Faouzi Lekjaa Vs Abdelilah Benkirane




Par Marouane Bouchikhi

 
En une semaine deux événements de taille ont enflammé la toile. L'un est relatif à l'élection de M Faouzi Lekjaa le patron du football marocain au sein de la commission exécutive de la FIFA après une dispute acharnée contre son rival algérien Zetchi, lui aussi le président de la fédération algérienne du football.

L'entrée de M Lekjaa a cette haute instance dirigeante en est l'illustration que l'homme dynamique, bosseur et visionnaire qu'il est, devient le premier dirigeant sportif marocain à avoir été élu à un poste clé au sein de l'institution mondiale en charge de la régulation du football au niveau planétaire.

C'est un grand exploit inouï sans précédent dans l'histoire footballistique au Maroc et d'ailleurs cela nous a permis toutes et tous d'etre fiers de cette réalisation grandiose qui mérite un soutien indéfectible de manière unanime et un encouragement de la part des uns et des autres.

Depuis son arrivée à la tête de la FRMF, il a fait les mains et les  pieds pour restructurer et dynamiser la fédération footballistique en recrutant de jeunes talents compétents à la place des vieux ténors.

Deuxio, nul doute de la capacité de ce président issu du monde de la finance où il occupe  le poste du directeur des budgets au ministère de l'économie et de finance qui grâce à lui nous avons commencé à entendre parler du football féminin qui fut longtemps marginalisé.

C'est aussi sous son impulsion et grâce à son dévouement au sport et au foot en particulier que le pays est doté aujourd'hui d'un grand complexe très sophistiqué de foot (complexe Mohamed 6) dédié à la formation et l'entraînement, et  qui en est le plus grand à l'échelle continentale.

Le bilan positif de celui ci reste long à passer en revue en entier dans cet article on se contentera de ce peu...


L'autre événement récent constitue le paradoxe de celui en haut car ça n'a rien à voir avec les deux personnalités, l'une travaille en silence et gagne en terme de résultat par contre l'autre nous rabat  les oreilles par des impostures et des bagatelles en vain, avec des bilans noirs et alarmants sur tous les plans.

Cette personnalité pathétique n'est autre Abdellah Benkirane ex-chef de gouvernement qui ne cesse jamais de balkaniser le champ politique de par d'un côté ses bassesses et son infamie et dans un autre côté de par ses sorties médiatiques médiocres et à la con sans vergogne toujours animé par son égoïsme et sa mégalomanie, son égocentrisme.

Ce dernier  se croit être l'irremplaçable homme d'État et l'homme pieux qui détient le monopole des cœurs des marocains qui n'arrête jamais de pourfendre les institutions du pays et aujourd'hui ce loup barbu s'en est pris à ses amis les plus  proches au sein du parti PJD même à Saad Eddine Othmane tout en gelant son adhésion au parti grâce au quel il fut nommé chef de gouvernement et tout cela à cause d'une loi votée par le gouvernement visant à légaliser l'usage du cannabis à des fins thérapeutiques.

Ce vote rajouté à la signature du protocole de normalisation des relations avec Israël par son collègue Saad Eddine Othmani est considéré comme étant la goutte qui a fait déborder le vase et ce que l'on peut avancer dans ce même sens c'est que récemment le parti islamiste a connu une panoplie de démissions.

Cette implosion au sein de ladite formation politique était la conséquence d'une décadence et de dégénérescence à tous les niveaux de la société causées en grande partie par les mesures anti sociales et impopulaires que le gouvernement avait mis en place durant toute une décennie noire marquée par une régression flagrante dans les questions des droits humains et des libertés fondamentales.

Citons les hausses incessantes des prix des produits de première nécessité, la réforme injuste de la retraite, le gel des salaire face à l'inflation qui a conduit à la détérioration du pouvoir d'achat des citoyens, le taux de chômage alarmant et l'élargissement des disparités sociales dans notre société.

Enfin il y a lieu de reprocher à ce gouvernement, de compétence comme prétendent malheureusement certains adeptes du PJD, le manque de vision et de courage pour entamer le changement escompté car au bout de cette décennie le pays accuse un retard considérable en matière de développement durable face à une gouvernance islamiste qui avance à lents pas en claudiquant qui dénote d'une carence au niveau de vision stratégique et de l'absence du cadre issus du parti toujours avide de privilège et de pouvoir en cherchant qu'à s'emplir la panse et sauvegarder leurs intérêts au détriment de l'intérêt de la nation.

Marouane Bouchikhi 
 


Lundi 15 Mars 2021

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