Par Adnane Benchakroun
Présentation de l’exposition : L’IA en 20 tableaux : de Turing à demain
Raconter l’histoire de l’intelligence artificielle, c’est traverser un siècle d’audace, d’erreurs, de visions trop grandes pour leur époque et parfois trop petites pour ce qui allait suivre. Ce portfolio n’est pas un manuel technique ni un récit chronologique. C’est une galerie. Un musée imaginaire où chaque tableau capture un moment de bascule, une tension, un doute, une intuition géniale qui a déplacé les frontières du possible.
Tout commence dans une pièce sombre avec L’Énigme de Turing, là où la question fondatrice — « une machine peut-elle penser ? » — ouvre un vertige qui résonne encore aujourd’hui. Puis viennent les premiers élans, les premières désillusions, l’hiver glacial de l’IA, la renaissance discrète du machine learning, et enfin le séisme du deep learning, qui transformera définitivement la discipline.
L’exposition suit ensuite le fil incandescent d’une saga technologique : GPT-1, timide murmure ; GPT-2, gardé sous clé comme un secret dangereux ; GPT-3, l’explosion créative ; GPT-4, l’œil capable de lire le monde ; GPT-5 enfin, intelligence fluide et omniprésente qui accompagne ce mois de décembre 2025.
Chaque tableau, présenté dans une vidéo d’une playlist de cette chaîne Youtube, n’est pas seulement un repère historique, mais un miroir. Il interroge notre rapport à la connaissance, à l’invention, au pouvoir. Il montre que l’IA n’est pas une rupture soudaine, mais un fleuve alimenté par des générations de chercheurs, de doutes et de tentatives.
Et demain ?
Demain n’a pas encore de tableau.
Il attend la main qui osera le peindre — ou la machine qui osera le proposer.
Tout commence dans une pièce sombre avec L’Énigme de Turing, là où la question fondatrice — « une machine peut-elle penser ? » — ouvre un vertige qui résonne encore aujourd’hui. Puis viennent les premiers élans, les premières désillusions, l’hiver glacial de l’IA, la renaissance discrète du machine learning, et enfin le séisme du deep learning, qui transformera définitivement la discipline.
L’exposition suit ensuite le fil incandescent d’une saga technologique : GPT-1, timide murmure ; GPT-2, gardé sous clé comme un secret dangereux ; GPT-3, l’explosion créative ; GPT-4, l’œil capable de lire le monde ; GPT-5 enfin, intelligence fluide et omniprésente qui accompagne ce mois de décembre 2025.
Chaque tableau, présenté dans une vidéo d’une playlist de cette chaîne Youtube, n’est pas seulement un repère historique, mais un miroir. Il interroge notre rapport à la connaissance, à l’invention, au pouvoir. Il montre que l’IA n’est pas une rupture soudaine, mais un fleuve alimenté par des générations de chercheurs, de doutes et de tentatives.
Et demain ?
Demain n’a pas encore de tableau.
Il attend la main qui osera le peindre — ou la machine qui osera le proposer.
Les 20 tableaux de l'exposition : "L'histoire de l'IA de 1940 à 2025"
1. L’Énigme de Turing : « Alan Turing dans une pièce sombre remplie de machines à relais, une lumière froide éclaire son visage concentré. Sur le mur, des formules et un ruban perforé. Ambiance énigmatique façon film noir scientifique. Ton sépia, brume légère, typographie rétro années 40. »
2. Le Perceptron de Rosenblatt : « Un énorme cerveau mécanique suspendu dans un laboratoire militaire US, câbles lumineux rouges et bleus. Rosenblatt en blouse blanche observe la machine avec fascination. Texture grain argentique, style affiche NASA vintage. »
3. L’Hiver de l’IA : « Un robot couvert de givre abandonné dans une salle informatique glacée, néons cassés, silence total. Palette bleu/gris, ambiance Blade Runner enneigée. Gros titre en lettres fissurées. »
4. La Renaissance du Machine Learning : « Des data scientists comme des explorateurs, face à une montagne de données fluorescentes. Rayons de lumière symbolisant l’apprentissage. Style “expédition héroïque”, lumière dorée. »
5. Le Réveil du Deep Learning (2006) : « Un réseau neuronal gigantesque apparaît dans le ciel comme une constellation. Hinton en silhouette, levant les yeux. Couleurs violettes et or, inspiration “premier contact”. »
6. La Révolution GPU : « Un moteur de vaisseau spatial formé d’un GPU géant, étincelles bleues, puissance à l’état brut. Style blockbuster futuriste avec motion blur et halo lumineux. »
