Le dernier long métrage de Jérôme Cohen-Olivar, «Autisto», présenté lors de la 25e édition du Festival national du film de Tanger, offre une immersion touchante dans la vie d'Adam (interprété par Youssef Bouguerra Ezzina), un jeune garçon autiste, et de sa mère Malika. À travers ce portrait intime, le réalisateur aborde les défis liés à l'autisme tout en révélant les tensions et les fragilités humaines qui en découlent.
Malika, brillamment interprétée par Loubna Abidar, jongle entre ses responsabilités de mère et son travail de serveuse dans un bar. Le critique de cinéma Abdelkrim Ouakrim souligne que «son interprétation, à la fois spontanée et profondément humaine, nous permet de comprendre ses humeurs et de pardonner ses erreurs envers son enfant et les autres.» La mère doit naviguer entre les sautes d'humeur d'Adam et les avances insistantes de son patron, qu'elle rejette avec détermination. Elle incarne une femme accablée par le poids du quotidien, aspirant à une vie personnelle sereine malgré les défis que pose la situation de son enfant.
Le film met également en avant Mahmoud, un ancien gardien de cimetière interprété par Ismail Abou-El-Kanater. Porté par un drame familial et une culpabilité persistante, Mahmoud voit dans sa rencontre avec Adam une opportunité de rédemption. Abdelkrim Ouakrim note que «il tisse avec l’enfant une relation qui dépasse le tangible pour atteindre une communication purement spirituelle.» Cette dimension spirituelle illustre comment l'autisme peut engendrer un lien silencieux mais profond entre ceux qui savent écouter.
Avec «Autisto», après ses précédents films Kandisha et Orchestre de minuit, Jérôme Cohen-Olivar confirme son talent pour créer des personnages authentiques et émouvants. Selon Ouakrim, «le réalisateur tisse son récit autour de personnages de chair et de sang, dont on suit les souffrances et les difficultés tout au long du film.»
Bien que le film présente des réussites indéniables, il n'est pas exempt de quelques longueurs et de passages moins maîtrisés, notamment lors d'un saut temporel dans le dernier tiers, qui perturbe légèrement le rythme dramatique. Les seconds rôles, tels que Sandia Tajeddine dans le rôle de l'amie de Malika, ajoutent profondeur et crédibilité à l'histoire. Abdelkrim Ouakrim souligne que le film «contient des moments de joie et d'empathie, et même d'espoir», offrant ainsi une vision nuancée de l'autisme et de ses impacts sur l'entourage.
«Autisto» se révèle être une œuvre émouvante et exigeante, capable de revisiter les clichés associés à l'autisme tout en offrant au spectateur une expérience profondément humaine, sensible et parfois spirituelle. Un film qui allie dureté et beauté, souffrance et tendresse, marquant une étape significative dans la filmographie de Jérôme Cohen-Olivar.
Malika, brillamment interprétée par Loubna Abidar, jongle entre ses responsabilités de mère et son travail de serveuse dans un bar. Le critique de cinéma Abdelkrim Ouakrim souligne que «son interprétation, à la fois spontanée et profondément humaine, nous permet de comprendre ses humeurs et de pardonner ses erreurs envers son enfant et les autres.» La mère doit naviguer entre les sautes d'humeur d'Adam et les avances insistantes de son patron, qu'elle rejette avec détermination. Elle incarne une femme accablée par le poids du quotidien, aspirant à une vie personnelle sereine malgré les défis que pose la situation de son enfant.
Le film met également en avant Mahmoud, un ancien gardien de cimetière interprété par Ismail Abou-El-Kanater. Porté par un drame familial et une culpabilité persistante, Mahmoud voit dans sa rencontre avec Adam une opportunité de rédemption. Abdelkrim Ouakrim note que «il tisse avec l’enfant une relation qui dépasse le tangible pour atteindre une communication purement spirituelle.» Cette dimension spirituelle illustre comment l'autisme peut engendrer un lien silencieux mais profond entre ceux qui savent écouter.
Avec «Autisto», après ses précédents films Kandisha et Orchestre de minuit, Jérôme Cohen-Olivar confirme son talent pour créer des personnages authentiques et émouvants. Selon Ouakrim, «le réalisateur tisse son récit autour de personnages de chair et de sang, dont on suit les souffrances et les difficultés tout au long du film.»
Bien que le film présente des réussites indéniables, il n'est pas exempt de quelques longueurs et de passages moins maîtrisés, notamment lors d'un saut temporel dans le dernier tiers, qui perturbe légèrement le rythme dramatique. Les seconds rôles, tels que Sandia Tajeddine dans le rôle de l'amie de Malika, ajoutent profondeur et crédibilité à l'histoire. Abdelkrim Ouakrim souligne que le film «contient des moments de joie et d'empathie, et même d'espoir», offrant ainsi une vision nuancée de l'autisme et de ses impacts sur l'entourage.
«Autisto» se révèle être une œuvre émouvante et exigeante, capable de revisiter les clichés associés à l'autisme tout en offrant au spectateur une expérience profondément humaine, sensible et parfois spirituelle. Un film qui allie dureté et beauté, souffrance et tendresse, marquant une étape significative dans la filmographie de Jérôme Cohen-Olivar.