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Sahara, Sahel, Gaza : positions clarifiées et assumées
Dans les couloirs fébriles de l’ONU, où la diplomatie se joue autant devant les caméras qu’à huis clos, Nasser Bourita a tenu son cap. Le ministre des Affaires étrangères a résumé, d’une voix posée, ce que le Maroc est venu chercher et offrir à New York : de la cohérence, de la constance et une présence active au cœur des grands dossiers. Entre bilatérales soutenues et prises de parole assumées, la méthode Bourita s’est logée dans le temps long de l’influence, celui qui additionne les gestes précis plutôt que les déclarations tonitruantes.
Au premier rang, la question du Sahara marocain, clé de voûte de la politique extérieure du Royaume. Rabat a réaffirmé son attachement à une solution politique réaliste, pragmatique et durable, sous l’égide exclusive des Nations unies. Les soutiens au plan d’autonomie, dans ce format, continuent de se consolider, a précisé le chef de la diplomatie, rappelant que la stabilité régionale passe par des réponses fondées sur le droit et l’effectivité. Dans un contexte où les équilibres se tendent, la clarté de la position marocaine a été martelée.
Le Sahel a été l’autre fil rouge des rencontres. Pour Rabat, la sécurité ne se décrète pas : elle s’édifie avec l’économie, l’éducation et la coopération policière et judiciaire. La lutte contre le terrorisme, l’assèchement des financements et la promotion d’initiatives de développement ancrées dans les territoires ont été au cœur des échanges, avec l’idée d’un partenariat co-construit plutôt que plaqué. Loin des effets d’annonce, le Maroc s’est présenté comme un facilitateur crédible et un voisin concerné.
Sur la scène moyen-orientale, le Maroc a réitéré son appel à la désescalade et au respect du droit international humanitaire, tout en plaidant pour une relance d’un horizon politique crédible, seul antidote durable au cycle des violences. La présidence du Comité Al-Qods par SM le Roi Mohammed VI a été rappelée, ainsi que les actions concrètes menées en soutien à la population de Jérusalem.
Cette semaine new-yorkaise a été aussi celle des partenariats économiques et climatiques. Transition énergétique, sécurité hydrique, transformation digitale, mobilité des talents : les sujets ont afflué, au diapason d’une diplomatie qui sait que la crédibilité se mesure à l’aune de la coopération concrète. Dans un monde fracturé, le Maroc a misé sur la parole tenue et la main tendue. Au sortir de l’Assemblée générale, l’image laissée est celle d’un pays ferme sur ses principes, souple dans ses moyens, et stable dans ses ambitions.
Au premier rang, la question du Sahara marocain, clé de voûte de la politique extérieure du Royaume. Rabat a réaffirmé son attachement à une solution politique réaliste, pragmatique et durable, sous l’égide exclusive des Nations unies. Les soutiens au plan d’autonomie, dans ce format, continuent de se consolider, a précisé le chef de la diplomatie, rappelant que la stabilité régionale passe par des réponses fondées sur le droit et l’effectivité. Dans un contexte où les équilibres se tendent, la clarté de la position marocaine a été martelée.
Le Sahel a été l’autre fil rouge des rencontres. Pour Rabat, la sécurité ne se décrète pas : elle s’édifie avec l’économie, l’éducation et la coopération policière et judiciaire. La lutte contre le terrorisme, l’assèchement des financements et la promotion d’initiatives de développement ancrées dans les territoires ont été au cœur des échanges, avec l’idée d’un partenariat co-construit plutôt que plaqué. Loin des effets d’annonce, le Maroc s’est présenté comme un facilitateur crédible et un voisin concerné.
Sur la scène moyen-orientale, le Maroc a réitéré son appel à la désescalade et au respect du droit international humanitaire, tout en plaidant pour une relance d’un horizon politique crédible, seul antidote durable au cycle des violences. La présidence du Comité Al-Qods par SM le Roi Mohammed VI a été rappelée, ainsi que les actions concrètes menées en soutien à la population de Jérusalem.
Cette semaine new-yorkaise a été aussi celle des partenariats économiques et climatiques. Transition énergétique, sécurité hydrique, transformation digitale, mobilité des talents : les sujets ont afflué, au diapason d’une diplomatie qui sait que la crédibilité se mesure à l’aune de la coopération concrète. Dans un monde fracturé, le Maroc a misé sur la parole tenue et la main tendue. Au sortir de l’Assemblée générale, l’image laissée est celle d’un pays ferme sur ses principes, souple dans ses moyens, et stable dans ses ambitions.