Un marché en pleine expansion mondiale
Le premier influenceur virtuel à avoir véritablement marqué l’industrie est Lil Miquela, une jeune femme numérique de Los Angeles, née en 2016 d’un algorithme. Depuis, elle a collaboré avec Prada, Calvin Klein, ou encore Samsung. Son succès a ouvert la voie à une nouvelle économie : celle du “digital human marketing”, un marché estimé à plus d’un milliard de dollars en 2025.
Les marques y trouvent un avantage évident : Pas de risque d’écart de conduite, Une image toujours contrôlée, Et un storytelling taillé sur mesure. Un influenceur virtuel ne dort pas, ne vieillit pas, ne demande pas de salaire à six chiffres et peut parler plusieurs langues. Il est parfaitement programmable.
De grands groupes investissent désormais dans la création de leurs propres ambassadeurs numériques. Au Maroc, certaines agences de communication et de design explorent déjà cette voie. Des prototypes d’avatars marocains commencent à émerger sur Instagram hybrides entre culture locale et esthétique mondiale.
Les marques y trouvent un avantage évident : Pas de risque d’écart de conduite, Une image toujours contrôlée, Et un storytelling taillé sur mesure. Un influenceur virtuel ne dort pas, ne vieillit pas, ne demande pas de salaire à six chiffres et peut parler plusieurs langues. Il est parfaitement programmable.
De grands groupes investissent désormais dans la création de leurs propres ambassadeurs numériques. Au Maroc, certaines agences de communication et de design explorent déjà cette voie. Des prototypes d’avatars marocains commencent à émerger sur Instagram hybrides entre culture locale et esthétique mondiale.
L’humain derrière la machine
Mais ces figures digitales ne sont pas le fruit du hasard. Derrière chaque influenceur virtuel se cache une équipe bien réelle : développeurs, designers 3D, spécialistes de l’IA générative, experts en communication et en psychologie sociale.
Ensemble, ils conçoivent non seulement un visage, mais aussi une personnalité complète : goûts, valeurs, mode de vie, ton de voix, émotions simulées. Cette humanisation de l’IA soulève une question essentielle : peut-on s’attacher à quelqu’un qui n’existe pas ? La réponse, à en juger par les millions d’abonnés de ces avatars, semble être oui.
Les internautes interagissent, commentent, défendent ou critiquent ces personnages comme s’ils étaient réels. Certains vont même jusqu’à leur écrire des messages personnels. Ce phénomène révèle une mutation profonde de notre rapport au virtuel : ce n’est plus seulement un espace de consommation, c’est un espace d’émotion.
Ensemble, ils conçoivent non seulement un visage, mais aussi une personnalité complète : goûts, valeurs, mode de vie, ton de voix, émotions simulées. Cette humanisation de l’IA soulève une question essentielle : peut-on s’attacher à quelqu’un qui n’existe pas ? La réponse, à en juger par les millions d’abonnés de ces avatars, semble être oui.
Les internautes interagissent, commentent, défendent ou critiquent ces personnages comme s’ils étaient réels. Certains vont même jusqu’à leur écrire des messages personnels. Ce phénomène révèle une mutation profonde de notre rapport au virtuel : ce n’est plus seulement un espace de consommation, c’est un espace d’émotion.
Entre fascination et éthique : les limites du virtuel
Cette tendance, aussi fascinante soit-elle, suscite des débats. Si les influenceurs virtuels peuvent incarner la perfection, ils posent la question de l’authenticité. Dans un monde déjà saturé d’images retouchées, ces avatars viennent brouiller davantage la frontière entre le vrai et le faux.
Certaines voix s’élèvent également sur les enjeux de transparence : les utilisateurs devraient-ils savoir qu’ils interagissent avec une intelligence artificielle ? Des réglementations émergent en Europe et aux États-Unis pour encadrer l’usage de ces entités numériques, notamment lorsqu’elles s’adressent à un jeune public.
Au Maroc, la question est encore nouvelle, mais elle mérite déjà d’être posée. Dans une société où les réseaux sociaux ont une influence croissante sur les comportements, la fabrication de personnalités artificielles pourrait à la fois ouvrir des opportunités créatives et soulever des risques de manipulation.
Certaines voix s’élèvent également sur les enjeux de transparence : les utilisateurs devraient-ils savoir qu’ils interagissent avec une intelligence artificielle ? Des réglementations émergent en Europe et aux États-Unis pour encadrer l’usage de ces entités numériques, notamment lorsqu’elles s’adressent à un jeune public.
Au Maroc, la question est encore nouvelle, mais elle mérite déjà d’être posée. Dans une société où les réseaux sociaux ont une influence croissante sur les comportements, la fabrication de personnalités artificielles pourrait à la fois ouvrir des opportunités créatives et soulever des risques de manipulation.
L’avenir du marketing et du divertissement
Malgré ces réserves, les influenceurs virtuels s’imposent comme une tendance durable. Dans le monde du luxe, ils deviennent les visages d’une génération connectée et avant-gardiste. Dans la musique, certains avatars lancent déjà des singles produits par des IA génératives.
Et dans la mode, ils défilent virtuellement lors de fashion weeks digitales, créant des passerelles entre art, technologie et narration visuelle. Le Maroc, fort de sa scène créative en pleine expansion, pourrait bien y trouver un terrain fertile. Des studios comme ceux spécialisés dans l’animation 3D, le design interactif ou la réalité augmentée ont déjà les compétences nécessaires pour concevoir leurs propres icônes virtuelles.
Une façon pour le pays de se positionner dans cette nouvelle économie de l’imaginaire, où le talent et la technologie se mêlent pour inventer des identités sans frontières.
Et dans la mode, ils défilent virtuellement lors de fashion weeks digitales, créant des passerelles entre art, technologie et narration visuelle. Le Maroc, fort de sa scène créative en pleine expansion, pourrait bien y trouver un terrain fertile. Des studios comme ceux spécialisés dans l’animation 3D, le design interactif ou la réalité augmentée ont déjà les compétences nécessaires pour concevoir leurs propres icônes virtuelles.
Une façon pour le pays de se positionner dans cette nouvelle économie de l’imaginaire, où le talent et la technologie se mêlent pour inventer des identités sans frontières.
Vers une ère d’influence augmentée
Les influenceurs virtuels ne sont pas seulement une curiosité technologique : ils incarnent l’évolution naturelle d’un monde qui cherche à repousser les limites du réel. Peut-être que dans quelques années, ils coexisteront naturellement avec les créateurs humains non pas pour les remplacer, mais pour élargir les formes d’expression et de connexion possibles.
Dans ce futur hybride, la créativité sera la vraie frontière, et non plus la biologie. Et c’est peut-être là la leçon la plus fascinante de cette nouvelle ère : dans un monde piloté par l’intelligence artificielle, ce qui comptera encore et toujours… c’est l’émotion, même quand elle est codée.
Dans ce futur hybride, la créativité sera la vraie frontière, et non plus la biologie. Et c’est peut-être là la leçon la plus fascinante de cette nouvelle ère : dans un monde piloté par l’intelligence artificielle, ce qui comptera encore et toujours… c’est l’émotion, même quand elle est codée.