Les travaux de la nouvelle autoroute continentale reliant Casablanca à Rabat ont officiellement commencé. Sur l’un des corridors les plus fréquentés du pays, le projet vise à fluidifier le trafic, sécuriser les déplacements et soutenir l’activité économique, au prix d’un chantier qui devra être finement maîtrisé.
Deux métropoles, un nouvel axe
Le lancement des travaux de l’autoroute continentale Casablanca–Rabat marque une étape importante dans la stratégie d’infrastructures du Maroc. L’axe entre les deux métropoles concentre une part majeure des flux quotidiens : trajets domicile-travail, transport de marchandises, liaisons administratives et économiques. Dans la pratique, cette densité se traduit par des ralentissements fréquents, une pression sur les routes existantes et des coûts indirects élevés, en temps perdu comme en consommation de carburant.
L’objectif affiché est clair : offrir une alternative capable d’absorber une partie du trafic, de réduire la congestion et d’améliorer la fiabilité des temps de parcours. Une nouvelle autoroute modifie les comportements de mobilité, en réorganisant les itinéraires de transit et en renforçant la connectivité entre zones d’activités, plateformes logistiques et périphéries urbaines. Elle peut également contribuer à la sécurité routière en diminuant l’exposition aux axes secondaires surchargés, à condition que la conception, la signalisation et l’entretien suivent.
Au-delà de la circulation, le projet est porté par une promesse économique. Un corridor plus fluide facilite les échanges entre Casablanca, cœur économique, et Rabat, capitale administrative, tout en soutenant les communes traversées. Les entreprises sont sensibles à la régularité des livraisons et à la prévisibilité des déplacements : toute amélioration de l’accessibilité peut se traduire par des gains de productivité. Les effets peuvent aussi toucher l’emploi, via l’activité du chantier lui-même et la dynamique d’investissement qu’une infrastructure majeure peut déclencher autour des échangeurs.
Reste que l’ouverture d’un grand chantier s’accompagne de défis immédiats. Les travaux risquent de perturber temporairement la circulation locale, de générer des nuisances sonores et de soulever des questions d’emprises foncières. L’acceptabilité sociale dépendra de la qualité de l’information, de la gestion des déviations et de la capacité à limiter l’impact sur les riverains et l’environnement. La réussite se mesure autant à l’ouvrage final qu’à la manière dont il aura été construit.
Ce chantier s’inscrit enfin dans une transformation plus large de la mobilité, où l’autoroute seule ne suffit pas. La performance durable entre Casablanca et Rabat dépend aussi du rail, des transports publics et de l’aménagement urbain. L’autoroute continentale pourrait devenir une pièce maîtresse du dispositif, à condition d’être articulée à une vision d’ensemble plutôt qu’à une réponse unique à la congestion.
L’objectif affiché est clair : offrir une alternative capable d’absorber une partie du trafic, de réduire la congestion et d’améliorer la fiabilité des temps de parcours. Une nouvelle autoroute modifie les comportements de mobilité, en réorganisant les itinéraires de transit et en renforçant la connectivité entre zones d’activités, plateformes logistiques et périphéries urbaines. Elle peut également contribuer à la sécurité routière en diminuant l’exposition aux axes secondaires surchargés, à condition que la conception, la signalisation et l’entretien suivent.
Au-delà de la circulation, le projet est porté par une promesse économique. Un corridor plus fluide facilite les échanges entre Casablanca, cœur économique, et Rabat, capitale administrative, tout en soutenant les communes traversées. Les entreprises sont sensibles à la régularité des livraisons et à la prévisibilité des déplacements : toute amélioration de l’accessibilité peut se traduire par des gains de productivité. Les effets peuvent aussi toucher l’emploi, via l’activité du chantier lui-même et la dynamique d’investissement qu’une infrastructure majeure peut déclencher autour des échangeurs.
Reste que l’ouverture d’un grand chantier s’accompagne de défis immédiats. Les travaux risquent de perturber temporairement la circulation locale, de générer des nuisances sonores et de soulever des questions d’emprises foncières. L’acceptabilité sociale dépendra de la qualité de l’information, de la gestion des déviations et de la capacité à limiter l’impact sur les riverains et l’environnement. La réussite se mesure autant à l’ouvrage final qu’à la manière dont il aura été construit.
Ce chantier s’inscrit enfin dans une transformation plus large de la mobilité, où l’autoroute seule ne suffit pas. La performance durable entre Casablanca et Rabat dépend aussi du rail, des transports publics et de l’aménagement urbain. L’autoroute continentale pourrait devenir une pièce maîtresse du dispositif, à condition d’être articulée à une vision d’ensemble plutôt qu’à une réponse unique à la congestion.