La transition vers une gestion régionalisée des services publics dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, et progressivement dans d'autres régions du Maroc, représente une étape significative dans le processus de décentralisation engagé par le Royaume. Le lancement de la Société Régionale Multiservices (SRM) ouvre la porte à une gestion qui se veut plus proche des besoins locaux, avec une attention particulière portée sur l'optimisation des infrastructures existantes et le développement durable des territoires.
Cette réforme s’inspire du modèle de Casablanca-Settat, qui semble avoir montré des résultats encourageants. En favorisant une gestion adaptée aux spécificités régionales, les autorités cherchent non seulement à améliorer l'efficacité des prestations, mais aussi à instaurer une équité entre les différentes zones du pays. Les disparités en matière d’accès à l’eau potable, à l’électricité ou à un système d’assainissement performant, notamment entre les zones urbaines et rurales, devraient être progressivement corrigées. Cela implique des investissements massifs dans des projets d’infrastructure capables de moderniser ces secteurs critiques.
Cependant des interrogations subsistent, en particulier sur l’impact éventuel de cette réforme sur le coût des services pour les habitants. Alors que le pouvoir d'achat des citoyens reste contraint, toute augmentation des tarifs pourrait être perçue comme une conséquence directe de la transition, même si elle résulte d’autres facteurs externes. C’est ici que la communication et la transparence des autorités auront un rôle clé à jouer pour désamorcer les craintes et garantir l’adhésion des populations.
Par ailleurs, le calendrier ambitieux de mise en œuvre dans d’autres régions — comprenant des territoires vastes et parfois difficiles d’accès comme Laâyoune-Sakia El Hamra ou Drâa-Tafilalet — constitue un véritable défi logistique et organisationnel.
Les particularités géographiques et les densités de population variées imposeront une approche différenciée, mais également une coordination renforcée pour harmoniser les standards de qualité sur l’ensemble du territoire national.
Enfin, cette régionalisation pourrait devenir un exemple concret du potentiel de la gouvernance locale renforcée, en lien avec les objectifs de la régionalisation avancée fixés par l’État. Elle devra néanmoins démontrer que ce modèle peut allier une meilleure proximité dans la gestion des services à une réelle maîtrise des coûts. Si ces promesses se matérialisent, le projet pourrait redéfinir les standards de gestion publique au Maroc, et pourquoi pas au-delà.
Cette réforme s’inspire du modèle de Casablanca-Settat, qui semble avoir montré des résultats encourageants. En favorisant une gestion adaptée aux spécificités régionales, les autorités cherchent non seulement à améliorer l'efficacité des prestations, mais aussi à instaurer une équité entre les différentes zones du pays. Les disparités en matière d’accès à l’eau potable, à l’électricité ou à un système d’assainissement performant, notamment entre les zones urbaines et rurales, devraient être progressivement corrigées. Cela implique des investissements massifs dans des projets d’infrastructure capables de moderniser ces secteurs critiques.
Cependant des interrogations subsistent, en particulier sur l’impact éventuel de cette réforme sur le coût des services pour les habitants. Alors que le pouvoir d'achat des citoyens reste contraint, toute augmentation des tarifs pourrait être perçue comme une conséquence directe de la transition, même si elle résulte d’autres facteurs externes. C’est ici que la communication et la transparence des autorités auront un rôle clé à jouer pour désamorcer les craintes et garantir l’adhésion des populations.
Par ailleurs, le calendrier ambitieux de mise en œuvre dans d’autres régions — comprenant des territoires vastes et parfois difficiles d’accès comme Laâyoune-Sakia El Hamra ou Drâa-Tafilalet — constitue un véritable défi logistique et organisationnel.
Les particularités géographiques et les densités de population variées imposeront une approche différenciée, mais également une coordination renforcée pour harmoniser les standards de qualité sur l’ensemble du territoire national.
Enfin, cette régionalisation pourrait devenir un exemple concret du potentiel de la gouvernance locale renforcée, en lien avec les objectifs de la régionalisation avancée fixés par l’État. Elle devra néanmoins démontrer que ce modèle peut allier une meilleure proximité dans la gestion des services à une réelle maîtrise des coûts. Si ces promesses se matérialisent, le projet pourrait redéfinir les standards de gestion publique au Maroc, et pourquoi pas au-delà.