critiqués pour leur manque d’idéologie et leur dépendance à l’administration, ils ont su, avec le temps, construire une certaine base électorale, notamment dans les zones rurales et périurbaines. L’article souligne également leur rôle dans la stabilité du régime, tout en posant la question de leur avenir dans un contexte d’ouverture politique.
Ainsi, Ces travaux ne se contentent pas de décrire des phénomènes ; ils proposent des clés d’interprétation et des pistes de réflexion pour améliorer les pratiques démocratiques. En mettant en parallèle les expériences marocaines et internationales, il offre une perspective globale qui enrichit le débat public.
In fine, ces articles sont particulièrement précieux dans un contexte où le Maroc cherche à renforcer ses institutions et à consolider son modèle démocratique. Ils invitent les décideurs, les chercheurs et les citoyens à repenser les mécanismes de gouvernance et à envisager des réformes structurelles pour répondre aux attentes des citoyens.
Dans son premier article, Pr. Ghassan Lamrani s’intéresse à un problème majeur mais souvent occulté : l’absentéisme parlementaire. Ce phénomène, qui touche de nombreuses démocraties, est analysé sous plusieurs angles, notamment juridique, historique et comparatif.
Le Professeur met en évidence les efforts déployés dans différents pays pour contrer ce fléau. Il cite notamment les sanctions financières en Allemagne ou la publication des listes de présence aux États-Unis, tout en soulignant les limites de ces approches. Au Maroc, l’absentéisme est souvent exacerbé par des facteurs structurels tels que le cumul des mandats ou la simultanéité des réunions parlementaires. Lamrani appelle ainsi à une réforme des pratiques institutionnelles pour renforcer la crédibilité et l’efficacité du Parlement.
Dans son deuxième article, le politologue s’attaque à un concept emblématique de la littérature politique marocaine : le "parti administratif". Ces partis, créés à l’initiative de l’administration, ont joué un rôle clé dans la structuration du paysage politique marocain depuis les années 1960. L’auteur analyse leur genèse, leur mission et leur impact, tout en insistant sur leur fonction de "contrepoids" face aux partis d’opposition.
Pr. Lamrani met en lumière trois missions principales de ces formations : affaiblir l’opposition, appliquer les politiques voulues par le système politique et maintenir un pluralisme de façade. Si ces partis ont longtemps été critiqués pour leur manque d’idéologie et leur dépendance à l’administration, ils ont su, avec le temps, construire une certaine base électorale, notamment dans les zones rurales et périurbaines. L’article souligne également leur rôle dans la stabilité du régime, tout en posant la question de leur avenir dans un contexte d’ouverture politique.
Ainsi, Ces travaux ne se contentent pas de décrire des phénomènes ; ils proposent des clés d’interprétation et des pistes de réflexion pour améliorer les pratiques démocratiques. En mettant en parallèle les expériences marocaines et internationales, il offre une perspective globale qui enrichit le débat public.
In fine, ces articles sont particulièrement précieux dans un contexte où le Maroc cherche à renforcer ses institutions et à consolider son modèle démocratique. Ils invitent les décideurs, les chercheurs et les citoyens à repenser les mécanismes de gouvernance et à envisager des réformes structurelles pour répondre aux attentes des citoyens.