En retrait du Doge !
Clap de fin ce mercredi 28 mai pour la mission du milliardaire au sein du gouvernement de Donald Trump
Le divorce semble, en effect , consommé entre Donald Trump et Elon Musk., quelques jours après le passage à la Chambre des représentants de la "grande et belle loi budgétaire" du président américain, le multimilliardaire l'a vertement critiquée..
Il y a quatre mois, Elon Musk avait été placé au DOGE, le département pour l’efficacité gouvernementale. Avec ses mises en scène théâtrales, tronçonneuse à la main, le Sud-Africain avait promis 2000 milliards de dollars d’économies pour le budget fédéral.
Un objectif qui avait rapidement été diminué de moitié. Finalement, le bilan est bien moins élevé que prévu : il est parti ce mercredi en catimini, avec un bilan mitigé, estimé à 150 milliards de dollars d’économies. Un chiffre qui pourrait même avoir été gonflé, selon plusieurs médias américains.
S’il fait ses valises en milieu de semaine, cela n’est pas par hasard. Au-delà de 130 jours en poste, Elon Musk aurait dû passer devant le Congrès pour publier ses comptes et remplir des obligations de contrôle et de transparence. Un rendez-vous peu apprécié du patron de Tesla, qui souhaite désormais se concentrer sur ses entreprises.
Dans une publication partagée sur X ce week-end, il a affiché sa volonté de revoir ses priorités !
«Déçu» par le projet de loi de Donald Trump
Si la date de son départ est désormais actée, le fantasque milliardaire avait déjà signalé son intention de prendre du recul par rapport au DOGE. Le 20 mai, il avait annoncé consacrer seulement un jour ou deux à son poste politique. Déjà, depuis plusieurs semaines, il était beaucoup moins visible aux côtés de Donald Trump. Il y avait aussi de l’eau dans le gaz entre l’entourage du président américain et Elon Musk.
Début avril, le propriétaire de SpaceX avait critiqué ouvertement l’architecte des droits de douane, Peter Navarro, le traitant de «crétin», derrière la politique de droits de douane de Donald Trump.Mardi, Elon Musk a franchi la ligne rouge.
Dans une interview accordée à CBS Sunday Morning, il s’est dit «déçu» par le «grand et beau projet de loi» de Donald Trump, intitulé «Big and Beautiful Bill». Ce texte, qui doit encore être étudié au Sénat, prévoit notamment la prolongation des baisses d’impôts entamées lors du premier mandat du président américain.
Elon Musk critique ainsi ouvertement la politique intérieure de l’Administration Trump : «J’ai été déçu de voir le projet de loi sur les dépenses, franchement, qui augmente le déficit budgétaire, au lieu de le réduire, et qui sape le travail accompli par l’équipe du DOGE». Selon le Congressional Budget Office, ce projet de loi augmenterait le déficit de 3800 milliards de dollars d’ici 2034.
"J'ai été déçu de voir l'énorme projet de loi sur les dépenses, franchement, qui augmente le déficit budgétaire, au lieu de le réduire, et qui sape le travail de l'équipe du DOGE", a-t-il déclaré à la chaîne CBS"Je pense qu'un projet de loi peut être grand ou beau mais je ne sais pas s'il peut être les deux à la fois", a-t-il ajouté en référence au surnom donné par le locataire de la Maison Blanche à son mégaprojet législatif.
C'est un nouveau désaccord de fond entre l'homme d'affaires et Donald Trump. En avril déjà, Elon Musk avait plaidé pour la mise en place d'une zone de libre-échange entre l'Europe et les Etats-Unis, à rebours de la stratégie de guerre commerciale souhaitée par la Maison Blanche.
Le texte, qui doit désormais passer entre les mains des sénateurs, prévoit d'abord d'étendre les gigantesques crédits d'impôt datant de son premier mandat et qui arrivent à expiration à la fin de l'année.
Pour compenser en partie le creusement du déficit que provoquerait cette prolongation des crédits d'impôts, les républicains ont prévu d'importantes coupes dans certaines dépenses publiques et notamment Medicaid, l'assurance santé dont dépendent plus de 70 millions d'Américains aux revenus modestes
Cependant, le bureau du budget du Congrès, une agence parlementaire non-partisane, estime que les dispositions fiscales du projet de loi augmenteraient le déficit de près de 4.000 milliards de dollars sur la prochaine décennie.
Un effet qui va donc à l'encontre de l'objectif fixé par la Commission pour l'efficacité gouvernementale (Doge) que dirigeait Elon Musk. En trois mois, le Doge a dissout plusieurs agences publiques, supprimé des emplois de fonctionnaires fédéraux par milliers et taillé dans les subventions fédérales, réduisant les dépenses fédérales de 160 milliards de dollars.
Un chiffre toutefois bien inférieur à l'objectif initial, fixe à 2.000 milliards de dollars.Elon Musk, dont l'image publique s'est détériorée, a prévenu qu'il allait à présent se concentrer davantage sur son entreprise automobile en difficulté, Tesla. Les ventes ont baissé et des concessions Tesla ont été vandalisées et cibles de manifestations, aux Etats-Unis et ailleurs.
L'expérience Doge n'a pas été "très amusante", concédait le multimilliardaire début mai. Sa commission devait initialement fonctionner jusqu'au 4 juillet 2026, mais il a affirmé que l'effort pourrait se poursuivre tout au long des quatre années du mandat de Donald Trump.
S’il fait ses valises en milieu de semaine, cela n’est pas par hasard. Au-delà de 130 jours en poste au DOGE, le milliardaire aurait dû passer devant le Congrès pour publier ses comptes et remplir des obligations de contrôle et de transparence.
