BCIJ : Une nouvelle cellule terroriste démantelée à Tanger



Des opérations simultanées ont été menées la matinée du mercredi 06 octobre à Beni Makada et dans la commune rurale de Chrakat, permettant l’arrestation de 5 personnes soupçonnées de préparer des attaques terroristes.



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Les éléments du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) ont conduit une opération la matinée du mercredi 06 octobre à Tanger, qui a permis le démantèlement d’une cellule terroriste. Composé de 5 suspects, ce groupe aurait prêté allégeance à l’organisation terroriste de l’état islamique. 

 

Des arrestations coordonnées ont été effectués dans le quartier populaire de Beni Makada et dans la commune rurale de Chrakat, grâce à des informations fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST). Selon un communiqué du BCIJ, les éléments des forces spéciales ont été contraints à faire usage de grenades « flashbangs », lors de l’arrestation du présumé « émir » de la cellule, face à sa résistance. 

 

La perquisition, qui a suivi l’intervention des forces de sécurité, a permis la découverte de bouteilles et autres bidons, contenant de l’acide nitrique et d’autres produits chimiques suspects, en plus d’une quantité de clous et de fils électriques ou encore 6 bonbonnes de gaz (de petit formats). Le tout faisant partie des éléments permettant la fabrication de bombes artisanales. Les perquisitions ont également permis la saisie de drapeau de l’EI, de vêtements paramilitaires, d’armes blanches, en tout genre, et d’un portrait de « Adnane Abu Lwalid El Sahraouie », l’émir de l’EI au Sahel récemment éliminé par une opération spéciale menée par l’Armée française.  

 

Cette cellule a été démantelée alors qu’elle était en phase de recrutement pour renforcer ses rangs et que ses membres multiplié les achats de matériaux qui rentrent dans la composition de bombes artisanales. Toujours selon les informations fournies par la DGST au BCIJ, les membres de ce groupe comptaient effectuer des opérations terroristes ciblant les locaux et le personnel des forces de l’ordre, ainsi que d’autres endroits publics à grande affluence. « L’émir » de cette cellule aurait également eu divers contacts avec des membres de premier plan de l’organisation de l’EI au Sahel, pour obtenir des financements et s’assurer un approvisionnement en armes et autres équipements logistiques nécessaires à la mise en œuvre d’attaques terroristes.    


L'odj avec L'opinion 


 


Jeudi 7 Octobre 2021

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