Un recours massif aux enseignants fonctionnaires vacataires
Ces écoles et universités étrangères affichent des labels prestigieux, mais leur modèle repose sur une dépendance systématique aux enseignants fonctionnaires marocains. Ceux-ci, issus des universités et des écoles publiques, sont sollicités comme vacataires pour assurer des heures de cours dans ces établissements privés.
Or, cette pratique a plusieurs conséquences graves :
- Les enseignants délaissent leurs étudiants dans leurs établissements d’attache, où ils devraient assurer un suivi complet.
- Ils se contentent d’un nombre limité d’heures d’enseignement, négligeant leurs missions fondamentales d’encadrement et surtout la recherche scientifique pour laquelle ils sont rémunérés par l’État.
- Les écoles et universités étrangères, de leur côté, ne recrutent pas d’enseignants permanents, préférant s’appuyer sur cette main-d’œuvre fonctionnaire déjà formée et payée par le système public.
Or, cette pratique a plusieurs conséquences graves :
- Les enseignants délaissent leurs étudiants dans leurs établissements d’attache, où ils devraient assurer un suivi complet.
- Ils se contentent d’un nombre limité d’heures d’enseignement, négligeant leurs missions fondamentales d’encadrement et surtout la recherche scientifique pour laquelle ils sont rémunérés par l’État.
- Les écoles et universités étrangères, de leur côté, ne recrutent pas d’enseignants permanents, préférant s’appuyer sur cette main-d’œuvre fonctionnaire déjà formée et payée par le système public.
Un impact direct sur la recherche et la réputation internationale
Cette situation contribue directement au classement catastrophique du Maroc dans le classement de Shanghai :
- La recherche scientifique, mission essentielle de l’université, est sacrifiée.
- La production académique reste faible et peu visible à l’international.
- Le système public finance des enseignants-chercheurs dont une partie de l’activité est détournée au profit d’institutions privées, sans bénéfice pour la recherche nationale.
- La recherche scientifique, mission essentielle de l’université, est sacrifiée.
- La production académique reste faible et peu visible à l’international.
- Le système public finance des enseignants-chercheurs dont une partie de l’activité est détournée au profit d’institutions privées, sans bénéfice pour la recherche nationale.
Un risque pour la souveraineté académique
Au lieu de renforcer la qualité et la réputation de l’université marocaine, ce modèle l’affaiblit. Les familles paient cher des cursus privés, pendant que l’université publique se vide de sa substance et voit ses missions de recherche compromises.
Le rôle attendu des syndicats
Dans ce contexte, les syndicats de l’enseignement supérieur sont appelés à :
- Dénoncer publiquement ces pratiques qui exploitent les enseignants fonctionnaires et compromettent la recherche nationale.
- Interpeller les autorités de tutelle pour encadrer strictement le recours aux enseignants-chercheurs publics par les écoles et universités privées.
- Exiger des règles contraignantes imposant le recrutement d’enseignants permanents dans ces établissements étrangers.
Le rôle attendu des syndicats
Dans ce contexte, les syndicats de l’enseignement supérieur sont appelés à :
- Dénoncer publiquement ces pratiques qui exploitent les enseignants fonctionnaires et compromettent la recherche nationale.
- Interpeller les autorités de tutelle pour encadrer strictement le recours aux enseignants-chercheurs publics par les écoles et universités privées.
- Exiger des règles contraignantes imposant le recrutement d’enseignants permanents dans ces établissements étrangers.
Pour un système universitaire fort et respecté
Le débat sur l’avenir de l’enseignement supérieur au Maroc doit inclure cette réalité. La souveraineté académique ne peut être préservée tant que des enseignants-chercheurs rémunérés par l’État délaissent leurs missions fondamentales pour effectuer des vacations, au détriment de la recherche et de la qualité de l’université publique.