250 000 euros à rembourser :
Le 7 octobre 2025, le gouvernement australien a confirmé que Deloitte rembourserait une partie d’un contrat d’un montant de 440 000 dollars australiens (environ 251 000 €) portant sur la réalisation d’un rapport pour le Department of Employment and Workplace Relations (DEWR). Le document, consacré à l’automatisation des pénalités au sein du système d’aide sociale, a été épinglé pour l’utilisation d’outils d’intelligence artificielle générative ayant produit des erreurs substantielles.
L’affaire a éclaté après qu’un directeur du département de droit de la santé de l’université de Sydney a relevé de multiples incohérences, notamment des citations et références bibliographiques inexistantes. Certaines d’entre elles attribuaient à une professeure bien réelle des travaux totalement inventés, selon des révélations de l’Australian Financial Review.
Deloitte a reconnu le recours à une « chaîne d’outils basée sur un modèle de langage génératif (Azure OpenAI GPT-4o) ». Une version corrigée du rapport, long de 273 pages, a depuis été publiée, comportant « un petit nombre de corrections » visant à retirer les références non vérifiées et les notes de bas de page erronées. Le cabinet a indiqué qu’il rembourserait la « version finale » du contrat, sans préciser l’ampleur du remboursement.
Malgré ces irrégularités, le ministère du Travail australien estime que « le contenu de l’audit indépendant est préservé ». Les recommandations du rapport restent donc d’actualité, en dépit du recours initial à des contenus générés par IA et entachés d’hallucinations. Une position qui interroge sur les garde-fous méthodologiques et les standards de vérification attendus pour des travaux d’expertise d’un tel enjeu.
L’affaire a éclaté après qu’un directeur du département de droit de la santé de l’université de Sydney a relevé de multiples incohérences, notamment des citations et références bibliographiques inexistantes. Certaines d’entre elles attribuaient à une professeure bien réelle des travaux totalement inventés, selon des révélations de l’Australian Financial Review.
Deloitte a reconnu le recours à une « chaîne d’outils basée sur un modèle de langage génératif (Azure OpenAI GPT-4o) ». Une version corrigée du rapport, long de 273 pages, a depuis été publiée, comportant « un petit nombre de corrections » visant à retirer les références non vérifiées et les notes de bas de page erronées. Le cabinet a indiqué qu’il rembourserait la « version finale » du contrat, sans préciser l’ampleur du remboursement.
Malgré ces irrégularités, le ministère du Travail australien estime que « le contenu de l’audit indépendant est préservé ». Les recommandations du rapport restent donc d’actualité, en dépit du recours initial à des contenus générés par IA et entachés d’hallucinations. Une position qui interroge sur les garde-fous méthodologiques et les standards de vérification attendus pour des travaux d’expertise d’un tel enjeu.