Immatriculations 2025: recul léger, bascule accélérée vers l’électrifié
Selon l’ACEA, les immatriculations dans l’UE ont reculé de 0,7 % sur les sept premiers mois de 2025 par rapport à 2024, malgré un mois de juillet dynamique (+7,4 %) tiré par Volkswagen et Renault, tandis que Stellantis fléchissait. Tesla, en forte contre-performance (-40,2 %), voit sa part tomber à 0,7 % (1,3 % un an plus tôt), dépassée pour la première fois par le chinois BYD qui atteint 1,2 % après avoir plus que triplé ses volumes.
Le segment électrifié reste le moteur structurel de la demande: véhicules électriques à batterie (BEV) et hybrides rechargeables enregistrent leurs meilleures progressions respectives depuis août 2024 et janvier 2023. Plus d’un million de voitures électriques ont été immatriculées sur la période, et l’ensemble des motorisations électrifiées (hybrides simples inclus) représente désormais 59,8 % des immatriculations, contre 51,1 % en juillet 2024. L’Allemagne (+38,4 %), la Belgique (+17,6 %) et les Pays-Bas (+6,5 %) concentrent plus de 60 % des immatriculations BEV, consolidant un noyau de marché avancé.
Chez les groupes historiques, la pression opérationnelle s’intensifie: Volkswagen rationalise ses capacités et absorbe des coûts de restructuration tout en défendant ses marges face aux offres chinoises agressives. « La concurrence stimule l’innovation », souligne un porte-parole, estimant que les nouveaux entrants devront adapter produits et services aux normes européennes. Le volet géopolitique ajoute de l’incertitude: après l’imposition par Washington de droits à 27,5 % ramenés depuis à 15 % (application définitive en suspens), les constructeurs retardent certaines décisions d’investissement transatlantique. L’enjeu central demeure l’équilibre entre souveraineté industrielle, accès capital, maîtrise de la chaîne batterie et vitesse de décarbonation.
Le segment électrifié reste le moteur structurel de la demande: véhicules électriques à batterie (BEV) et hybrides rechargeables enregistrent leurs meilleures progressions respectives depuis août 2024 et janvier 2023. Plus d’un million de voitures électriques ont été immatriculées sur la période, et l’ensemble des motorisations électrifiées (hybrides simples inclus) représente désormais 59,8 % des immatriculations, contre 51,1 % en juillet 2024. L’Allemagne (+38,4 %), la Belgique (+17,6 %) et les Pays-Bas (+6,5 %) concentrent plus de 60 % des immatriculations BEV, consolidant un noyau de marché avancé.
Chez les groupes historiques, la pression opérationnelle s’intensifie: Volkswagen rationalise ses capacités et absorbe des coûts de restructuration tout en défendant ses marges face aux offres chinoises agressives. « La concurrence stimule l’innovation », souligne un porte-parole, estimant que les nouveaux entrants devront adapter produits et services aux normes européennes. Le volet géopolitique ajoute de l’incertitude: après l’imposition par Washington de droits à 27,5 % ramenés depuis à 15 % (application définitive en suspens), les constructeurs retardent certaines décisions d’investissement transatlantique. L’enjeu central demeure l’équilibre entre souveraineté industrielle, accès capital, maîtrise de la chaîne batterie et vitesse de décarbonation.