Image fictive par IA

Un écran noir. Puis une voix. Grave, claire, habitée. Un visage s’anime, en 3D, tout droit sorti des serveurs d’une université marocaine. Le regard est franc. La diction est précise. L’avatar de Ssi Allal El Fassi prend la parole. Il ne sourit pas : il est là pour dire les choses. Pas pour faire de la poésie numérique.
« Je suis l’ombre et la mémoire d’un homme qui a cru en vous, avant même que vous ne naissiez. Mon nom est Allal El Fassi, et aujourd’hui, par la magie d’une technologie que j’appelais jadis “miracle de la raison”, me voici revenu pour vous parler. »
« Je vous regarde, jeunes Marocains de 2025. Vous êtes connectés au monde entier, mais déconnectés de votre propre histoire. Vous défilez pour des causes sur TikTok, mais combien d’entre vous savent pourquoi vos aïeux ont marché pour l’indépendance ? Vous rêvez d’ailleurs, mais vous ignorez encore comment transformer ici. Vous êtes brillants, mais distraits. Libres, mais parfois vides. Et surtout… vous êtes attendus. »
« À mon époque, nous rêvions de libération. Nous avons obtenu l’indépendance. Mais cette victoire n’était qu’un début. Le vrai combat, celui de la transformation des mentalités, n’a jamais vraiment eu lieu. Je le disais dans L’Autocritique : il faut une révolution dans notre manière de penser. Une révolution douce, mais profonde. Une chirurgie de l’esprit, un nettoyage des habitudes paralysantes. »
« J’étais religieux, mais rationaliste. Un pied dans le Coran, l’autre dans les Lumières. Je croyais à la compatibilité entre Foi et Raison. Je refusais qu’on vous enferme dans la tradition morte. Mais je refusais tout autant qu’on vous jette dans l’imitation servile de l’Occident. Je vous implorais, jeunes Marocains, de ne pas répéter l’erreur de ceux qui croient que le progrès, c’est seulement la technologie. »
« Le vrai progrès, c’est la dignité. Et la dignité commence quand on pense par soi-même. Quand on ose dire la vérité sur sa propre société, même quand ça dérange. Quand on refuse les faux-semblants, les injustices normales, les habitudes absurdes. C’est ça, la révolution intellectuelle dont je parlais. Avez-vous eu le courage de la faire, vous qui avez toutes les informations du monde dans votre poche ? »
« Vous êtes la génération qui peut. Qui doit. Mais pour cela, il vous faut sortir de cette passivité numérique qui vous englue. Révoltez-vous… pas dans la rue avec des slogans creux, mais contre l’indifférence, contre l’ignorance, contre l’apathie. Je vous en conjure : réveillez votre conscience. »
« La démocratie ? Vous la réclamez parfois, mais vous en vivez les formes sans en porter l’éthique. La démocratie, ce n’est pas voter une fois tous les cinq ans. C’est vivre ensemble avec respect, discuter avec loyauté, accepter la contradiction, veiller sur le bien commun. Et cela commence par une exigence envers vous-mêmes. Vous êtes citoyens, pas consommateurs. Acteurs, pas spectateurs. »
« J’ai combattu le protectorat. Mais le pire, ce n’est pas l’occupation étrangère. C’est l’auto-colonisation mentale. Ce moment où l’on accepte l’injustice parce qu’on est fatigué. Où l’on renonce à penser par peur d’être seul. Ne tombez pas dans cette prison sans murs. »
« Je ne suis pas nostalgique. Je suis une graine du passé qui parle à votre avenir. Je crois encore en vous. Je crois aux alliances entre les savoirs et la foi, entre la jeunesse et la mémoire, entre l’Orient et l’Occident. Je crois que vous pouvez inventer un Maroc nouveau, juste, cultivé, spirituel sans être obscurantiste, moderne sans être mimétique. »
« Apprenez. Méditez. Agissez. Ne vous contentez pas d’être la génération qui regarde, like, partage. Soyez celle qui bâtit. Et si jamais vous doutez, relisez L’Autocritique. Vous verrez, entre les lignes, un Maroc que nous n’avons pas encore construit. Mais que vous pouvez, vous, faire naître. »
« Le peuple qui n’ose pas penser par lui-même finit toujours par marcher derrière les autres. Ne soyez pas les derniers de la caravane humaine. Soyez les éclaireurs. »
« Je suis l’ombre et la mémoire d’un homme qui a cru en vous, avant même que vous ne naissiez. Mon nom est Allal El Fassi, et aujourd’hui, par la magie d’une technologie que j’appelais jadis “miracle de la raison”, me voici revenu pour vous parler. »
