Lors de sa première réunion au titre de l’année 2024, tenue le mardi 19 mars, le Conseil de Bank Al-Maghrib jugeant que le niveau actuel de 3 % du taux directeur reste approprié pour renforcer l’ancrage des anticipations d’inflation et soutenir son retour à des niveaux en ligne avec l’objectif de stabilité des prix, décide d’opter pour le statu quo tout en continuant de suivre de près l’évolution de la conjoncture économique et de l’inflation.
Plusieurs autres facteurs tant endogènes qu’exogènes sont pris en considération pour, justement, justifier cette option.
D’abord, le constat d’une certaine résilience globale de l’économie mondiale en 2023, sur fond d’un resserrement monétaire, de tensions géopolitiques, ainsi que d’une atténuation, plus rapide que prévu, de pressions inflationnistes.
C’est d’ailleurs ce qui fait dire à Bank Al-Maghrib qu’au niveau national, après la décélération qu’elle aurait connue en 2023, la croissance non-agricole devrait s’améliorer graduellement, soutenue notamment par les investissements publics, alors que la production agricole continue de pâtir de la récurrence des sécheresses et de l’accentuation du stress hydrique.
Ensuite, le fait qu’après deux trimestres successifs de baisse, les anticipations d’inflation à moyen terme, telles qu’elles ressortent de l’enquête trimestrielle de BAM auprès des experts du secteur financier, ont connu une quasi-stabilité au premier trimestre de 2024.
Et ce, au moment où, de fortes incertitudes entourent les perspectives économiques et l’évolution de l’inflation en lien, au niveau international, avec les tensions géopolitiques et la tenue d’élections dans de nombreux pays et, au plan national, avec les conditions climatiques et le stress hydrique.
Plusieurs autres facteurs tant endogènes qu’exogènes sont pris en considération pour, justement, justifier cette option.
D’abord, le constat d’une certaine résilience globale de l’économie mondiale en 2023, sur fond d’un resserrement monétaire, de tensions géopolitiques, ainsi que d’une atténuation, plus rapide que prévu, de pressions inflationnistes.
C’est d’ailleurs ce qui fait dire à Bank Al-Maghrib qu’au niveau national, après la décélération qu’elle aurait connue en 2023, la croissance non-agricole devrait s’améliorer graduellement, soutenue notamment par les investissements publics, alors que la production agricole continue de pâtir de la récurrence des sécheresses et de l’accentuation du stress hydrique.
Ensuite, le fait qu’après deux trimestres successifs de baisse, les anticipations d’inflation à moyen terme, telles qu’elles ressortent de l’enquête trimestrielle de BAM auprès des experts du secteur financier, ont connu une quasi-stabilité au premier trimestre de 2024.
Et ce, au moment où, de fortes incertitudes entourent les perspectives économiques et l’évolution de l’inflation en lien, au niveau international, avec les tensions géopolitiques et la tenue d’élections dans de nombreux pays et, au plan national, avec les conditions climatiques et le stress hydrique.