Rabat a levé le voile sur le Complexe sportif Prince Moulay Abdellah, flambant neuf, après une rénovation expresse qui lui vaut déjà une place au Livre Guinness des records. Ce bijou architectural positionne le Maroc comme sérieux prétendant à l’accueil d’une demi-finale, voire de la finale du Mondial 2030.
En moins de deux ans, le Maroc a transformé son mythique stade de Rabat en un complexe ultra-moderne de 68 700 places. Un exploit salué par le Guinness World Records comme la construction la plus rapide d’un stade au monde.
Sa façade, inspirée des feuilles de palmier, mêle esthétique marocaine traditionnelle et design futuriste, rappelant le Lusail Stadium de Doha. Selon le journal espagnol La Razón, le stade est équipé des dernières innovations technologiques :
écrans LED haute définition,
systèmes sonores avancés,
gestion intelligente des foules,
terrain conforme aux normes FIFA, avec drainage optimisé et pelouse haut de gamme.
Le complexe comprend aussi une piscine olympique, des terrains d’entraînement et un parking souterrain de 5 200 places.
Côté écologie, panneaux solaires et recyclage de l’eau viennent appuyer l’image d’un site durable et respectueux de l’environnement.
La cérémonie d’inauguration, présidée par le Prince Héritier Moulay Hassan, a rassemblé autorités et ouvriers du chantier. Les équipes ont été chaleureusement félicitées pour leur contribution à ce projet d’envergure, symbole de la fierté nationale. Ce complexe s’inscrit dans une stratégie ambitieuse : faire du Maroc un acteur central de l’organisation sportive mondiale. Après la CAN 2025, le Royaume vise haut : décrocher la finale du Mondial 2030, face notamment à la candidature de Madrid.
Le projet du stade Hassan II à Casablanca reste un autre atout stratégique dans cette bataille diplomatique et sportive.
Avec ce stade hors norme, le Maroc montre ses muscles devant la FIFA. Les prochains mois diront si cet investissement record permettra au Royaume d’obtenir la récompense ultime : organiser l’une des finales les plus suivies de la planète.