7. 2012 : AlexNet Triomphe : « Une scène sportive métaphore : un robot franchit la ligne d’arrivée, laissant derrière lui des erreurs d’image brisées. Ton orange/bleu, style documentaire héroïque. »
8. Les Agents Conversationnels pré-GPT : « Siri, Cleverbot et d’autres agents représentés comme des petits robots maladroits dans un bureau futuriste. Couleurs pastel, ton humoristique, typographie friendly. »
9. Le Big-Bang Transformer (2017) : « Une explosion silencieuse dans l’espace formant l’architecture “Attention is all you need”. Couleurs galaxie profondes, violet/bleu, ambiance mythologique. »
10. GPT-1 : La Machine qui Murmure : « Une machine neuronale encore floue, enveloppée d’un voile lumineux. Un premier mot brillant apparaît dans le vide. Style poétique et minimaliste. »
11. GPT-2 : L’IA Interdite : « Un serveur verrouillé avec des bandes de police “Do Not Release”, des lignes de texte s’échappent en lumière rouge. Ambiance suspense, couleurs noires et rouges. »
12. GPT-3 : La Déflagration Créative : « Une explosion blanche au centre d’une ville numérique : texte, musique, images jaillissent comme des particules. Style épique, très lumineux. »
13. ChatGPT, La Révolution Quotidienne, 2020 : « Un visage humain et un visage IA se font face, séparés par un flux de texte en mouvement. Couleurs douces, lumière blanche, ambiance accessible et humaine. »
14. GPT-4 : L’Œil Multimodal : « Un œil géant constitué de pixels, schémas et photos. Un faisceau lumineux analyse plusieurs mondes en même temps. Tons bleu nuit et argent. »
15. L’IA Émotionnelle & Agents Autonomes (2024) : « Un robot humanoïde touche la main d’un humain dans un décor semi-naturel, semi-numérique. Aura lumineuse. Ambiance sensible, presque spirituelle. »
16. La Guerre des Modèles (Gemini / Claude / Llama / Mistral) : « Quatre titans numériques en silhouettes géantes affrontent un ciel fracturé. Éclairs de couleurs distinctes : bleu, violet, rouge, doré. Typographie hard-tech. »
17. GPT-5 : L’Intelligence Fluide : « Une rivière de lumière qui se transforme en réseau neuronal. Un personnage symbolique marche dessus. Style épuré, bleu glacier et blanc. »
18. IA & Médecine : Le Cerveau Augmenté : « Un chirurgien opère un patient entouré de hologrammes biométriques. L’IA apparaît comme une silhouette lumineuse co-chirurgienne. Tons bleu clair. »
19. IA & Art : La Création à Deux Mains : « Un peintre humain et un bras robotique peignent ensemble une grande fresque de lumière. Palette vibrante, ambiance poétique. »
20. L’Ère Post-Modèle : L’IA comme Écosystème : « Une cité entièrement modélisée par des flux lumineux interconnectés. L’humanité marche au centre, minuscule mais libre. Tons dorés, ambiance monumentale. »
2. Le Perceptron de Rosenblatt : « Un énorme cerveau mécanique suspendu dans un laboratoire militaire US, câbles lumineux rouges et bleus. Rosenblatt en blouse blanche observe la machine avec fascination. Texture grain argentique, style affiche NASA vintage. »
3. L’Hiver de l’IA : « Un robot couvert de givre abandonné dans une salle informatique glacée, néons cassés, silence total. Palette bleu/gris, ambiance Blade Runner enneigée. Gros titre en lettres fissurées. »
4. La Renaissance du Machine Learning : « Des data scientists comme des explorateurs, face à une montagne de données fluorescentes. Rayons de lumière symbolisant l’apprentissage. Style “expédition héroïque”, lumière dorée. »
5. Le Réveil du Deep Learning (2006) : « Un réseau neuronal gigantesque apparaît dans le ciel comme une constellation. Hinton en silhouette, levant les yeux. Couleurs violettes et or, inspiration “premier contact”. »
6. La Révolution GPU : « Un moteur de vaisseau spatial formé d’un GPU géant, étincelles bleues, puissance à l’état brut. Style blockbuster futuriste avec motion blur et halo lumineux. »
7. 2012 : AlexNet Triomphe : « Une scène sportive métaphore : un robot franchit la ligne d’arrivée, laissant derrière lui des erreurs d’image brisées. Ton orange/bleu, style documentaire héroïque. »
8. Les Agents Conversationnels pré-GPT : « Siri, Cleverbot et d’autres agents représentés comme des petits robots maladroits dans un bureau futuriste. Couleurs pastel, ton humoristique, typographie friendly. »
9. Le Big-Bang Transformer (2017) : « Une explosion silencieuse dans l’espace formant l’architecture “Attention is all you need”. Couleurs galaxie profondes, violet/bleu, ambiance mythologique. »
