Les jeunes et les femmes, les plus impactés par le chômage
Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) vient de publier de nouvelles données sur le chômage au Maroc : 1,63 million de personnes sont sans emploi, malgré une légère baisse du taux national.
Entre le premier trimestre 2024 et le premier trimestre 2025, le taux de chômage au Maroc est passé de 13,7 % à 13,3 %, selon le HCP. Une baisse timide qui ne masque pas l’ampleur du problème : 1,63 million de Marocains sont toujours sans emploi.
Les chiffres montrent également des disparités marquées. En milieu urbain, le taux de chômage reste élevé, atteignant 18,9 %, contre seulement 5 % en milieu rural. Les jeunes de 15 à 24 ans sont les plus touchés, avec un taux de chômage alarmant de 32,4 %. Les femmes, quant à elles, continuent de faire face à des obstacles importants, leur taux de chômage étant nettement supérieur à celui des hommes.
Ces chiffres rappellent que le chômage reste un défi majeur pour l’économie marocaine, malgré les efforts pour stimuler la création d’emplois. La légère baisse du taux de chômage peut s’expliquer par une reprise économique modérée, mais elle reste insuffisante face à la croissance de la population active.
Pour les jeunes, le problème est encore plus critique. L’accès difficile au marché du travail, le manque d’opportunités dans les secteurs porteurs et l’inadéquation entre les formations et les besoins des entreprises aggravent la situation.
Le chômage des femmes, lui, met en lumière les défis structurels liés à l’égalité des chances dans le monde du travail, où les normes sociales et les responsabilités familiales freinent souvent leur participation.
Sur les réseaux sociaux, les réactions sont partagées. Beaucoup expriment leur frustration face à la difficulté de trouver un emploi, surtout pour les jeunes diplômés. "Un diplôme ne garantit plus rien au Maroc, c’est désespérant", écrit un internaute.
D’autres appellent à des réformes structurelles pour encourager l’entrepreneuriat et attirer davantage d’investissements étrangers. "Il faut des solutions concrètes pour les jeunes, pas juste des chiffres", déclare un étudiant en quête d’emploi.
Du côté des autorités, des initiatives comme le programme "Awrach" ou la promotion des startups sont souvent mises en avant, mais leur impact reste limité face à l’ampleur du défi.
Le chômage au Maroc reste une problématique complexe, qui nécessite des solutions innovantes et inclusives. La question est désormais de savoir si les politiques publiques réussiront à répondre aux attentes des jeunes et des femmes, ou si cette légère baisse du taux de chômage n’est qu’une parenthèse temporaire.
Entre le premier trimestre 2024 et le premier trimestre 2025, le taux de chômage au Maroc est passé de 13,7 % à 13,3 %, selon le HCP. Une baisse timide qui ne masque pas l’ampleur du problème : 1,63 million de Marocains sont toujours sans emploi.
Les chiffres montrent également des disparités marquées. En milieu urbain, le taux de chômage reste élevé, atteignant 18,9 %, contre seulement 5 % en milieu rural. Les jeunes de 15 à 24 ans sont les plus touchés, avec un taux de chômage alarmant de 32,4 %. Les femmes, quant à elles, continuent de faire face à des obstacles importants, leur taux de chômage étant nettement supérieur à celui des hommes.
Ces chiffres rappellent que le chômage reste un défi majeur pour l’économie marocaine, malgré les efforts pour stimuler la création d’emplois. La légère baisse du taux de chômage peut s’expliquer par une reprise économique modérée, mais elle reste insuffisante face à la croissance de la population active.
Pour les jeunes, le problème est encore plus critique. L’accès difficile au marché du travail, le manque d’opportunités dans les secteurs porteurs et l’inadéquation entre les formations et les besoins des entreprises aggravent la situation.
Le chômage des femmes, lui, met en lumière les défis structurels liés à l’égalité des chances dans le monde du travail, où les normes sociales et les responsabilités familiales freinent souvent leur participation.
Sur les réseaux sociaux, les réactions sont partagées. Beaucoup expriment leur frustration face à la difficulté de trouver un emploi, surtout pour les jeunes diplômés. "Un diplôme ne garantit plus rien au Maroc, c’est désespérant", écrit un internaute.
D’autres appellent à des réformes structurelles pour encourager l’entrepreneuriat et attirer davantage d’investissements étrangers. "Il faut des solutions concrètes pour les jeunes, pas juste des chiffres", déclare un étudiant en quête d’emploi.
Du côté des autorités, des initiatives comme le programme "Awrach" ou la promotion des startups sont souvent mises en avant, mais leur impact reste limité face à l’ampleur du défi.
Le chômage au Maroc reste une problématique complexe, qui nécessite des solutions innovantes et inclusives. La question est désormais de savoir si les politiques publiques réussiront à répondre aux attentes des jeunes et des femmes, ou si cette légère baisse du taux de chômage n’est qu’une parenthèse temporaire.