Le comité régional de l’OMS a officiellement classé le Maroc parmi les pays maîtrisant l’hépatite B. Cette reconnaissance consacre des années d’efforts en vaccination des nouveau-nés, surveillance épidémiologique et mise à jour des protocoles de prise en charge.
Vaccination néonatale et surveillance renforcée
La lutte contre l’hépatite B au Maroc franchit une étape symbolique. L’Organisation mondiale de la Santé, via son comité régional, a reconnu le Royaume comme pays “maîtrisant” la maladie. Concrètement, cela signifie que les indicateurs clés, notamment la prévalence de l’antigène HBs chez les enfants, sont alignés sur les seuils d’élimination de la transmission mère‑enfant fixés par l’OMS. Le cœur du succès tient à une stratégie cohérente: vaccination néonatale systématique, rattrapage, suivi des femmes enceintes, et renforcement des circuits de déclaration et de surveillance.
La vaccination des nouveau‑nés, administrée dans les 24 heures de vie, est l’arme la plus efficace pour couper les chaînes de transmission verticales. Elle est complétée par des doses de rappel selon le calendrier national. En parallèle, les autorités sanitaires ont renforcé les registres, les laboratoires de référence et les enquêtes sérologiques pour mesurer finement l’évolution. Les protocoles thérapeutiques actualisés, intégrant les antiviraux de référence et une stratification du risque, permettent d’améliorer la prise en charge des personnes chroniquement infectées et de réduire les complications hépatiques à long terme.
Cette reconnaissance internationale a une portée régionale : elle montre qu’une stratégie soutenue, des ressources ciblées et une gouvernance de données peuvent produire des résultats mesurables. Mais la vigilance s’impose. La maîtrise ne signifie pas la disparition du virus. Les défis persistent : dépistage des adultes non immunisés, adhésion aux schémas vaccinaux, accès équitable aux traitements, et lutte contre la stigmatisation. Les groupes à risque, professionnels de santé, personnes transfusées, usagers de drogues injectables, nécessitent des actions spécifiques de prévention et de suivi.
À l’avenir, le Maroc gagnera à consolider les acquis : maintenir des couvertures vaccinales élevées, moderniser les systèmes d’information, étendre le dépistage opportuniste en soins primaires et renforcer la formation. Des campagnes d’information adaptées, notamment auprès des femmes enceintes et des jeunes, peuvent pérenniser l’adhésion. L’objectif de long terme fixé par l’OMS, élimination de l’hépatite virale comme menace de santé publique, reste ambitieux mais atteignable si les efforts se maintiennent. Cette étape valide la trajectoire: une politique cohérente qui sauve des vies et allège la charge sur le système de santé.
La vaccination des nouveau‑nés, administrée dans les 24 heures de vie, est l’arme la plus efficace pour couper les chaînes de transmission verticales. Elle est complétée par des doses de rappel selon le calendrier national. En parallèle, les autorités sanitaires ont renforcé les registres, les laboratoires de référence et les enquêtes sérologiques pour mesurer finement l’évolution. Les protocoles thérapeutiques actualisés, intégrant les antiviraux de référence et une stratification du risque, permettent d’améliorer la prise en charge des personnes chroniquement infectées et de réduire les complications hépatiques à long terme.
Cette reconnaissance internationale a une portée régionale : elle montre qu’une stratégie soutenue, des ressources ciblées et une gouvernance de données peuvent produire des résultats mesurables. Mais la vigilance s’impose. La maîtrise ne signifie pas la disparition du virus. Les défis persistent : dépistage des adultes non immunisés, adhésion aux schémas vaccinaux, accès équitable aux traitements, et lutte contre la stigmatisation. Les groupes à risque, professionnels de santé, personnes transfusées, usagers de drogues injectables, nécessitent des actions spécifiques de prévention et de suivi.
À l’avenir, le Maroc gagnera à consolider les acquis : maintenir des couvertures vaccinales élevées, moderniser les systèmes d’information, étendre le dépistage opportuniste en soins primaires et renforcer la formation. Des campagnes d’information adaptées, notamment auprès des femmes enceintes et des jeunes, peuvent pérenniser l’adhésion. L’objectif de long terme fixé par l’OMS, élimination de l’hépatite virale comme menace de santé publique, reste ambitieux mais atteignable si les efforts se maintiennent. Cette étape valide la trajectoire: une politique cohérente qui sauve des vies et allège la charge sur le système de santé.