En marge de la 9e édition du festival Jazz sous l’Arganier, Essaouira a abrité la signature d’une convention-cadre entre l’Association Essaouira Mogador et l’Agence de Développement des Provinces du Sud. Cet accord stratégique entend renforcer la valorisation de la mémoire collective, le dialogue interculturel et le développement humain et culturel, dans la continuité des liens historiques qui unissent la cité des Alizés aux territoires du Sud du Royaume.
Un accord ancré dans l’histoire partagée et le dialogue interculturel
Paraphée à l’issue d’un colloque de haut niveau consacré aux relations historiques, culturelles et civilisationnelles entre Essaouira et les Provinces du Sud, la convention s’inscrit dans le prolongement du séminaire « Les enjeux culturels au prisme de la diversité » tenu en mai 2024.
Responsables institutionnels, chercheurs, acteurs culturels et personnalités engagées y ont rappelé la profondeur des liens tissés au fil des siècles, nourris par les routes caravanières transsahariennes, les échanges commerciaux, les mobilités humaines, ainsi que par des interactions culturelles et spirituelles qui ont façonné un socle identitaire commun.
Cité par le communiqué, André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi et Président fondateur de l’Association Essaouira Mogador, a insisté sur le rôle central de la mémoire pour comprendre le présent et se projeter vers l’avenir. Il a rappelé qu’Essaouira s’est construite par les circulations et la coexistence, et que les Provinces du Sud occupent une place essentielle dans l’histoire du Royaume et les dynamiques transsahariennes. Évoquant l’histoire plurielle du Maroc, il a appelé à en assumer toutes les dimensions afin de consolider le vivre-ensemble.
Pour sa part, Jabrane Reklaoui, Directeur général de l’Agence de Développement des Provinces du Sud, a replacé l’accord dans une vision de long terme fondée sur la reconnaissance du caractère vivant et structuré des territoires du Sud. Revenant sur l’évolution de l’action publique, passée d’une logique de récupération territoriale à une approche intégrée du développement humain, il a souligné que les indicateurs dans les Provinces du Sud rejoignent aujourd’hui, et parfois dépassent, la moyenne nationale, tout en rappelant l’ancrage africain du Maroc et le rôle stratégique de ces régions.
Des axes concrets : événements, recherche, Musée des Caravanes et transmission
La convention-cadre définit des modalités de coopération pour promouvoir la mémoire partagée entre Essaouira Mogador et les Provinces du Sud autour de plusieurs axes: organisation d’événements culturels, scientifiques, sportifs et économiques aux échelles nationale et internationale, création d’un centre de recherches dédié à l’étude des échanges historiques et civilisationnels entre Essaouira, les Provinces du Sud et l’espace africain, mise en place d’un Musée des Caravanes, à Essaouira et dans les Provinces du Sud, consacré aux routes transsahariennes et aux circulations humaines et culturelles.
L’accord prévoit également l’encouragement des étudiants, le soutien à la recherche universitaire, ainsi que des actions de médiation, de documentation et de valorisation du patrimoine matériel et immatériel.
Au-delà de l’ambition mémorielle, ce partenariat affirme la culture comme levier de développement durable, de cohésion sociale et de rayonnement, en phase avec les orientations nationales en faveur des industries culturelles et créatives, du dialogue interculturel et des valeurs de tolérance et de pluralisme.
Sa signature dans le cadre de Jazz sous l’Arganier, festival emblématique des rencontres entre cultures et musiques du monde, lui confère une résonance symbolique forte, fidèle à l’esprit d’ouverture d’Essaouira. En conjuguant leurs expertises, l’Association Essaouira Mogador et l’Agence de Développement des Provinces du Sud entendent inscrire cette coopération dans la durée, au service de la mémoire, de la culture et du développement humain: une dynamique pensée pour les générations présentes et futures, où la mémoire partagée fonde l’avenir.
Un accord ancré dans l’histoire partagée et le dialogue interculturel
Paraphée à l’issue d’un colloque de haut niveau consacré aux relations historiques, culturelles et civilisationnelles entre Essaouira et les Provinces du Sud, la convention s’inscrit dans le prolongement du séminaire « Les enjeux culturels au prisme de la diversité » tenu en mai 2024.
Responsables institutionnels, chercheurs, acteurs culturels et personnalités engagées y ont rappelé la profondeur des liens tissés au fil des siècles, nourris par les routes caravanières transsahariennes, les échanges commerciaux, les mobilités humaines, ainsi que par des interactions culturelles et spirituelles qui ont façonné un socle identitaire commun.
Cité par le communiqué, André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi et Président fondateur de l’Association Essaouira Mogador, a insisté sur le rôle central de la mémoire pour comprendre le présent et se projeter vers l’avenir. Il a rappelé qu’Essaouira s’est construite par les circulations et la coexistence, et que les Provinces du Sud occupent une place essentielle dans l’histoire du Royaume et les dynamiques transsahariennes. Évoquant l’histoire plurielle du Maroc, il a appelé à en assumer toutes les dimensions afin de consolider le vivre-ensemble.
Pour sa part, Jabrane Reklaoui, Directeur général de l’Agence de Développement des Provinces du Sud, a replacé l’accord dans une vision de long terme fondée sur la reconnaissance du caractère vivant et structuré des territoires du Sud. Revenant sur l’évolution de l’action publique, passée d’une logique de récupération territoriale à une approche intégrée du développement humain, il a souligné que les indicateurs dans les Provinces du Sud rejoignent aujourd’hui, et parfois dépassent, la moyenne nationale, tout en rappelant l’ancrage africain du Maroc et le rôle stratégique de ces régions.
Des axes concrets : événements, recherche, Musée des Caravanes et transmission
La convention-cadre définit des modalités de coopération pour promouvoir la mémoire partagée entre Essaouira Mogador et les Provinces du Sud autour de plusieurs axes: organisation d’événements culturels, scientifiques, sportifs et économiques aux échelles nationale et internationale, création d’un centre de recherches dédié à l’étude des échanges historiques et civilisationnels entre Essaouira, les Provinces du Sud et l’espace africain, mise en place d’un Musée des Caravanes, à Essaouira et dans les Provinces du Sud, consacré aux routes transsahariennes et aux circulations humaines et culturelles.
L’accord prévoit également l’encouragement des étudiants, le soutien à la recherche universitaire, ainsi que des actions de médiation, de documentation et de valorisation du patrimoine matériel et immatériel.
Au-delà de l’ambition mémorielle, ce partenariat affirme la culture comme levier de développement durable, de cohésion sociale et de rayonnement, en phase avec les orientations nationales en faveur des industries culturelles et créatives, du dialogue interculturel et des valeurs de tolérance et de pluralisme.
Sa signature dans le cadre de Jazz sous l’Arganier, festival emblématique des rencontres entre cultures et musiques du monde, lui confère une résonance symbolique forte, fidèle à l’esprit d’ouverture d’Essaouira. En conjuguant leurs expertises, l’Association Essaouira Mogador et l’Agence de Développement des Provinces du Sud entendent inscrire cette coopération dans la durée, au service de la mémoire, de la culture et du développement humain: une dynamique pensée pour les générations présentes et futures, où la mémoire partagée fonde l’avenir.