L’eau, nouveau territoire de souveraineté
Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, l’a rappelé avec force : le Maroc aborde une nouvelle ère hydrique. L’équation n’est pas seulement technique, elle est politique.
Elle engage l’avenir agricole, énergétique, industriel et démographique du pays. En clair : l’eau n’est plus un secteur, c’est un pilier de souveraineté.
Le Royaume a donc embrassé un modèle où dessalement, barrages, réutilisation des eaux usées et recharge des nappes s’inscrivent dans une vision commune. Une vision qui refuse les demi-mesures.
Les chiffres traduisent ce choix : 17 stations de dessalement déjà opérationnelles, 4 nouvelles en construction, et 11 projets supplémentaires pour porter la capacité totale à 1,7 milliard de m³ d’ici 2030, majoritairement alimentés par des énergies renouvelables.
C’est plus qu’un programme d’infrastructures : c’est un pari technologique, écologique et économique.
Elle engage l’avenir agricole, énergétique, industriel et démographique du pays. En clair : l’eau n’est plus un secteur, c’est un pilier de souveraineté.
Le Royaume a donc embrassé un modèle où dessalement, barrages, réutilisation des eaux usées et recharge des nappes s’inscrivent dans une vision commune. Une vision qui refuse les demi-mesures.
Les chiffres traduisent ce choix : 17 stations de dessalement déjà opérationnelles, 4 nouvelles en construction, et 11 projets supplémentaires pour porter la capacité totale à 1,7 milliard de m³ d’ici 2030, majoritairement alimentés par des énergies renouvelables.
C’est plus qu’un programme d’infrastructures : c’est un pari technologique, écologique et économique.
Planifier jusqu’en 2050 : un pays qui refuse la myopie
Longtemps, le Maroc a composé avec une pluviométrie imprévisible en s’appuyant sur des politiques parfois sectorielles.
Désormais, le pays s’est doté d’un arsenal de planification rare dans la région : des plans directeurs pour chaque bassin hydraulique à l’horizon 2050 et un Plan national de l’eau qui impose cohérence et coordination entre l’État, les régions, les collectivités et le secteur privé.
Dans un monde où l’eau devient un déterminant stratégique comparable à l’énergie, cette capacité d’anticipation constitue une rupture majeure.
Désormais, le pays s’est doté d’un arsenal de planification rare dans la région : des plans directeurs pour chaque bassin hydraulique à l’horizon 2050 et un Plan national de l’eau qui impose cohérence et coordination entre l’État, les régions, les collectivités et le secteur privé.
Dans un monde où l’eau devient un déterminant stratégique comparable à l’énergie, cette capacité d’anticipation constitue une rupture majeure.
Innovation, sobriété, gouvernance : la nouvelle équation hydrique
La crise actuelle n’est pas l’effet d’un mauvais cycle. Elle marque une transition durable où l’ingéniosité est une obligation.
Le Maroc explore ainsi la réutilisation massive des eaux usées, la numérisation des réseaux, l’adaptation de l’agriculture, la maîtrise de la demande et la promotion de solutions hybrides.
Le triptyque “eau–énergie–alimentation”, au cœur de la stratégie exposée, témoigne de cette approche systémique : l’eau n’est plus un isolat technique, mais une matrice reliant sécurité alimentaire, transition énergétique et développement territorial.
Le Maroc explore ainsi la réutilisation massive des eaux usées, la numérisation des réseaux, l’adaptation de l’agriculture, la maîtrise de la demande et la promotion de solutions hybrides.
Le triptyque “eau–énergie–alimentation”, au cœur de la stratégie exposée, témoigne de cette approche systémique : l’eau n’est plus un isolat technique, mais une matrice reliant sécurité alimentaire, transition énergétique et développement territorial.
Marrakech, capitale mondiale d’un enjeu global
Le Congrès Mondial de l’Eau n’est pas un simple rendez-vous de spécialistes.
C’est une scène où se joue une part de la diplomatie de demain. Pendant plusieurs jours, experts, ministres, chercheurs, ONG et acteurs privés échangeront plus de 140 sessions techniques, panels ministériels et expositions dédiées aux technologies émergentes.
Au terme de ces travaux, la Déclaration de Marrakech cherchera à sceller un pacte mondial : rapprocher la science de la décision politique, accélérer la mobilisation internationale et faire de l’eau un domaine d’action, non de fatalité.
C’est une scène où se joue une part de la diplomatie de demain. Pendant plusieurs jours, experts, ministres, chercheurs, ONG et acteurs privés échangeront plus de 140 sessions techniques, panels ministériels et expositions dédiées aux technologies émergentes.
Au terme de ces travaux, la Déclaration de Marrakech cherchera à sceller un pacte mondial : rapprocher la science de la décision politique, accélérer la mobilisation internationale et faire de l’eau un domaine d’action, non de fatalité.
Un pays qui choisit l’audace
Face au changement climatique, l’hésitation est un luxe. Le Maroc a choisi l’audace, la cohérence et la projection. Un choix rare à l’heure où beaucoup de pays gèrent encore l’eau dans l’urgence.
Le Royaume trace une voie singulière : celle d’une nation qui transforme ses vulnérabilités en leviers, et ses contraintes en opportunités. Marrakech en est aujourd’hui la vitrine ; demain, peut-être, un modèle.
Par Saïd Temsamani
Le Royaume trace une voie singulière : celle d’une nation qui transforme ses vulnérabilités en leviers, et ses contraintes en opportunités. Marrakech en est aujourd’hui la vitrine ; demain, peut-être, un modèle.
Par Saïd Temsamani