La campagne agrumicole annonce une production de 2,1 millions de tonnes et des exportations estimées à 600 000 tonnes. Malgré les aléas climatiques, la filière confirme sa résilience grâce à l’adaptation agronomique, à la maîtrise logistique et à la recherche de valeur sur les marchés.
Durabilité au cœur des choix
Les agrumes demeurent un pilier agricole et exportateur. Après des campagnes heurtées par la sécheresse et la variabilité des températures, les producteurs ont ajusté les itinéraires techniques, optimisé l’irrigation et réorganisé les parcelles pour stabiliser les rendements. Les stations de conditionnement ont renforcé la calibration, la traçabilité et la flexibilité commerciale afin de répondre aux exigences des clients internationaux, tandis que les corridors logistiques sécurisent les délais vers l’Europe, le Moyen‑Orient et l’Afrique.
Le niveau d’export prévu à 600 000 tonnes reflète un arbitrage entre satisfaction du marché local et recherche de marges à l’export sur des segments premium, notamment pour la clémentine et l’orange tardive. La filière fait toutefois face à des coûts élevés de l’énergie et des intrants, à la pression hydrique et à une concurrence accrue. Les réponses passent par l’efficacité hydrique, l’innovation variétale, la réduction des pertes post‑récolte et une meilleure valorisation des sous‑produits. La montée en gamme par la différenciation variétale, les labels qualité et les engagements environnementaux peut soutenir les prix et fidéliser les clients.
In fine, la soutenabilité de la filière dépendra de l’investissement dans les infrastructures d’eau, des mécanismes d’assurance climatique et d’une coordination renforcée entre producteurs, exportateurs et logisticiens. Les prévisions actuelles montrent qu’un équilibre reste possible entre souveraineté alimentaire et compétitivité internationale, à condition de poursuivre les gains de productivité et de durabilité.
Le niveau d’export prévu à 600 000 tonnes reflète un arbitrage entre satisfaction du marché local et recherche de marges à l’export sur des segments premium, notamment pour la clémentine et l’orange tardive. La filière fait toutefois face à des coûts élevés de l’énergie et des intrants, à la pression hydrique et à une concurrence accrue. Les réponses passent par l’efficacité hydrique, l’innovation variétale, la réduction des pertes post‑récolte et une meilleure valorisation des sous‑produits. La montée en gamme par la différenciation variétale, les labels qualité et les engagements environnementaux peut soutenir les prix et fidéliser les clients.
In fine, la soutenabilité de la filière dépendra de l’investissement dans les infrastructures d’eau, des mécanismes d’assurance climatique et d’une coordination renforcée entre producteurs, exportateurs et logisticiens. Les prévisions actuelles montrent qu’un équilibre reste possible entre souveraineté alimentaire et compétitivité internationale, à condition de poursuivre les gains de productivité et de durabilité.