« Je vous regarde, jeunes Marocains de 2025. Vous êtes connectés au monde entier, mais déconnectés de votre propre histoire. Vous défilez pour des causes sur TikTok, mais combien d’entre vous savent pourquoi vos aïeux ont marché pour l’indépendance ? Vous rêvez d’ailleurs, mais vous ignorez encore comment transformer ici. Vous êtes brillants, mais distraits. Libres, mais parfois vides. Et surtout… vous êtes attendus. »
« À mon époque, nous rêvions de libération. Nous avons obtenu l’indépendance. Mais cette victoire n’était qu’un début. Le vrai combat, celui de la transformation des mentalités, n’a jamais vraiment eu lieu. Je le disais dans L’Autocritique : il faut une révolution dans notre manière de penser. Une révolution douce, mais profonde. Une chirurgie de l’esprit, un nettoyage des habitudes paralysantes. »
« J’étais religieux, mais rationaliste. Un pied dans le Coran, l’autre dans les Lumières. Je croyais à la compatibilité entre Foi et Raison. Je refusais qu’on vous enferme dans la tradition morte. Mais je refusais tout autant qu’on vous jette dans l’imitation servile de l’Occident. Je vous implorais, jeunes Marocains, de ne pas répéter l’erreur de ceux qui croient que le progrès, c’est seulement la technologie. »
« Le vrai progrès, c’est la dignité. Et la dignité commence quand on pense par soi-même. Quand on ose dire la vérité sur sa propre société, même quand ça dérange. Quand on refuse les faux-semblants, les injustices normales, les habitudes absurdes. C’est ça, la révolution intellectuelle dont je parlais. Avez-vous eu le courage de la faire, vous qui avez toutes les informations du monde dans votre poche ? »
« Vous êtes la génération qui peut. Qui doit. Mais pour cela, il vous faut sortir de cette passivité numérique qui vous englue. Révoltez-vous… pas dans la rue avec des slogans creux, mais contre l’indifférence, contre l’ignorance, contre l’apathie. Je vous en conjure : réveillez votre conscience. »
« La démocratie ? Vous la réclamez parfois, mais vous en vivez les formes sans en porter l’éthique. La démocratie, ce n’est pas voter une fois tous les cinq ans. C’est vivre ensemble avec respect, discuter avec loyauté, accepter la contradiction, veiller sur le bien commun. Et cela commence par une exigence envers vous-mêmes. Vous êtes citoyens, pas consommateurs. Acteurs, pas spectateurs. »
« J’ai combattu le protectorat. Mais le pire, ce n’est pas l’occupation étrangère. C’est l’auto-colonisation mentale. Ce moment où l’on accepte l’injustice parce qu’on est fatigué. Où l’on renonce à penser par peur d’être seul. Ne tombez pas dans cette prison sans murs. »
« Je ne suis pas nostalgique. Je suis une graine du passé qui parle à votre avenir. Je crois encore en vous. Je crois aux alliances entre les savoirs et la foi, entre la jeunesse et la mémoire, entre l’Orient et l’Occident. Je crois que vous pouvez inventer un Maroc nouveau, juste, cultivé, spirituel sans être obscurantiste, moderne sans être mimétique. »
« Apprenez. Méditez. Agissez. Ne vous contentez pas d’être la génération qui regarde, like, partage. Soyez celle qui bâtit. Et si jamais vous doutez, relisez L’Autocritique. Vous verrez, entre les lignes, un Maroc que nous n’avons pas encore construit. Mais que vous pouvez, vous, faire naître. »
« Le peuple qui n’ose pas penser par lui-même finit toujours par marcher derrière les autres. Ne soyez pas les derniers de la caravane humaine. Soyez les éclaireurs. »
Note de la rédaction :
Le texte qui suit est une œuvre de pure fiction. Les propos attribués à Ssi Allal El Fassi sont entièrement imaginés dans le cadre d’un exercice de science-fiction spéculative. Il ne s’agit en aucun cas de véritables déclarations du défunt leader nationaliste.
Cette mise en scène d’un avatar numérique vise simplement à réactualiser ses idées majeures à travers une projection dans le Maroc de 2025. Toute ressemblance avec des opinions contemporaines n’est donc que le fruit d’un choix narratif destiné à stimuler la réflexion citoyenne.
Cette mise en scène d’un avatar numérique vise simplement à réactualiser ses idées majeures à travers une projection dans le Maroc de 2025. Toute ressemblance avec des opinions contemporaines n’est donc que le fruit d’un choix narratif destiné à stimuler la réflexion citoyenne.