Une reconnaissance symbolique !?
Alors que la France va être le 154e pays à reconnaître l’État de Palestine, après le Royaume-Uni, le Canada , l’Australie et le Portugal ce dimanche, des voix s’élèvent pour mettre en garde contre des reconnaissances « sèches », sans sanctions contre Israël.
Après avoir promis durant des années de franchir le pas « le moment venu », la France doit reconnaître l’État de Palestine, ce lundi à New York. Un aboutissement et l'histoire d'un basculement, d’une longue hésitation d’Emmanuel Macron et une victoire au goût amer pour la cause palestinienne.
La reconnaissance par la France de la Palestine est une étape nécessaire comme préalable à la fin de la guerre, assure Emmanuel Macron qui a résisté aux pressions qu'il a subi , celles de Netanyahou et des juifs de France.
Après avoir promis durant des années de franchir le pas « le moment venu », la France doit reconnaître l’État de Palestine, ce lundi à New York. Un aboutissement et l'histoire d'un basculement, d’une longue hésitation d’Emmanuel Macron et une victoire au goût amer pour la cause palestinienne.
La reconnaissance par la France de la Palestine est une étape nécessaire comme préalable à la fin de la guerre, assure Emmanuel Macron qui a résisté aux pressions qu'il a subi , celles de Netanyahou et des juifs de France.
"Si nous voulons arrêter cette guerre, le processus de reconnaissance de l'Etat palestinien est une condition préalable", a défendu dimanche Emmanuel Macron le président de la République française, dans une interview au média américain CBS
Mais , en l’absence de mesures fortes de rétorsion contre Israël , elle restera lettre morte. En n’empêchant en rien la guerre génocidaire de se poursuivre, elle laisse patente la question de la responsabilité, et donc de la complicité de Paris.
Sur le chemin des sanctions, les européens avancent en ordre dispersé car certains pays qui ont reconnu la Palestine sont également complices du génocide en cours.
Sur le front juridique, la bataille fait rage contre les pays qui fournissent des armes à Israël. avec un recours judiciaire contre la France pour passivité et complicité de génocide
A défaut de pouvoir influer sur le cours de la guerre menée à Gaza par l’armée israélienne, des associations mobilisées pour la défense des droits des Palestiniens s’attaquent à l’Etat français, accusé de passivité.
Dans le cadre d’une démarche inédite, l’association Juristes pour le respect du droit international (Jurdi) a introduit un recours indemnitaire de plein contentieux au tribunal administratif de Paris le 1er septembre.
Cette demande, sans précédent , vise à faire constater par la justice « la carence de l’Etat du fait de ses manquements à ses obligations résultant de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948 », selon les termes du recours rédigé par William Bourdon et Vincent Brengarth.
Le texte s’appuie sur la constatation, dès janvier 2024, par la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye d’un « risque plausible de génocide » à Gaza et de l’obligation faite à Israël de prendre des mesures pour l’éviter, mais aussi aux autres pays de ne pas s’en rendre complice et de le prévenir dans la mesure de leurs moyens.
Par ailleurs, dans le cadre d’une plainte du Nicaragua contre l’Allemagne pour complicité de génocide à Gaza, la CIJ a estimé, au printemps 2024, « important de rappeler à tous les Etats , les obligations internationales qui leur incombent en ce qui concerne le transfert d’armes à des parties à un conflit armé, afin d’éviter le risque que ces armes soient utilisées pour commettre des violations des conventions susmentionnées », dont la Convention sur la prévention du génocide.
Comme le précise la CIJ, l’obligation qui résulte de la convention de 1948 est « une obligation de comportement et non de résultat ».
L’Etat tiers a aussi obligation de « ne pas porter aide et assistance » à la commission d’actes de génocide, notamment en mettant fin à des transferts d’armes et en évitant de renforcer les capacités militaires de la partie commettant les actes de génocide !
Sur le chemin des sanctions, les européens avancent en ordre dispersé car certains pays qui ont reconnu la Palestine sont également complices du génocide en cours.
Sur le front juridique, la bataille fait rage contre les pays qui fournissent des armes à Israël. avec un recours judiciaire contre la France pour passivité et complicité de génocide
A défaut de pouvoir influer sur le cours de la guerre menée à Gaza par l’armée israélienne, des associations mobilisées pour la défense des droits des Palestiniens s’attaquent à l’Etat français, accusé de passivité.
Dans le cadre d’une démarche inédite, l’association Juristes pour le respect du droit international (Jurdi) a introduit un recours indemnitaire de plein contentieux au tribunal administratif de Paris le 1er septembre.
Cette demande, sans précédent , vise à faire constater par la justice « la carence de l’Etat du fait de ses manquements à ses obligations résultant de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948 », selon les termes du recours rédigé par William Bourdon et Vincent Brengarth.
Le texte s’appuie sur la constatation, dès janvier 2024, par la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye d’un « risque plausible de génocide » à Gaza et de l’obligation faite à Israël de prendre des mesures pour l’éviter, mais aussi aux autres pays de ne pas s’en rendre complice et de le prévenir dans la mesure de leurs moyens.
