Dans son communiqué officiel, la CAF précise qu’elle ne fera « aucun autre commentaire tant que l’enquête n’est pas finalisée ».
Cette décision intervient alors que l’Algérie a adopté, dès le début du tournoi, une attitude jugée provocatrice envers le pays hôte, le Maroc. Sur les supports de communication de la Fédération algérienne, la mention « Maroc 2024 » avait été volontairement supprimée, un geste hautement symbolique.
Lors de la première conférence de presse du sélectionneur algérien Farid Benstiti, le logo de Royal Air Maroc figurait sur le panneau des sponsors, mais sa diffusion sur la télévision publique algérienne montrait un panneau retouché, le logo ayant été remplacé par celui d’un autre sponsor.
Sur le terrain, le procédé a été poussé plus loin : l’écusson de la Fédération royale marocaine de football, présent sur le banc de touche, a été dissimulé, et les images diffusées ont été soigneusement cadrées pour éviter toute référence visuelle au pays organisateur.
Ce comportement, assimilé à une tentative d’effacement méthodique du Maroc lors d’une compétition censée incarner les valeurs de l’unité africaine, est au cœur de l’enquête ouverte par la CAF.