Ils ne savent dire que "le bus ne m'a pas attendu"


Dans le tumulte de la vie, je cherche ma voie,
Entre les ombres de la nuit, je garde ma foi.
Face à l'injustice, mon cœur ne se tait pas,
Je danse avec mes mots, un combat à chaque pas.

Je rêve d'un monde où l'amour serait roi,
Où chaque être trouverait sa place, sa loi.
Dans ce slam, je lance mon cri, ma voix,
Un appel à l'humanité, écoute-moi.



La bêtise m'indispose, lourde chaîne,
Devant la mauvaise foi, je me perds,
Les accusations, injustes, étrangères,
Blessent mon cœur d'une douleur soudaine.

Ne pas assumer, source de mes peines,
Cherchant excuses, en vain sur cette terre,
Ils ne savent dire que "le bus ne m'a pas attendu"
Mon esprit, en cage, où ma raison se démène.

Ces faiblesses me font quitter mes rangs,
M'éloignent du temps, précieux et filant,
Temps que je voudrais aux joies simples offrir.

Mon sage cardiologue, en vain, conseille
De respirer, de marcher sous le soleil,
Ou d'ignorer ceux qui cherchent à m'affliger.

Méditerranéen, je monte sur mes grands chevaux,
Emporté par le flot de mes émotions,
Regrettant, le soir venu, mes explosions,
"Trop tard, camarade", le regret est mon fardeau.

Dans le tumulte, je cherche la sagesse,
Un havre paisible, loin de la détresse,
Où la vérité, pure, sans déguisement,
Brille, étoile guidant mes pas, doucement.

Les simples plaisirs, comme un plat délicat,
Ou le chant des oiseaux à l'aube, éclat,
Sont des trésors que je convoite, en silence,
Fuyant le bruit, cherchant la douce essence.

Mais la nature, en moi, reste indomptée,
Face à l'injustice, je suis révolté,
Mon cœur, navire dans la tempête, oscille,
Cherchant le calme, mais la passion vacille.

"Apprends à pardonner", me dit la lune,
"Et à oublier", chante la dune,
Mais dans le feu de l'action, je m'égare,
Perdant le nord, dans ce désert, sans phare.

Je rêve d'un monde où règne l'harmonie,
Où chaque parole serait garantie,
De sincérité, de respect, sans malice,
Un paradis perdu, ma seule délice.

Ainsi, chaque jour est un nouveau combat,
Entre mon idéal et ce monde, là,
Où la bêtise souvent prend le dessus,
Me laissant, au crépuscule, éperdu.

Mais l'espoir, tel un phénix, renaît de ses cendres,
M'invitant à ne jamais me méprendre,
À chercher la lumière, malgré l'obscurité,
Et à aimer, malgré l'adversité.


Mardi 13 Février 2024

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