"Autisto", le dernier long métrage de Jérôme Cohen-Olivar, présenté en avant-première au Festival du film francophone d’Angoulême, appartient à cette catégorie. Produit par Zhor Fassi-Fihri, ce film marocain explore un sujet rare et douloureux : l’autisme profond. À travers le regard de Malika, mère célibataire et serveuse à Casablanca, et son fils Adam, le réalisateur nous plonge dans une réalité où la solitude et la résilience s’entrelacent.
Zoom sur une œuvre hors normes
Avec Loubna Abidar dans le rôle principal, "Autisto" transcende les clichés. L’actrice, connue pour ses performances puissantes, incarne Malika avec une intensité brute. Son jeu est soutenu par Sam Kanater, gardien de cimetière mélancolique, et le jeune Youssef Bouguerra Ezzina, dont l’interprétation d’Adam bouleverse par sa justesse. Jérôme Cohen-Olivar, habitué aux récits fantastiques comme dans Kandisha, change de registre ici pour signer son œuvre la plus intime. La caméra, pudique et attentive, capte les silences et les éclats, tandis que la lumière sublime les nuits casablancaises, transformant les décors urbains en espaces presque spirituels.
Un accueil chargé d’émotion
À Angoulême, la réception a été marquée par une émotion palpable. Les spectateurs saluent le courage de porter à l’écran un sujet si peu abordé au Maroc. Sur les réseaux sociaux, les commentaires oscillent entre admiration et gratitude : "Enfin un film qui donne une voix à ces familles invisibles", écrit une internaute. La presse, elle aussi, applaudit l’audace du projet, même si certains critiques pointent les faiblesses techniques.
À voir absolument
Jérôme Cohen-Olivar transforme une douleur intime en un geste artistique et politique. À ceux qui cherchent un cinéma marocain audacieux, sincère et humain, "Autisto" est une invitation à écouter le cri du silence.
Zoom sur une œuvre hors normes
Avec Loubna Abidar dans le rôle principal, "Autisto" transcende les clichés. L’actrice, connue pour ses performances puissantes, incarne Malika avec une intensité brute. Son jeu est soutenu par Sam Kanater, gardien de cimetière mélancolique, et le jeune Youssef Bouguerra Ezzina, dont l’interprétation d’Adam bouleverse par sa justesse. Jérôme Cohen-Olivar, habitué aux récits fantastiques comme dans Kandisha, change de registre ici pour signer son œuvre la plus intime. La caméra, pudique et attentive, capte les silences et les éclats, tandis que la lumière sublime les nuits casablancaises, transformant les décors urbains en espaces presque spirituels.
Un accueil chargé d’émotion
À Angoulême, la réception a été marquée par une émotion palpable. Les spectateurs saluent le courage de porter à l’écran un sujet si peu abordé au Maroc. Sur les réseaux sociaux, les commentaires oscillent entre admiration et gratitude : "Enfin un film qui donne une voix à ces familles invisibles", écrit une internaute. La presse, elle aussi, applaudit l’audace du projet, même si certains critiques pointent les faiblesses techniques.
À voir absolument
Jérôme Cohen-Olivar transforme une douleur intime en un geste artistique et politique. À ceux qui cherchent un cinéma marocain audacieux, sincère et humain, "Autisto" est une invitation à écouter le cri du silence.