Le divorce semble, en effect , consommé entre Donald Trump et Elon Musk., quelques jours après le passage à la Chambre des représentants de la "grande et belle loi budgétaire" du président américain, le multimilliardaire l'a vertement critiquée..
Il y a quatre mois, Elon Musk avait été placé au DOGE, le département pour l’efficacité gouvernementale. Avec ses mises en scène théâtrales, tronçonneuse à la main, le Sud-Africain avait promis 2000 milliards de dollars d’économies pour le budget fédéral.
Un objectif qui avait rapidement été diminué de moitié. Finalement, le bilan est bien moins élevé que prévu : il est parti ce mercredi en catimini, avec un bilan mitigé, estimé à 150 milliards de dollars d’économies. Un chiffre qui pourrait même avoir été gonflé, selon plusieurs médias américains.
S’il fait ses valises en milieu de semaine, cela n’est pas par hasard. Au-delà de 130 jours en poste, Elon Musk aurait dû passer devant le Congrès pour publier ses comptes et remplir des obligations de contrôle et de transparence. Un rendez-vous peu apprécié du patron de Tesla, qui souhaite désormais se concentrer sur ses entreprises.
Dans une publication partagée sur X ce week-end, il a affiché sa volonté de revoir ses priorités !
«Déçu» par le projet de loi de Donald Trump
Si la date de son départ est désormais actée, le fantasque milliardaire avait déjà signalé son intention de prendre du recul par rapport au DOGE. Le 20 mai, il avait annoncé consacrer seulement un jour ou deux à son poste politique. Déjà, depuis plusieurs semaines, il était beaucoup moins visible aux côtés de Donald Trump. Il y avait aussi de l’eau dans le gaz entre l’entourage du président américain et Elon Musk.
Début avril, le propriétaire de SpaceX avait critiqué ouvertement l’architecte des droits de douane, Peter Navarro, le traitant de «crétin», derrière la politique de droits de douane de Donald Trump.Mardi, Elon Musk a franchi la ligne rouge.
Dans une interview accordée à CBS Sunday Morning, il s’est dit «déçu» par le «grand et beau projet de loi» de Donald Trump, intitulé «Big and Beautiful Bill». Ce texte, qui doit encore être étudié au Sénat, prévoit notamment la prolongation des baisses d’impôts entamées lors du premier mandat du président américain.
Elon Musk critique ainsi ouvertement la politique intérieure de l’Administration Trump : «J’ai été déçu de voir le projet de loi sur les dépenses, franchement, qui augmente le déficit budgétaire, au lieu de le réduire, et qui sape le travail accompli par l’équipe du DOGE». Selon le Congressional Budget Office, ce projet de loi augmenterait le déficit de 3800 milliards de dollars d’ici 2034.
"J'ai été déçu de voir l'énorme projet de loi sur les dépenses, franchement, qui augmente le déficit budgétaire, au lieu de le réduire, et qui sape le travail de l'équipe du DOGE", a-t-il déclaré à la chaîne CBS"Je pense qu'un projet de loi peut être grand ou beau mais je ne sais pas s'il peut être les deux à la fois", a-t-il ajouté en référence au surnom donné par le locataire de la Maison Blanche à son mégaprojet législatif.
C'est un nouveau désaccord de fond entre l'homme d'affaires et Donald Trump. En avril déjà, Elon Musk avait plaidé pour la mise en place d'une zone de libre-échange entre l'Europe et les Etats-Unis, à rebours de la stratégie de guerre commerciale souhaitée par la Maison Blanche.
Le texte, qui doit désormais passer entre les mains des sénateurs, prévoit d'abord d'étendre les gigantesques crédits d'impôt datant de son premier mandat et qui arrivent à expiration à la fin de l'année.
Pour compenser en partie le creusement du déficit que provoquerait cette prolongation des crédits d'impôts, les républicains ont prévu d'importantes coupes dans certaines dépenses publiques et notamment Medicaid, l'assurance santé dont dépendent plus de 70 millions d'Américains aux revenus modestes
Cependant, le bureau du budget du Congrès, une agence parlementaire non-partisane, estime que les dispositions fiscales du projet de loi augmenteraient le déficit de près de 4.000 milliards de dollars sur la prochaine décennie.
Un effet qui va donc à l'encontre de l'objectif fixé par la Commission pour l'efficacité gouvernementale (Doge) que dirigeait Elon Musk. En trois mois, le Doge a dissout plusieurs agences publiques, supprimé des emplois de fonctionnaires fédéraux par milliers et taillé dans les subventions fédérales, réduisant les dépenses fédérales de 160 milliards de dollars.
Un chiffre toutefois bien inférieur à l'objectif initial, fixe à 2.000 milliards de dollars.Elon Musk, dont l'image publique s'est détériorée, a prévenu qu'il allait à présent se concentrer davantage sur son entreprise automobile en difficulté, Tesla. Les ventes ont baissé et des concessions Tesla ont été vandalisées et cibles de manifestations, aux Etats-Unis et ailleurs.
L'expérience Doge n'a pas été "très amusante", concédait le multimilliardaire début mai. Sa commission devait initialement fonctionner jusqu'au 4 juillet 2026, mais il a affirmé que l'effort pourrait se poursuivre tout au long des quatre années du mandat de Donald Trump.
S’il fait ses valises en milieu de semaine, cela n’est pas par hasard. Au-delà de 130 jours en poste au DOGE, le milliardaire aurait dû passer devant le Congrès pour publier ses comptes et remplir des obligations de contrôle et de transparence.