De la nécessité d’un PLF plus audacieux




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« Pour que la Loi de finances 2021 instaure les conditions perceptibles d’une relance économique vigoureuse, d’une couverture sociale rassurante et d’une préservation soutenable des équilibres économiques et sociaux de notre pays ». L’AEI avait réagi, le 22 septembre 2020, à la note de cadrage du chef du gouvernement concernant le projet de loi de finances 2021. Elle avait alors proposé dix mesures urgentes à intégrer dans ledit projet en vue de soutenir notre tissu économique, sauvegarder l’emploi, préserver le pouvoir d’achat de nos concitoyens et préparer l’avenir de notre pays en agissant immédiatement et en investissant particulièrement dans la santé, la protection sociale et dans les transitions écologique et digitale. L’AEI avait également insisté sur la nécessité pour le gouvernement de bien définir le nouveau positionnement international de notre économie au regard des opportunités créées par le redéploiement en cours des chaînes de valeur internationales et plus particulièrement européennes et d’y mettre les moyens qu’il faut.

En effet, la crise sans précédent que nous vivons appelle le Gouvernement à adopter des mesures exceptionnelles et à déployer les moyens appropriés pour en réduire les effets. De louables intentions ont été annoncées en matière de relance économique, de couverture sociale, d’amélioration de la gouvernance du secteur public et de régularisation des activités informelles. Mais, le PLF présenté par le Gouvernement souffre d’un manque d’audace quant aux mesures et moyens mobilisés, d’une absence de ciblage des populations à soutenir et des activités à sauvegarder et d’une imprécision dans la programmation spatiale et temporelle devant traduire ces intentions en actions impactantes. Les mesures de relance économique et de couverture sociale doivent être massives et rapides pour 

donner les effets socioéconomiques escomptés.

C’est également le cas de la charte des investissements et de la réforme fiscale issue des assises de la fiscalité sur lesquelles le gouvernement a beaucoup investi pour améliorer l’environnement des affaires dans notre pays.

Encourager la régularisation des activités et emplois informels, moyennant une amnistie fiscale et sociale et l’accès aux programmes de financement en cours.

Nous comptons sur le gouvernement pour les prendre en considération dans la mouture finale de cette Loi de finances.


Rédigé par Abdellatif Maâzouz le Mardi 10 Novembre 2020 sur www.lopinion.ma  



Samedi 14 Novembre 2020

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