Les automobilistes pris en otage par des prix injustifiés
Cette modeste baisse contraste fortement avec le prix moyen du litre de gasoil sur le marché international, qui ne dépassait pas 4,87 dirhams, et celui de l'essence, autour de 4,63 dirhams en avril. El Houssine El Yamani, un leader syndical du secteur pétrolier, souligne que si l'ancienne méthode de calcul, en vigueur avant la libéralisation en 2015, était toujours appliquée, les prix devraient être bien en dessous de 9,09 dirhams pour le gasoil et 10,59 dirhams pour l'essence. Il qualifie les écarts de « profits illégitimes » et critique le manque d'importations de pétrole russe, qui pourraient offrir des prix plus compétitifs.
Les marges bénéficiaires des distributeurs restent également sous le feu des critiques. Le Conseil de la concurrence a récemment révélé que le coût d'achat représente 54 % du prix final du gasoil, tandis que les taxes pèsent 31 %. Pour l'essence, la part du coût d'achat est de 46 %, mais les taxes grimpent à 38 %. Ces marges, qui atteignent environ 15 % pour le gasoil et 16 % pour l'essence, sont jugées excessives par rapport aux standards internationaux, où la marge globale ne dépasse généralement pas 5 %.
Les marges bénéficiaires des distributeurs restent également sous le feu des critiques. Le Conseil de la concurrence a récemment révélé que le coût d'achat représente 54 % du prix final du gasoil, tandis que les taxes pèsent 31 %. Pour l'essence, la part du coût d'achat est de 46 %, mais les taxes grimpent à 38 %. Ces marges, qui atteignent environ 15 % pour le gasoil et 16 % pour l'essence, sont jugées excessives par rapport aux standards internationaux, où la marge globale ne dépasse généralement pas 5 %.