Dans la bande de Gaza, c’est l’explosion de joie à la suite de l’annonce d’un accord de cessez-le-feu entre le mouvement de résistance palestinien Hamas et Israël, conclu dans la nuit du 8 au 9 octobre à Charm El Cheikh (Egypte), après deux années d’une guerre sanglante, qui a fait plus de 67 mille morts et 170 mille blessés, outre la destruction quasi-totale des infrastructures et bâtiments dans la bande de Gaza.
Il s’agit, plus exactement, de la première phase du plan de paix proposé par le président américain, Donald Trump, qui porte sur le retrait progressif de l’armée israélienne de la bande de Gaza, la libération des 20 israéliens toujours vivants détenus par le Hamas et de 2.000 palestiniens aux mains des Israéliens, la remise des cadavres de 28 israéliens morts à Gaza, ainsi que l’entrée de l’aide humanitaire.
400 camions seront autorisés, pendant les cinq premiers jours après la signature de l’accord, à livrer cette aide humanitaire aux habitants assiégés de la bande de Gaza, un nombre appelé à augmenter par la suite.
Les habitants de la bande de Gaza déplacés de force vers le Sud pourront rentrer au Nord au fur et à mesure du retrait des troupes israéliennes.
Il s’agit, plus exactement, de la première phase du plan de paix proposé par le président américain, Donald Trump, qui porte sur le retrait progressif de l’armée israélienne de la bande de Gaza, la libération des 20 israéliens toujours vivants détenus par le Hamas et de 2.000 palestiniens aux mains des Israéliens, la remise des cadavres de 28 israéliens morts à Gaza, ainsi que l’entrée de l’aide humanitaire.
400 camions seront autorisés, pendant les cinq premiers jours après la signature de l’accord, à livrer cette aide humanitaire aux habitants assiégés de la bande de Gaza, un nombre appelé à augmenter par la suite.
Les habitants de la bande de Gaza déplacés de force vers le Sud pourront rentrer au Nord au fur et à mesure du retrait des troupes israéliennes.
La seconde phase en question
Cet accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, conclu grâce à la médiation des Etats-Unis, du Qatar et de l’Egypte, devrait être suivi par des négociations portant sur la deuxième phase du plan de paix, en vingt points, du président Trump. Et c’est à ce niveau que bien des questions restent en suspens.
« Le cessez-le-feu met fin à la guerre et libère les otages, mais sans feuille de route pour l’avenir de Gaza – ses frontières, son leadership ou sa reconstruction – il risque de devenir une nouvelle accalmie de courte durée dans un conflit sans fin en vue », a écrit Jack Khoury dans le quotidien israélien Haaretz.
Le Hamas a, contre toute attente, accepté d’abandonner le pouvoir dans la bande de Gaza, son désarmement et le déploiement d’une force de sécurité internationale avec la participation de pays arabes.
La relève sera, toutefois, assurée dans la bande de Gaza par le Jihad islamique et le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP).
Les Etats-Unis et le Qatar ont assuré au Hamas que les Israéliens n’allaient pas reprendre leurs frappes au terme de la mise en œuvre de la première phase de l’accord de paix.
Il reste à savoir si le gouvernement de Benjamin Netanyahou va se montrer aussi souple et admettre que sa tentative de nettoyage ethnique de la bande de Gaza a échoué.
« Le cessez-le-feu met fin à la guerre et libère les otages, mais sans feuille de route pour l’avenir de Gaza – ses frontières, son leadership ou sa reconstruction – il risque de devenir une nouvelle accalmie de courte durée dans un conflit sans fin en vue », a écrit Jack Khoury dans le quotidien israélien Haaretz.
Le Hamas a, contre toute attente, accepté d’abandonner le pouvoir dans la bande de Gaza, son désarmement et le déploiement d’une force de sécurité internationale avec la participation de pays arabes.
La relève sera, toutefois, assurée dans la bande de Gaza par le Jihad islamique et le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP).
Les Etats-Unis et le Qatar ont assuré au Hamas que les Israéliens n’allaient pas reprendre leurs frappes au terme de la mise en œuvre de la première phase de l’accord de paix.
Il reste à savoir si le gouvernement de Benjamin Netanyahou va se montrer aussi souple et admettre que sa tentative de nettoyage ethnique de la bande de Gaza a échoué.