Glovo dans le viseur des autorités marocaines


Le Conseil de la concurrence marocain accuse Glovo d’abus de position dominante. Une enquête est en cours, avec des sanctions possibles pour l’entreprise de livraison.



Coup de tonnerre dans le secteur de la livraison au Maroc ! Glovo, l’un des leaders du marché, est accusé d’abus de position dominante. Le Conseil de la concurrence a officiellement notifié ses griefs à l’entreprise, ouvrant la voie à une possible sanction.

Le géant espagnol de la livraison, Glovo, est dans le viseur du Conseil de la concurrence marocain. L’entreprise est accusée de pratiques anticoncurrentielles, notamment d’abus de position dominante pour évincer ses concurrents.

Cette notification officielle marque une étape clé dans l’enquête menée par les autorités marocaines. Si les accusations sont confirmées, Glovo pourrait faire face à des sanctions financières importantes, voire à des restrictions sur ses activités au Maroc.

Les petites entreprises de livraison et les restaurateurs dénoncent depuis longtemps les pratiques de Glovo, qu’ils jugent déloyales. Cette affaire relance le débat sur la régulation des géants numériques dans le Royaume.

Pour les consommateurs marocains, cette affaire soulève des questions sur la concurrence et les prix dans le secteur de la livraison. Si une seule entreprise domine le marché, cela pourrait se traduire par une augmentation des tarifs ou une baisse de la qualité du service.

Au niveau global, cette affaire reflète une tendance croissante : les régulateurs à travers le monde s’attaquent aux pratiques des grandes plateformes numériques. Le Maroc, à travers cette enquête, s’inscrit dans cette dynamique internationale.

Pour les petites entreprises marocaines, ce dossier est crucial. Une régulation plus stricte pourrait leur permettre de mieux rivaliser avec les géants étrangers, favorisant ainsi un écosystème économique plus équilibré.

Le Conseil de la concurrence a affirmé vouloir garantir un marché équitable pour tous les acteurs. Sur les réseaux sociaux, les avis sont partagés : certains applaudissent cette démarche, tandis que d’autres craignent que cela n’affecte l’efficacité des services de livraison.

Des restaurateurs indépendants ont exprimé leur satisfaction, espérant que cette enquête mette fin à ce qu’ils qualifient de "monopole injuste". Par ailleurs, des influenceurs marocains comme Oussama Ramzi ont ironisé sur la situation, soulignant l’importance de soutenir les petits acteurs locaux.

La prochaine étape ? Une décision officielle du Conseil de la concurrence, qui pourrait changer la donne pour Glovo et l’ensemble du secteur de la livraison au Maroc. Mais la question reste : comment équilibrer innovation et concurrence loyale dans un marché en pleine expansion ?
Jeudi 29 Mai 2025

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