Question : Le débat sur le transfert des charges fiscales est crucial au Maroc. Vous défendez cette idée, mais vous vous opposez à son application via la TVA. Pourquoi ?
Syndicaliste invité : Absolument. Nous devons alléger la fiscalité pesant sur les salaires et les entreprises pour relancer l’emploi et préserver le pouvoir d’achat. Cependant, la TVA est une taxe régressive : elle pèse proportionnellement plus sur les ménages à faibles revenus, car ils dépensent une part importante de leur revenu pour des produits de première nécessité. Miser sur la TVA, c’est risquer d’aggraver les inégalités sociales.
Question : Si la TVA n’est pas une solution, quelles sont vos propositions pour diversifier les recettes fiscales ?
Syndicaliste invité : Nous devons explorer des pistes plus justes et équitables. Par exemple :
Taxer les secteurs sous-fiscalisés comme l’agriculture commerciale ou les grandes exploitations.
Mettre en place une taxe sur la spéculation foncière et immobilière, qui pénalise les terrains non exploités et limite l’accès au logement.
Réformer les niches fiscales injustifiées qui bénéficient à certains secteurs sans justification économique.
Ces mesures permettraient de générer des recettes substantielles sans peser sur les ménages modestes.
Question : Vous parlez également de la fiscalité environnementale. Comment cela pourrait-il contribuer au financement de l’État social ?
Syndicaliste invité : La fiscalité environnementale est une voie d’avenir. Une taxe carbone, par exemple, pourrait être instaurée pour les industries polluantes ou les produits énergivores. Cela inciterait les entreprises à adopter des pratiques durables tout en générant des fonds dédiés aux politiques sociales, comme l’accès à des services de santé ou d’éducation de qualité. C’est un double gain : économique et écologique.
Question : Le patronat pourrait s’inquiéter de ces propositions. Que leur répondez-vous ?
Syndicaliste invité : Je comprends leurs préoccupations, mais il est essentiel de rappeler que notre objectif est de réduire les charges sociales qui pèsent sur les salaires. En contrepartie, les entreprises pourraient bénéficier d’un système plus compétitif. De plus, les taxes que je propose visent des secteurs rentiers ou sous-utilisés, comme la spéculation foncière, et non les activités productives. Le dialogue est crucial pour trouver un équilibre.
Question : À la veille des élections de 2026, pensez-vous que ce débat pourra être mis en œuvre ?
Syndicaliste invité : Ce débat est incontournable et il est temps que syndicats, patronat et partis politiques s’en saisissent. Si nous attendons que le gouvernement prenne seul l’initiative, nous risquons une réforme précipitée et mal adaptée. Nous devons anticiper et proposer des solutions équilibrées pour éviter que ce sujet ne devienne une source de tensions à la veille des élections. C’est une question de justice sociale et de responsabilité collective.
Syndicaliste invité : Absolument. Nous devons alléger la fiscalité pesant sur les salaires et les entreprises pour relancer l’emploi et préserver le pouvoir d’achat. Cependant, la TVA est une taxe régressive : elle pèse proportionnellement plus sur les ménages à faibles revenus, car ils dépensent une part importante de leur revenu pour des produits de première nécessité. Miser sur la TVA, c’est risquer d’aggraver les inégalités sociales.
Question : Si la TVA n’est pas une solution, quelles sont vos propositions pour diversifier les recettes fiscales ?
Syndicaliste invité : Nous devons explorer des pistes plus justes et équitables. Par exemple :
Taxer les secteurs sous-fiscalisés comme l’agriculture commerciale ou les grandes exploitations.
Mettre en place une taxe sur la spéculation foncière et immobilière, qui pénalise les terrains non exploités et limite l’accès au logement.
Réformer les niches fiscales injustifiées qui bénéficient à certains secteurs sans justification économique.
Ces mesures permettraient de générer des recettes substantielles sans peser sur les ménages modestes.
Question : Vous parlez également de la fiscalité environnementale. Comment cela pourrait-il contribuer au financement de l’État social ?
Syndicaliste invité : La fiscalité environnementale est une voie d’avenir. Une taxe carbone, par exemple, pourrait être instaurée pour les industries polluantes ou les produits énergivores. Cela inciterait les entreprises à adopter des pratiques durables tout en générant des fonds dédiés aux politiques sociales, comme l’accès à des services de santé ou d’éducation de qualité. C’est un double gain : économique et écologique.
Question : Le patronat pourrait s’inquiéter de ces propositions. Que leur répondez-vous ?
Syndicaliste invité : Je comprends leurs préoccupations, mais il est essentiel de rappeler que notre objectif est de réduire les charges sociales qui pèsent sur les salaires. En contrepartie, les entreprises pourraient bénéficier d’un système plus compétitif. De plus, les taxes que je propose visent des secteurs rentiers ou sous-utilisés, comme la spéculation foncière, et non les activités productives. Le dialogue est crucial pour trouver un équilibre.
Question : À la veille des élections de 2026, pensez-vous que ce débat pourra être mis en œuvre ?
Syndicaliste invité : Ce débat est incontournable et il est temps que syndicats, patronat et partis politiques s’en saisissent. Si nous attendons que le gouvernement prenne seul l’initiative, nous risquons une réforme précipitée et mal adaptée. Nous devons anticiper et proposer des solutions équilibrées pour éviter que ce sujet ne devienne une source de tensions à la veille des élections. C’est une question de justice sociale et de responsabilité collective.












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