Il reste encore plusieurs détails à régler avant l'officialisation de cet accord prévu pour la période 2024-2029, notamment une clause de sortie pour DAZN et la Ligue de football professionnel en 2026.
La répartition des matchs entre DAZN, surnommé le "Netflix du sport" et nouveau venu dans le football français, et beIN Sports doit également être finalisée. DAZN devrait diffuser huit matchs sur neuf, tandis que beIN diffusera l'affiche de chaque journée.
Réunis en collège avant le Conseil d’administration qui a scellé l’accord, les présidents des clubs de Ligue 1 ont rejeté l'idée de lancer une chaîne 100% Ligue 1 produite directement par la LFP, même couplée au catalogue Max de Warner Bros Discovery, en raison de débats houleux selon un participant. Ils ont préféré opter pour des médias traditionnels qui garantissent des revenus immédiats, sachant que les droits TV représentent environ un tiers de leur budget, ce que l'option de la chaîne LFP ne permettait pas.
Pour les convaincre, DAZN a augmenté la somme allouée aux clubs pour le début de la saison 2024. Au lieu des 300 millions d'euros prévus la première année, avec une progression jusqu'à 500 millions en 2029, DAZN s'est engagé à verser 350 millions d'euros dès la saison prochaine.
Malgré leur perplexité face à l'option DAZN-beIN qui semble contre-intuitive, les présidents de clubs de Ligue 1 restaient échaudés par l'épisode Mediapro, dont la défection fin 2020 avait presque causé la faillite du football français. Les garanties financières présentées par DAZN, validées initialement par la Ligue, ne les avaient pas pleinement rassurés.
DAZN a tenté d'apaiser leurs inquiétudes en présentant de nouvelles garanties de sa maison mère, Access Industries.
Avec les 500 millions d'euros issus des droits nationaux de la Ligue 1, ajoutés aux 160 millions des droits internationaux et aux 40 millions des droits de la Ligue 2, la Ligue et les clubs obtiennent un total de 700 millions d'euros annuels à se partager, avec encore quelques lots à vendre, sortant ainsi la tête haute d'interminables négociations.
La tête haute mais quelque peu déçus, car loin du milliard d'euros annuel espéré par Vincent Labrune, président de la LFP, lors de l'appel d'offres à l'automne 2023.
Labrune a dû faire face au refus catégorique de Canal Plus, diffuseur historique du football français, de participer à la commercialisation des droits TV de la Ligue 1, en raison de tensions depuis l'épisode Mediapro. Labrune espérait néanmoins convaincre Canal Plus de revenir à la table des négociations via son partenaire beIN.
Suivi de près par les présidents de clubs tout au long des négociations, Labrune et la Ligue devront toutefois générer des économies dans les frais de fonctionnement de l'instance, qui ont explosé depuis l'accord avec CVC, un fonds d'investissement luxembourgeois qui a apporté 1,5 milliard d'euros au football professionnel français contre environ 13% de ses recettes commerciales.
En concluant cet accord, la Ligue 1 évite en tout cas un écran noir le 16 août, date de la reprise du championnat.
La répartition des matchs entre DAZN, surnommé le "Netflix du sport" et nouveau venu dans le football français, et beIN Sports doit également être finalisée. DAZN devrait diffuser huit matchs sur neuf, tandis que beIN diffusera l'affiche de chaque journée.
Réunis en collège avant le Conseil d’administration qui a scellé l’accord, les présidents des clubs de Ligue 1 ont rejeté l'idée de lancer une chaîne 100% Ligue 1 produite directement par la LFP, même couplée au catalogue Max de Warner Bros Discovery, en raison de débats houleux selon un participant. Ils ont préféré opter pour des médias traditionnels qui garantissent des revenus immédiats, sachant que les droits TV représentent environ un tiers de leur budget, ce que l'option de la chaîne LFP ne permettait pas.
Pour les convaincre, DAZN a augmenté la somme allouée aux clubs pour le début de la saison 2024. Au lieu des 300 millions d'euros prévus la première année, avec une progression jusqu'à 500 millions en 2029, DAZN s'est engagé à verser 350 millions d'euros dès la saison prochaine.
Malgré leur perplexité face à l'option DAZN-beIN qui semble contre-intuitive, les présidents de clubs de Ligue 1 restaient échaudés par l'épisode Mediapro, dont la défection fin 2020 avait presque causé la faillite du football français. Les garanties financières présentées par DAZN, validées initialement par la Ligue, ne les avaient pas pleinement rassurés.
DAZN a tenté d'apaiser leurs inquiétudes en présentant de nouvelles garanties de sa maison mère, Access Industries.
Avec les 500 millions d'euros issus des droits nationaux de la Ligue 1, ajoutés aux 160 millions des droits internationaux et aux 40 millions des droits de la Ligue 2, la Ligue et les clubs obtiennent un total de 700 millions d'euros annuels à se partager, avec encore quelques lots à vendre, sortant ainsi la tête haute d'interminables négociations.
La tête haute mais quelque peu déçus, car loin du milliard d'euros annuel espéré par Vincent Labrune, président de la LFP, lors de l'appel d'offres à l'automne 2023.
Labrune a dû faire face au refus catégorique de Canal Plus, diffuseur historique du football français, de participer à la commercialisation des droits TV de la Ligue 1, en raison de tensions depuis l'épisode Mediapro. Labrune espérait néanmoins convaincre Canal Plus de revenir à la table des négociations via son partenaire beIN.
Suivi de près par les présidents de clubs tout au long des négociations, Labrune et la Ligue devront toutefois générer des économies dans les frais de fonctionnement de l'instance, qui ont explosé depuis l'accord avec CVC, un fonds d'investissement luxembourgeois qui a apporté 1,5 milliard d'euros au football professionnel français contre environ 13% de ses recettes commerciales.
En concluant cet accord, la Ligue 1 évite en tout cas un écran noir le 16 août, date de la reprise du championnat.