Par Mohammed Yassir Mouline
Ces jeunes ne parlent pas le même langage que leurs aînés, mais leurs aspirations fondamentales restent inchangées… une école digne de ce nom, un système de santé accessible, un emploi, une vie décente, la justice, la dignité et la démocratie… Ce qui les distingue, c’est leur rapport à la technologie, aux réseaux numériques, à la liberté de s’exprimer sans filtre… Leur identité s’est façonnée à l’ère des écrans, mais leur colère s’exprime sur le terrain, à travers des mobilisations qui rappellent les luttes de générations passées…
Les manifestations récentes autour des conditions dans la santé et l’éducation témoignent de cette réalité… Même si elles n’ont pas rassemblé des foules immenses, elles ont marqué un tournant symbolique… des jeunes, organisés sous l’étiquette « Génération Z », choisissent la rue pour dire que l’avenir ne peut pas être confisqué… Les arrestations, suivies de libérations rapides, traduisent à la fois la fermeté de l’État et la limite de l’option sécuritaire… Mais réprimer sans écouter ne résout pas les problèmes structurels…
Le véritable enjeu est ailleurs… La société marocaine se trouve à la croisée des chemins, soit elle continue à gérer les crises sectorielles par des réponses ponctuelles, soit elle choisit d’investir dans une réforme profonde de l’éducation, de la santé, de l’emploi et de la gouvernance… Car c’est bien ce déficit structurel qui nourrit le sentiment de frustration d’une jeunesse qui n’a rien à perdre…
Il serait simpliste d’attribuer ces mouvements uniquement à des influences extérieures ou à des manœuvres idéologiques… Certes, il existe toujours des tentatives de récupération par des courants hostiles, mais réduire la parole de milliers de jeunes Marocains à une manipulation étrangère serait passer à côté de l’essentiel... Ces mobilisations sont avant tout l’expression d’une demande nationale, interne et légitime…
La responsabilité de l’État est donc double, d’une part, écouter et intégrer ces revendications dans une dynamique de réformes sincères, d’autre part, protéger la société des discours radicaux qui cherchent à dresser l’État contre ses citoyens… Ni l’angélisme ni le déni ne sont des solutions… Seule une approche basée sur la confiance, l’écoute et l’action concrète peut transformer la colère en énergie constructive…
Car cette génération est l’avenir du pays… Elle occupera demain les institutions, les administrations, les entreprises, les lieux de décision… Elle portera le Maroc sur ses épaules, qu’il soit en marche vers le progrès ou englué dans ses blocages… Le choix appartient à l’État, mais aussi à l’ensemble de la société… investir dans cette jeunesse ou la voir se détourner, tentée par l’exil ou par le rejet des institutions…
Un pays ne se construit pas contre sa jeunesse, mais avec elle... La génération Z n’a pas besoin d’être idéalisée ni diabolisée… Elle a besoin d’être entendue, respectée et accompagnée… Car si le Maroc veut avancer, c’est avec cette jeunesse — et non malgré elle — qu’il doit tracer son chemin…
Ces jeunes ne parlent pas le même langage que leurs aînés, mais leurs aspirations fondamentales restent inchangées… une école digne de ce nom, un système de santé accessible, un emploi, une vie décente, la justice, la dignité et la démocratie… Ce qui les distingue, c’est leur rapport à la technologie, aux réseaux numériques, à la liberté de s’exprimer sans filtre… Leur identité s’est façonnée à l’ère des écrans, mais leur colère s’exprime sur le terrain, à travers des mobilisations qui rappellent les luttes de générations passées…
Les manifestations récentes autour des conditions dans la santé et l’éducation témoignent de cette réalité… Même si elles n’ont pas rassemblé des foules immenses, elles ont marqué un tournant symbolique… des jeunes, organisés sous l’étiquette « Génération Z », choisissent la rue pour dire que l’avenir ne peut pas être confisqué… Les arrestations, suivies de libérations rapides, traduisent à la fois la fermeté de l’État et la limite de l’option sécuritaire… Mais réprimer sans écouter ne résout pas les problèmes structurels…
Le véritable enjeu est ailleurs… La société marocaine se trouve à la croisée des chemins, soit elle continue à gérer les crises sectorielles par des réponses ponctuelles, soit elle choisit d’investir dans une réforme profonde de l’éducation, de la santé, de l’emploi et de la gouvernance… Car c’est bien ce déficit structurel qui nourrit le sentiment de frustration d’une jeunesse qui n’a rien à perdre…
Il serait simpliste d’attribuer ces mouvements uniquement à des influences extérieures ou à des manœuvres idéologiques… Certes, il existe toujours des tentatives de récupération par des courants hostiles, mais réduire la parole de milliers de jeunes Marocains à une manipulation étrangère serait passer à côté de l’essentiel... Ces mobilisations sont avant tout l’expression d’une demande nationale, interne et légitime…
La responsabilité de l’État est donc double, d’une part, écouter et intégrer ces revendications dans une dynamique de réformes sincères, d’autre part, protéger la société des discours radicaux qui cherchent à dresser l’État contre ses citoyens… Ni l’angélisme ni le déni ne sont des solutions… Seule une approche basée sur la confiance, l’écoute et l’action concrète peut transformer la colère en énergie constructive…
Car cette génération est l’avenir du pays… Elle occupera demain les institutions, les administrations, les entreprises, les lieux de décision… Elle portera le Maroc sur ses épaules, qu’il soit en marche vers le progrès ou englué dans ses blocages… Le choix appartient à l’État, mais aussi à l’ensemble de la société… investir dans cette jeunesse ou la voir se détourner, tentée par l’exil ou par le rejet des institutions…
Un pays ne se construit pas contre sa jeunesse, mais avec elle... La génération Z n’a pas besoin d’être idéalisée ni diabolisée… Elle a besoin d’être entendue, respectée et accompagnée… Car si le Maroc veut avancer, c’est avec cette jeunesse — et non malgré elle — qu’il doit tracer son chemin…