Question : Vous affirmez qu’une réforme fiscale visant à transférer les charges du travail vers d’autres bases est nécessaire, mais qu’elle doit attendre une croissance économique supérieure à 5 % pendant cinq ans. Pourquoi cette approche ?
Politicien invité : Une telle réforme est fondamentale pour l’avenir économique du Maroc. Cependant, elle peut être socialement et politiquement sensible, car elle touchera directement les ménages, en particulier la classe moyenne et ouvrière. Pour qu’une réforme d’une telle ampleur soit acceptée, il faut d’abord créer un environnement économique favorable. Avec un taux de croissance supérieur à 5 % sur plusieurs années, nous pourrions :
Politicien invité : Un taux de croissance durablement élevé signifie que l’économie crée suffisamment de richesse pour financer les réformes nécessaires sans trop alourdir la pression sur les citoyens. Si nous mettons en place une réforme fiscale majeure dans un contexte de croissance faible, cela risque d’accroître les tensions sociales, notamment pour les classes moyenne et ouvrière, déjà sous pression. En revanche, dans un environnement où les revenus augmentent et les opportunités économiques se multiplient, cette réforme sera mieux acceptée.
Question: Quels secteurs économiques doivent être prioritaires pour atteindre ce taux de croissance ?
Politicien : Nous devons miser sur les secteurs qui ont un fort potentiel de création d’emplois et de valeur ajoutée :
Question : Quels risques voyez-vous si cette réforme est appliquée avant d’atteindre ces conditions économiques ?
Politicien invité: Si cette réforme est appliquée trop tôt, sans un environnement économique stable et dynamique, nous risquons plusieurs conséquences négatives :
Question : Que proposez-vous en attendant cette période de croissance soutenue ?
Politicien invité: Nous devons préparer le terrain avec des actions progressives :
Améliorer la gouvernance fiscale : Lutter contre l’évasion fiscale et supprimer les niches fiscales injustifiées.
Renforcer les filets sociaux : Protéger les ménages les plus vulnérables grâce à des politiques sociales ciblées.
Investir dans les infrastructures : Créer les conditions pour une croissance économique soutenue, notamment dans les régions marginalisées.
Engager un dialogue national : Associer syndicats, patronat et société civile pour construire une réforme fiscale consensuelle et adaptée aux réalités locales.
Ces mesures permettront de poser des bases solides pour que la réforme fiscale soit perçue comme juste et bénéfique pour tous.
Politicien invité : Une telle réforme est fondamentale pour l’avenir économique du Maroc. Cependant, elle peut être socialement et politiquement sensible, car elle touchera directement les ménages, en particulier la classe moyenne et ouvrière. Pour qu’une réforme d’une telle ampleur soit acceptée, il faut d’abord créer un environnement économique favorable. Avec un taux de croissance supérieur à 5 % sur plusieurs années, nous pourrions :
- Améliorer le pouvoir d’achat des ménages grâce à une augmentation des revenus.
- Réduire le chômage et offrir des opportunités pour amortir les éventuels effets négatifs de la réforme.
- Renforcer la confiance des citoyens envers les institutions publiques et leur gestion des recettes fiscales.
Politicien invité : Un taux de croissance durablement élevé signifie que l’économie crée suffisamment de richesse pour financer les réformes nécessaires sans trop alourdir la pression sur les citoyens. Si nous mettons en place une réforme fiscale majeure dans un contexte de croissance faible, cela risque d’accroître les tensions sociales, notamment pour les classes moyenne et ouvrière, déjà sous pression. En revanche, dans un environnement où les revenus augmentent et les opportunités économiques se multiplient, cette réforme sera mieux acceptée.
Question: Quels secteurs économiques doivent être prioritaires pour atteindre ce taux de croissance ?
Politicien : Nous devons miser sur les secteurs qui ont un fort potentiel de création d’emplois et de valeur ajoutée :
- L’industrie : Avec le développement des zones industrielles et l’intégration des chaînes de valeur mondiales.
- Les énergies renouvelables : Le Maroc a un leadership à consolider dans ce domaine, ce qui peut attirer des investissements étrangers.
- L’agriculture modernisée : En soutenant l’agro-industrie et en valorisant les filières exportatrices.
- Le numérique et les services : La fiscalité numérique et le développement des start-ups peuvent être de puissants moteurs de croissance.
Question : Quels risques voyez-vous si cette réforme est appliquée avant d’atteindre ces conditions économiques ?
Politicien invité: Si cette réforme est appliquée trop tôt, sans un environnement économique stable et dynamique, nous risquons plusieurs conséquences négatives :
- Une crise de confiance : Les ménages et les entreprises pourraient percevoir cette réforme comme une simple augmentation déguisée de la pression fiscale.
- Un affaiblissement du pouvoir d’achat : Une taxation mal ciblée, par exemple via une augmentation de la TVA, pourrait frapper les classes les plus vulnérables.
- Des tensions sociales : Toute réforme mal préparée peut devenir un levier de contestation, surtout à la veille d’échéances électorales comme celles de 2026.
Question : Que proposez-vous en attendant cette période de croissance soutenue ?
Politicien invité: Nous devons préparer le terrain avec des actions progressives :
Améliorer la gouvernance fiscale : Lutter contre l’évasion fiscale et supprimer les niches fiscales injustifiées.
Renforcer les filets sociaux : Protéger les ménages les plus vulnérables grâce à des politiques sociales ciblées.
Investir dans les infrastructures : Créer les conditions pour une croissance économique soutenue, notamment dans les régions marginalisées.
Engager un dialogue national : Associer syndicats, patronat et société civile pour construire une réforme fiscale consensuelle et adaptée aux réalités locales.
Ces mesures permettront de poser des bases solides pour que la réforme fiscale soit perçue comme juste et bénéfique pour tous.