10. GPT-1 : La Machine qui Murmure : « Une machine neuronale encore floue, enveloppée d’un voile lumineux. Un premier mot brillant apparaît dans le vide. Style poétique et minimaliste. »
11. GPT-2 : L’IA Interdite : « Un serveur verrouillé avec des bandes de police “Do Not Release”, des lignes de texte s’échappent en lumière rouge. Ambiance suspense, couleurs noires et rouges. »
12. GPT-3 : La Déflagration Créative : « Une explosion blanche au centre d’une ville numérique : texte, musique, images jaillissent comme des particules. Style épique, très lumineux. »
13. ChatGPT, La Révolution Quotidienne, 2020 : « Un visage humain et un visage IA se font face, séparés par un flux de texte en mouvement. Couleurs douces, lumière blanche, ambiance accessible et humaine. »
14. GPT-4 : L’Œil Multimodal : « Un œil géant constitué de pixels, schémas et photos. Un faisceau lumineux analyse plusieurs mondes en même temps. Tons bleu nuit et argent. »
15. L’IA Émotionnelle & Agents Autonomes (2024) : « Un robot humanoïde touche la main d’un humain dans un décor semi-naturel, semi-numérique. Aura lumineuse. Ambiance sensible, presque spirituelle. »
16. La Guerre des Modèles (Gemini / Claude / Llama / Mistral) : « Quatre titans numériques en silhouettes géantes affrontent un ciel fracturé. Éclairs de couleurs distinctes : bleu, violet, rouge, doré. Typographie hard-tech. »
17. GPT-5 : L’Intelligence Fluide : « Une rivière de lumière qui se transforme en réseau neuronal. Un personnage symbolique marche dessus. Style épuré, bleu glacier et blanc. »
18. IA & Médecine : Le Cerveau Augmenté : « Un chirurgien opère un patient entouré de hologrammes biométriques. L’IA apparaît comme une silhouette lumineuse co-chirurgienne. Tons bleu clair. »
19. IA & Art : La Création à Deux Mains : « Un peintre humain et un bras robotique peignent ensemble une grande fresque de lumière. Palette vibrante, ambiance poétique. »
20. L’Ère Post-Modèle : L’IA comme Écosystème : « Une cité entièrement modélisée par des flux lumineux interconnectés. L’humanité marche au centre, minuscule mais libre. Tons dorés, ambiance monumentale. »
À deux mains : un peintre amateur et une intelligence artificielle
Si cette exposition existe, c’est parce qu’elle raconte deux histoires en parallèle. La première, c’est celle de l’intelligence artificielle, de ses tâtonnements, de ses éclats, de ses excès parfois, et de son évolution fulgurante jusqu’à GPT-5 en ce mois de décembre 2025. La seconde, plus discrète mais tout aussi essentielle, c’est la mienne. À l’heure où d’autres referment leurs carnets de travail, j’ai choisi d’ouvrir le mien, non pas pour enseigner, mais pour apprendre encore.
Ces vingt tableaux sont nés à deux mains : les miennes, celles d’un peintre amateur qui cherche depuis toujours à comprendre le monde par la couleur ; et celles d’une intelligence artificielle qui, étrangement, m’a offert un miroir. Elle ne sait pas peindre, mais elle sait proposer ; elle ne sait pas sentir, mais elle sait éclairer ; elle ne sait pas rêver, mais elle sait ouvrir des chemins.
Cette exposition est une conversation. Un dialogue entre l’humain qui doute et la machine qui calcule, entre l’expérience d’un senior à la retraite et la rapidité d’un modèle numérique. Ensemble, nous avons tenté de fixer en images un siècle d’idées, de ruptures et d’espoirs.
Créer à deux n’enlève rien à l’humain.
Cela rappelle simplement qu’il n’est jamais trop tard pour réinventer sa manière de regarder le monde.
Ces vingt tableaux sont nés à deux mains : les miennes, celles d’un peintre amateur qui cherche depuis toujours à comprendre le monde par la couleur ; et celles d’une intelligence artificielle qui, étrangement, m’a offert un miroir. Elle ne sait pas peindre, mais elle sait proposer ; elle ne sait pas sentir, mais elle sait éclairer ; elle ne sait pas rêver, mais elle sait ouvrir des chemins.
Cette exposition est une conversation. Un dialogue entre l’humain qui doute et la machine qui calcule, entre l’expérience d’un senior à la retraite et la rapidité d’un modèle numérique. Ensemble, nous avons tenté de fixer en images un siècle d’idées, de ruptures et d’espoirs.
Créer à deux n’enlève rien à l’humain.
Cela rappelle simplement qu’il n’est jamais trop tard pour réinventer sa manière de regarder le monde.