
Dans un stade en fusion, Youssef Mehri a donné le ton dès l’entame avec un but aussi rapide qu’assassin. L’Algérie a été cueillie à froid, et n’a jamais vraiment réussi à se réchauffer. La CAF elle-même parle d’un « boulevard ouvert vers la finale » pour les Berkanis.
Le CSC, complètement déboussolé, subit les vagues offensives marocaines. À la 28e minute, Valère Paul Bassène double la mise et vient punir une domination écrasante. Mais Berkane ne compte pas s’arrêter là.
En seconde mi-temps, l’inévitable Oussama Lamlioui monte en puissance. À la 54e, il claque le troisième but avec la sérénité d’un vieux briscard. Et comme si ça ne suffisait pas, le même Lamlioui scelle l’affaire en plantant le quatrième, laissant les Constantinois au bord de la rupture psychologique.
Pour la CAF, pas de doute : “Constantine aura besoin d’un exploit monumental au match retour” au stade Hamlaoui. Berkane, en pleine confiance, peut aborder ce déplacement avec sérénité, les yeux rivés sur une nouvelle finale continentale.
Ce match, c’était plus qu’un score. C’était un message envoyé à toute l’Afrique : la RSB est bien décidée à s’installer parmi les grands du continent. Et comme on dit chez nous, « اللي دارها بيده، يفكها بسيفو » – Constantine est prévenu : le retour ne sera pas une balade.
Avec une telle démonstration de force, Berkane a déjà un pied et demi en finale. Si le retour en Algérie réserve toujours son lot de surprises, difficile d’imaginer une RSB aussi concentrée lâcher l’affaire. À ce rythme-là, même le café du coin s’apprête déjà à sortir les drapeaux orange pour la finale !