Ces PFE que je déteste

Episode #4 : Ghita Khalidi dans une chronique sur le divan




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Ah, Le PFE, ce projet qui semble aussi complexe qu'une équation mathématique et aussi mystérieux qu'une formule chimique. Mais pas de panique
 
 Aujourd’hui, nous allons explorer les joies et les peines du PFE, le tout enrobé d'une bonne dose d'humour.
Tout d'abord, le PFE est une aventure à part entière. C'est comme un voyage dans le pays des connaissances, mais avec beaucoup plus de cafés et beaucoup moins de sommeil. 
 
Le PFE, c'est un peu comme un marathon mental. Tu te lances dans une course folle, sans trop savoir où tu vas ni comment tu vas y arriver. Et à chaque étape, il y a des obstacles qui se dressent devant toi. Les premiers jours, tu te sens motivé, prêt à tout dévorer sur ton sujet de recherche. Tu te sens comme un super-héros prêt à sauver le monde de l'ennui universitaire.

Mais très vite, la réalité te rattrape. Tu te retrouves face à des articles scientifiques aux noms aussi incompréhensibles que les conversations  entre mathématiciens. Tu te sens perdu, tu as l'impression de lire du chinois alors que tu es censé être en mathématique ou littérature
 
Mais le PFE, ce n'est pas que et des recherches interminables. C'est aussi l'occasion de faire preuve de créativité. Vous pouvez enfin laisser libre cours à votre imagination débordante et proposer des idées révolutionnaires.

"Et si on construisait une machine à voyager dans le temps pour résoudre les problèmes du monde ?" ou "Et si on inventait un robot qui peut plier les chaussettes ?".

Oui, le PFE est le moment où les rêves les plus fous peuvent devenir réalité, du moins sur papier.

 Et puis vient le moment où tu dois commencer à écrire ton rapport. Tu passes des heures à essayer de rédiger une introduction qui claque, mais tu finis toujours par écrire : "Dans cette étude, nous allons étudier...".

Wow, quelle originalité ! Et bien sûr, il y a toujours ce moment de panique où tu te rends compte que tu as oublié de sauvegarder ton travail et que ton ordinateur décide de faire une mise à jour surprise. Merci Windows, vraiment, merci.
 
Et puis vient le jour J , le jour de la soutenance. Vous avez travaillé dur, vous avez surmonté les obstacles, et maintenant vous êtes là, debout devant un jury d'enseignants, prêt à présenter votre chef-d'œuvre. Votre cœur bat d’une vitesse, vos mains sont moites, et soudainement vous oubliez votre propre nom. C'est comme si vous étiez dans un épisode de Game of Thrones, mais sans les dragons. 
 
 Malgré tous ces moments de stress et de confusion, le PFE reste une expérience inoubliable. Il vous permet de repousser vos limites, d'apprendre de nouvelles choses et de découvrir de nouvelles  compétences
Mais  surtout, il vous donne une belle histoire à raconter lors des soirées entre étudiants, où chacun rivalise d'anecdotes plus folles les unes que les autres.

Finalement, j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer

c’est une bonne nouvelle pour les prochaines promotions mais pas pour nous “ génération de PFE ”
Mais je pense que le Maroc  se prépare à dire adieu au PFE et à accueillir un avenir sans stress universitaire.
 
Adieu, les nuits blanches à se battre avec notre code source, en priant pour que notre programme fonctionne au moins une fois !

Adieu les listes de bibliographie, adieu les soutenances
Vous aussi adieu!
 
À la prochaine chronique toujours sur L’ODJ Média
 


Dimanche 28 Mai 2023

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