À 26 ans, le capitaine des Lions de l’Atlas signe une saison exceptionnelle. Brillant sous les couleurs du PSG et déterminant avec la sélection marocaine, Hakimi enchaîne les performances de haut vol. Il a ouvert le score en finale de la Ligue des champions face à l’Inter (victoire 5-0) et a été décisif en Coupe du monde des clubs contre les Sounders de Seattle, qualifiant ainsi son équipe.
Pour Larqué, il est urgent de briser le schéma classique qui cantonne le Ballon d’Or aux attaquants. « Comment peut-on passer à côté d’un joueur qui a redéfini le rôle de latéral ? », s’interroge-t-il. Face à des concurrents comme Dembélé ou Lamine Yamal, l’ancien Vert défend l’idée qu’un défenseur influent comme Hakimi a toute sa légitimité dans la course au trophée.
Il dénonce aussi l’obsession du jury pour les numéros 9, 10 ou 7 : « Le football, ce n’est pas seulement marquer des buts », affirme-t-il, en soulignant le rôle essentiel du Marocain dans la stabilité et la dynamique de son équipe.
Déjà médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Paris en 2024, Hakimi a gravi les échelons avec détermination. Pour certains analystes, il figure parmi les rares joueurs capables de rompre avec la domination des attaquants dans le palmarès du Ballon d’Or. Et selon Larqué, cette année, « s’il y a bien un joueur qui mérite cette distinction, c’est lui. »