Chaque année à la veille de la préparation du PLF de l'année suivante, nos illustres économistes principalement du ministère des Finances, mais aussi du HCP, de la banque centrale et du CMC posent, avant de faire tourner leurs modèles prévisionnels, le scénario économique (national, régional et international) selon lequel devrait se dérouler et s'exécuter l'année n+1.
Sachant que la croissance économique du Maroc reste très corrélée à la future campagne agricole, nos prévisionnistes sont bien obligés d'arbitrer en analysant au moins les trois campagnes agricoles précédentes.
L'analyse des différentes séries statistique avait fini par convaincre nos économistes que le modèle :
Que vont faire nos chers économistes maintenant ? Le Maroc vient de subir cinq années successives de sécheresse !
Selon Anatole France :"gouverner, c'est prévoir le pire".
Et encore selon Michel Lussault "Espérer le meilleur et se préparer au pire, c'est la règle."
Ces citations soulignent l'importance pour les dirigeants de se préparer aux situations les plus difficiles et imprévues.
Alors nos économistes devraient aussi s'imprégner de l'idée que toute gouvernance efficace nécessite une anticipation des scénarios les plus négatifs afin de mieux les gérer.
Sachant que la croissance économique du Maroc reste très corrélée à la future campagne agricole, nos prévisionnistes sont bien obligés d'arbitrer en analysant au moins les trois campagnes agricoles précédentes.
L'analyse des différentes séries statistique avait fini par convaincre nos économistes que le modèle :
Une mauvaise campagne agricole pour deux campagnes normales sur trois ans avait atteint ses limites pour basculer sur un modèle plus réaliste de deux mauvaises campagnes agricoles tous les trois ans.
Que vont faire nos chers économistes maintenant ? Le Maroc vient de subir cinq années successives de sécheresse !
Selon Anatole France :"gouverner, c'est prévoir le pire".
Et encore selon Michel Lussault "Espérer le meilleur et se préparer au pire, c'est la règle."
Ces citations soulignent l'importance pour les dirigeants de se préparer aux situations les plus difficiles et imprévues.
Alors nos économistes devraient aussi s'imprégner de l'idée que toute gouvernance efficace nécessite une anticipation des scénarios les plus négatifs afin de mieux les gérer.
Et voici pourquoi selon une étude alarmante publiée dans Nature Communications.
Commentaires de M. Adel Ghallab
Concernant l'article percutant , de Adnane Benchekroun, à propos des prévisions de nos économistes sur la pluviométrie et leur marge d'erreur , il n'est pas péjoratif de dire que pour être plus réaliste, faudrait leur adjoindre des banquiers qui n'ont pas tjrs tort de voir le verre à moitié vide , plutôt que le contraire . Être pragmatique ce n'est point une vision dévalorisante , bien au contraire.
Quant au changement climatique causant ce dérèglement de manque d'eau , comment ,alors , persuader les pollueurs - à majorité , grands de ce monde et de surcroît surarmés- d'arrêter cette frénésie à produire pour consommer à outrance ? Aucun d'entre eux n'est prêt -et chacun pour ses propres raisons - à être sensible à : "notre maison brûle" de Jacques Chirac, ni à l'argument que la planète, dès la fin août, entame sa ligne de crédit future , avec passifs précédents non encore résorbés !
Soyons réalistes : il ne peut y avoir obligation envers les producteurs- en majorité scandaleusement pollueurs - à mieux et à moins produire , qu'avec l'émergence d'un mouvement citoyen mondial frappant fort , et sanctionnant les destructeurs affamés de la Planète terre. Ceci n'est point utopique, le citoyen du Monde est plus que sensible aux désastreux bilans de la situation écologique : le plastique, les dérivés des innombrables produits chimiques... glyphosate , et autres , présentant une menace récurrente et imminente pour sa survie, du moins sainement !
Les producteurs - pollueurs sont , bien évidemment, loin d'imaginer ce scénario -catastrophe-fiction les concernant. Ils ne pourront que le découvrir , à leurs dépens , tant la prise de conscience et la mobilisation sont sous-jacentes . Sauveurs de la Terre , unissez-vous. Adel Ghallab
Quant au changement climatique causant ce dérèglement de manque d'eau , comment ,alors , persuader les pollueurs - à majorité , grands de ce monde et de surcroît surarmés- d'arrêter cette frénésie à produire pour consommer à outrance ? Aucun d'entre eux n'est prêt -et chacun pour ses propres raisons - à être sensible à : "notre maison brûle" de Jacques Chirac, ni à l'argument que la planète, dès la fin août, entame sa ligne de crédit future , avec passifs précédents non encore résorbés !
Soyons réalistes : il ne peut y avoir obligation envers les producteurs- en majorité scandaleusement pollueurs - à mieux et à moins produire , qu'avec l'émergence d'un mouvement citoyen mondial frappant fort , et sanctionnant les destructeurs affamés de la Planète terre. Ceci n'est point utopique, le citoyen du Monde est plus que sensible aux désastreux bilans de la situation écologique : le plastique, les dérivés des innombrables produits chimiques... glyphosate , et autres , présentant une menace récurrente et imminente pour sa survie, du moins sainement !
Les producteurs - pollueurs sont , bien évidemment, loin d'imaginer ce scénario -catastrophe-fiction les concernant. Ils ne pourront que le découvrir , à leurs dépens , tant la prise de conscience et la mobilisation sont sous-jacentes . Sauveurs de la Terre , unissez-vous. Adel Ghallab