« Les joueurs aiment disputer ce tournoi. Harry Kane, capitaine de l’Angleterre, a joué avec le Bayern Munich contre Boca Juniors à Miami, et il m’a confié après le match que c’était une compétition magnifique. Les retours sont très positifs », a-t-il souligné.
S’il reconnaît que ce nouveau format suscite encore des critiques, Infantino assume pleinement cette transformation :
« C’est un tournoi inédit, spécial et ambitieux. Une véritable Coupe du monde, avec les meilleures équipes et les plus grands joueurs. Ceux qui n’y sont pas aimeraient y participer. »
Le président de la FIFA a également insisté sur le potentiel de cette compétition pour faire grandir la passion du football aux États-Unis, notamment grâce à la présence de stars internationales. Il a plaidé pour un accès élargi au sport chez les jeunes :
« Le football doit être gratuit pour les enfants. En Europe ou en Afrique, ils jouent sans rien payer. Il faut que ce soit le cas ici aussi. C’est ainsi que naissent les futurs talents. »
À l’approche du Mondial 2026, Gianni Infantino espère que de telles initiatives encourageront davantage de jeunes Américains à se tourner vers le football :
« Si tu as du talent, tu n’as pas besoin de choisir un autre sport. Le football peut t’ouvrir la voie vers la reconnaissance… et la réussite financière. »
Il a également exhorté les autorités locales à investir dans des infrastructures accessibles :
« La mission de la FIFA, c’est aussi de convaincre les municipalités d’aménager des terrains pour les enfants. Ensuite, les familles suivront et les parents s’engageront. »
Enfin, Infantino a dévoilé une innovation technologique inédite testée pendant la compétition : une caméra miniature placée derrière l’oreille de l’arbitre.
« Nous avions pensé à l’installer sur la poitrine, mais cela ne correspondait pas toujours à la direction du regard. Placée derrière l’oreille, elle capte précisément ce que l’arbitre voit. Les joueurs, conscients de sa présence, sont alors plus attentifs à leur comportement et à leurs propos. »