Allez « Benbatouche » !


Rédigé par le Dimanche 8 Janvier 2023

Le clown préféré des Marocains, Benbatouche, alias Brahim Ghali, veut rester l’émir des camps de Tindouf. Pour toutes les bêtises qu’il a commises, au bénéfice du Maroc, on lui souhaite une large « réélection » au 16ème congrès du polisario.



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Très bonne nouvelle pour les Marocains. Benbatouche, alias Brahim Ghali, assassin, violeur et tortionnaire de son état, SG du polisario à ses heures perdues, tient à continuer de sévir dans les camps de Tindouf.

Le 13 janvier devrait se tenir le 16ème congrès du polisario. Le moment est grave. Les polisariens ne parviennent plus à maintenir l’illusion des territoires « libérés ».

Il s’agit, en fait, de la zone tampon, telle que prévue par l’accord de cessez-le-feu du 6 septembre 1991. Celle-là même dont la « dératisation » est activement menée par les Forces Armées Royales, depuis un peu plus de deux ans.

Cet échec patent du polisario a déclenché une série de réactions en chaîne, qui a amené les habitants des camps de Lahmada à remettre en question les choix de leurs dirigeants et à s’interroger sur leur sort.

Le parcours d’un perdant

Il faut comprendre Brahim Ghali. Cet originaire de la région de Rhamna a commencé sa vie comme vulgaire valet d’un officier espagnol, à Laâyoune, avant la décolonisation des provinces du Sud du Maroc.

Il a, par la suite, rejoint les rangs de la bande de mercenaires polisariens, dont il a grimpé les échelons à force de lâcheté, de coups bas et de servilité militante à la solde de la junte d’Alger, pour parvenir au poste, si convoité par toutes les vipères du désert, de « capo dei tutti capi » du polisario.

Benbatouche, physiquement très mal en point depuis qu’il a fait connaissance avec les missiles tirés par les drones des Forces Royales Air, s’accroche pourtant bec et ongles à son fauteuil.

En milieu mafieux, comme le polisario, quand un chef perd son pouvoir, c’est l’ensemble son clan qui perd tous ses privilèges indus. Benbatouche doit, donc, lutter autant pour assurer sa survie personnelle que pour défendre les intérêts de ses proches.

Délitement dans les camps

Dans les camps de Tindouf, en Algérie, l’effondrement sécuritaire se poursuit, sans discontinuité. Les invités étrangers au 16ème congrès du polisario sont inquiets. Une partie d’entre eux a même décampé, au bruit des récents échanges de coups de feu au camp de « Smara ».

Quand même la « police » du polisario se fait attaquer par des bandes de narcotrafiquants, dès la nuit tombée, le mieux est, en effet, de détaler plus vite qu’un lapin.

N’est-ce pas, de toute manière, l’attitude privilégiée des sympathisants gauchistes du séparatisme polisarien, quand la réalité s’impose aux antipodes de leurs fantasmes ?

Prétendre que la bande de criminels, à la mentalité tribale, qui dirige le polisario est un mouvement progressiste est, en soit, une grave insulte aux véritables idéaux de gauche.

L’implosion tribale

Dans les camps de Lahmada, en Algérie, des rumeurs circulent à propos de la probable reconduction de Brahim Ghali à la tête du polisario, sur décision de la junte d’Alger.

De fait, quelque soit la marionnette des généraux algériens nommé chef des polisariens, il aura à faire face à plus dangereux que les drones marocains : un soulèvement tribal dans les camps de Tindouf, déjà annoncé par les Rguibat.

C’est, cependant, une fois que les tribus Tekna auront décidé de s’opposer à l’oppression de la direction du polisario dont ils font l’objet et aux vexations qui leur sont infligées que le véritable spectacle va commencer.

Brahim Ghali, ouvertement décrié dans les camps, représente un statu-quo, nullement supportable par les habitants, qui va finir par entraîner une implosion du polisario.




Journaliste par passion, donner du relief à l'information est mon chemin de croix. En savoir plus sur cet auteur
Dimanche 8 Janvier 2023
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