Fès, entre promesses et embouteillages :
Pourtant, l’urgence est palpable. Avec ses bus vieillissants et des fréquences inadaptées à la croissance démographique, la ville peine à répondre aux besoins quotidiens de ses 1,2 million d’habitants. L’étude confiée à un cabinet spécialisé devait, en quatre mois, redessiner une offre de mobilité durable. Objectif : désengorger le trafic, réduire la pollution et améliorer l’accessibilité des quartiers périphériques.
Mais le calendrier initial vole en éclats. Les retards s’accumulent, alimentant les interrogations sur la transparence du processus. « C’est un serpent de mer », lâche un habitant du quartier Sidi Brahim, tandis que des experts pointent les lacunes dans la planification urbaine marocaine. En cause ? Des appels d’offres opaques, des conflits d’intérêts entre opérateurs historiques, et une vision fragmentée des autorités locales.
Ce blocage illustre un paradoxe national : comment concilier patrimoine et modernité dans des villes au tissu urbain complexe ? Si Casablanca et Rabat ont amorcé leur révolution des mobilités avec tramways et vélos partagés, Fès risque de rester à quai. Pire : chaque mois perdu aggrave les nuisances sanitaires et économiques, dans une région où le tourisme pèse 18% du PIB local.
Mais le calendrier initial vole en éclats. Les retards s’accumulent, alimentant les interrogations sur la transparence du processus. « C’est un serpent de mer », lâche un habitant du quartier Sidi Brahim, tandis que des experts pointent les lacunes dans la planification urbaine marocaine. En cause ? Des appels d’offres opaques, des conflits d’intérêts entre opérateurs historiques, et une vision fragmentée des autorités locales.
Ce blocage illustre un paradoxe national : comment concilier patrimoine et modernité dans des villes au tissu urbain complexe ? Si Casablanca et Rabat ont amorcé leur révolution des mobilités avec tramways et vélos partagés, Fès risque de rester à quai. Pire : chaque mois perdu aggrave les nuisances sanitaires et économiques, dans une région où le tourisme pèse 18% du PIB local.