La diaspora marocaine, forte de plus de 5 millions de personnes réparties dans plus de 100 pays, représente environ 10 % de la population totale du Maroc.
Cette communauté, principalement établie en Europe, en Amérique du Nord et au Moyen-Orient, entretient des liens culturels et économiques étroits avec le pays d'origine. Cette réalité se reflète dans une littérature diasporique riche et diversifiée, explorant les thèmes de l'identité, de l'exil et de l'appartenance.
Parmi les figures emblématiques, Laila Lalami, romancière maroco-américaine, s'est imposée sur la scène littéraire internationale avec des œuvres telles que The Moor's Account, finaliste du prix Pulitzer en 2015. Son écriture, en anglais, explore les complexités de l'identité et de l'histoire marocaine.
En Europe, Leïla Houari, installée en Belgique, a marqué la littérature francophone avec son roman Zeïda de nulle part, abordant les défis de l'immigration et du déracinement. Son engagement se manifeste également à travers des ateliers d'écriture destinés aux femmes et aux enfants issus de l'immigration.
Au Canada, Kamal Benkirane, poète et éditeur d'origine marocaine, œuvre pour la promotion des littératures francophones en Amérique du Nord. Fondateur de la maison d'édition électronique E-passerelle, il anime également des émissions littéraires et organise des événements culturels favorisant l'interculturalité.
Les institutions marocaines reconnaissent désormais l'importance de cette littérature diasporique. Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) soutient activement les jeunes écrivains de la diaspora, en organisant des rencontres et en facilitant la publication de leurs œuvres.
Le Salon international de l'édition et du livre (SIEL) de Rabat 2025 consacre une place significative à la diaspora marocaine, avec des lectures multilingues, des hommages à des figures telles que Driss Chraïbi, et des publications spéciales mettant en lumière les contributions littéraires de cette communauté.
Parmi les figures emblématiques, Laila Lalami, romancière maroco-américaine, s'est imposée sur la scène littéraire internationale avec des œuvres telles que The Moor's Account, finaliste du prix Pulitzer en 2015. Son écriture, en anglais, explore les complexités de l'identité et de l'histoire marocaine.
En Europe, Leïla Houari, installée en Belgique, a marqué la littérature francophone avec son roman Zeïda de nulle part, abordant les défis de l'immigration et du déracinement. Son engagement se manifeste également à travers des ateliers d'écriture destinés aux femmes et aux enfants issus de l'immigration.
Au Canada, Kamal Benkirane, poète et éditeur d'origine marocaine, œuvre pour la promotion des littératures francophones en Amérique du Nord. Fondateur de la maison d'édition électronique E-passerelle, il anime également des émissions littéraires et organise des événements culturels favorisant l'interculturalité.
Les institutions marocaines reconnaissent désormais l'importance de cette littérature diasporique. Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) soutient activement les jeunes écrivains de la diaspora, en organisant des rencontres et en facilitant la publication de leurs œuvres.
Le Salon international de l'édition et du livre (SIEL) de Rabat 2025 consacre une place significative à la diaspora marocaine, avec des lectures multilingues, des hommages à des figures telles que Driss Chraïbi, et des publications spéciales mettant en lumière les contributions littéraires de cette communauté.
L'avis de l'avocat du diable
Si la littérature de la diaspora marocaine enrichit indéniablement le paysage littéraire mondial, elle risque également de se retrouver en porte-à-faux entre deux cultures, sans être pleinement intégrée ni dans le canon littéraire marocain, ni dans celui des pays d'accueil. Il est essentiel de créer des passerelles institutionnelles et culturelles pour que ces voix ne restent pas en marge, mais soient reconnues et célébrées à leur juste valeur.