Par ailleurs, dans le cadre d’une plainte du Nicaragua contre l’Allemagne pour complicité de génocide à Gaza, la CIJ a estimé, au printemps 2024, « important de rappeler à tous les Etats , les obligations internationales qui leur incombent en ce qui concerne le transfert d’armes à des parties à un conflit armé, afin d’éviter le risque que ces armes soient utilisées pour commettre des violations des conventions susmentionnées », dont la Convention sur la prévention du génocide.
Comme le précise la CIJ, l’obligation qui résulte de la convention de 1948 est « une obligation de comportement et non de résultat ».
L’Etat tiers a aussi obligation de « ne pas porter aide et assistance » à la commission d’actes de génocide, notamment en mettant fin à des transferts d’armes et en évitant de renforcer les capacités militaires de la partie commettant les actes de génocide !
Seules des sanctions contre Tel-Aviv pourront contrer le projet messianique et raciste de Netanyahou et de Trump ! oui , mais comment mettre en échec la Maison Blanche et son allié sioniste !?
Pas de sanctions, pas de paix !
Il est permis, vu le caractère cynique de la géopolitique du désordre mondial, de penser que les alliés historiques d'Israël qui ont reconnu la Palestine ne l'ont fait que pour avoir un moyen de pression sur la Maison Blanche sur des dossiers comme les taxes ou l'Ukraine !
Permis de tuer !
Seules des sanctions contre Tel-Aviv pourront contrer le projet messianique et raciste de Netanyahou et de Trump ! oui , mais comment mettre en échec la Maison Blanche et son allié sioniste !?
Et tant que les États-Unis continueront à imposer leur volonté de cow-boys sans foi ni loi , il n'y a aucun risque ni aucune chance de changement. Il y a juste que l'ONU peut toujours expulser américains et israéliens du moment que ces deux pays violent sans arrêt la charte des Nations-unies !
Il y a un autre chemin , que tous les autres pays décident de créer une nouvelle instance et un nouveau conseil de sécurité loin de New-York car apparemment celui qui existe est taillé sur mesure depuis la fin de la seconde guerre mondiale pour garantir l'impunité aux criminels et assassins d'enfants de Tel-Aviv !
Histoire de réinventer un nouvel ordre mondial avec des acteurs respectueux du droit international et du sens de la justice.Un ordre mondial où Israël n'aurait pas un permis de tuer et un chèque en blanc garantissant l'impunité !
La seule fois où la Maison Blanche a consenti à un cessez-le-feu , c'était il y a quelques mois, lors de la guerre des douze jours entre l'Iran et Israël juste parce que Tel-Aviv n'avait plus de missiles et qu'elle n'arrivait pas à intercepter ceux qui venaient de Téhéran !
Il se peut également que le soutien américain à Israël ne soit en train de s'éroder car l'Amérique a trop perdu avec l'hostilité guerrière de Tel-Aviv .
L'Amérique a perdu le peu de crédibilité qui lui restait dans la région et cela va se traduire par une perte d'influence au Moyen-Orient et dans le monde !
Et la récente visite de Donald Trump à Londres laisse penser que Washington cherche à retrouver un allié stratégique avec une relation spéciale .
Le fossé entre citoyens et gouvernement !
Longtemps considérée comme acquise , l'opinion publique américaine est en train de basculer. En effet, 53 % des Américains ont aujourd’hui une opinion défavorable d’Israël , contre 42 % en 2022. Et 43 % estiment que l’État hébreu commet un génocide à Gaza.
Sans oublier ceux qui manifestent dans les rues car ils ne veulent pas que l'argent de leurs impôts servent à financer les guerres d'Israël et en l'occurrence à payer la facture du génocide.. Ce glissement s'explique par le fait que le soutien évangélique, socle électoral traditionnel, s’effondre chez les jeunes générations.
Et la rhétorique qui assimile toute critique à de l’antisémitisme s’émousse, perdant sa capacité à protéger Israël des débats de fond
Si , par bonheur, le lien entre la Maison Blanche et Tel-Aviv venait à s'effriter, et la liaison sacrée entre Trump et Netanyahou vaciller, Israël se retrouverait face à une étrange solitude , un gouffre de haine aveugle voire face à un virage très douloureux.
Un nouvel ordre mondial !?
Les faucons de Tel-Aviv, ils sont tellement sanguinaires et en perpétuelle guerre contre tous leurs voisins comme contre le monde entier, que rien ne prouve qu'ils croient en Dieu ou en Jésus, ou qu'ils connaissent l'amour du prochain !
Par contre, pour la terre promise par Dieu au peuple élu, soit ils y croient dur comme fer soit ils s'en servent comme prétexte et alibi.!
Les israéliens sont désarçonnés et pris au dépourvu par ces alliés occidentaux qui ne les soutiennent plus, mais comme la capacité de nuisance du Mossad est terrifiante et comme il y a eu le 11 septembre, Charlie Hebdo et le Bataclan , il y a un risque désormais d'attentats dévastateurs chez les pays européens qui ont reconnu la Palestine ou qui ont pris des mesures contre Israël comme l'Espagne !
Voire même en Amérique car Tel-Aviv aimerait bien jeter dans le bourbier russe tous les pays européens qui ne la soutiennent plus.
En attendant, aujourd'hui, vu le désordre et la géopolitique du chaos, qui vont conduire droit vers un conflit mondial dévastateur , on se demande si un nouveau ordre mondial est encore possible !
Hafid FASSI FIHRI