Il y a des œuvres qui traversent le temps comme un bon vieux sketch qu’on se repasse en famille, avec toujours la même saveur. “Jar ou Majrour”, la pièce culte de Mohamed El Jem, fait partie de celles-là. Bonne nouvelle : en 2025, elle remonte sur scène grâce à la troupe “Masrah Al Oufok” de Taroudant. Un retour qui fleure bon la nostalgie, mais pas seulement : c’est aussi un coup de projecteur sur un patrimoine théâtral marocain qui a encore beaucoup de choses à dire aux nouvelles générations.
Une renaissance sur les planches marocaines
Rejouée dans le cadre du programme de soutien à la production théâtrale 2025, la pièce sera portée par des institutions phares comme le Théâtre Mohammed V et le Théâtre Mansour à Rabat. La mission est claire : redonner vie à ce classique, tout en lui insufflant un souffle contemporain. À la manœuvre, Abdelmajid Fennich, qui signe la dramaturgie et la mise en scène. Un travail d’orfèvre pour conserver l’esprit original tout en dépoussiérant les codes, histoire de séduire un public habitué aux punchlines d’Instagram autant qu’aux répliques théâtrales.
Une satire politique toujours d’actualité
L’histoire ? Un “haj” opportuniste, candidat aux législatives sous la bannière du très symbolique Parti de la Tortue, décide d’apprendre l’art du discours. Mais faute de coach en communication, il confie cette mission à… sa domestique Halima, fine lettrée. Résultat : un mélange d’absurde et de satire qui démonte, avec un humour décapant, les coulisses de la politique à la marocaine.
Un casting entre héritage et nouveauté
La distribution est à la hauteur : Abdellah Didane, Bouchra Ahrich, Mohamed Azzam, Fatima Zahra Bouras, Lamia Kharbouch ou encore Ahmed Hbabi. La scénographie est confiée à Sara Raghai, qui promet une ambiance visuelle revisitée, mais fidèle à l’esprit originel. Un vrai clin d’œil aux géants qui ont fait de “Jar ou Majrour” un mythe : Aziz Mouhoub, Nezha Regragui, Malika El Omari, Souad Khyi ou encore le maître Mohamed El Jem lui-même.
Le public entre nostalgie et découverte
Dans les années 70 et 80, la pièce avait enflammé les salles du Maroc et même de l’étranger. Certaines répliques sont devenues cultes, presque comme des proverbes du quotidien. Aujourd’hui, l’enjeu est double : offrir aux nostalgiques un retour aux sources, et captiver les jeunes qui découvriront la pièce pour la première fois. Les réseaux sociaux, eux, s’enflamment déjà : entre mèmes, extraits vintage partagés sur TikTok et clins d’œil ironiques, “Jar ou Majrour” semble bien partie pour créer un pont entre générations.
Un patrimoine qui fait encore rire… et réfléchir
Au fond, ce retour n’est pas seulement un hommage. C’est une preuve que le théâtre marocain a la capacité de se réinventer, de dialoguer avec son époque et de faire rire tout en grattant là où ça fait mal. Alors, la génération TikTok rira-t-elle autant que celle de nos parents ? Réponse bientôt, sous les projecteurs, quand “Jar ou Majrour” résonnera de nouveau dans les salles, avec son humour toujours aussi piquant que l’actualité politique du bled.
Une renaissance sur les planches marocaines
Rejouée dans le cadre du programme de soutien à la production théâtrale 2025, la pièce sera portée par des institutions phares comme le Théâtre Mohammed V et le Théâtre Mansour à Rabat. La mission est claire : redonner vie à ce classique, tout en lui insufflant un souffle contemporain. À la manœuvre, Abdelmajid Fennich, qui signe la dramaturgie et la mise en scène. Un travail d’orfèvre pour conserver l’esprit original tout en dépoussiérant les codes, histoire de séduire un public habitué aux punchlines d’Instagram autant qu’aux répliques théâtrales.
Une satire politique toujours d’actualité
L’histoire ? Un “haj” opportuniste, candidat aux législatives sous la bannière du très symbolique Parti de la Tortue, décide d’apprendre l’art du discours. Mais faute de coach en communication, il confie cette mission à… sa domestique Halima, fine lettrée. Résultat : un mélange d’absurde et de satire qui démonte, avec un humour décapant, les coulisses de la politique à la marocaine.
Un casting entre héritage et nouveauté
La distribution est à la hauteur : Abdellah Didane, Bouchra Ahrich, Mohamed Azzam, Fatima Zahra Bouras, Lamia Kharbouch ou encore Ahmed Hbabi. La scénographie est confiée à Sara Raghai, qui promet une ambiance visuelle revisitée, mais fidèle à l’esprit originel. Un vrai clin d’œil aux géants qui ont fait de “Jar ou Majrour” un mythe : Aziz Mouhoub, Nezha Regragui, Malika El Omari, Souad Khyi ou encore le maître Mohamed El Jem lui-même.
Le public entre nostalgie et découverte
Dans les années 70 et 80, la pièce avait enflammé les salles du Maroc et même de l’étranger. Certaines répliques sont devenues cultes, presque comme des proverbes du quotidien. Aujourd’hui, l’enjeu est double : offrir aux nostalgiques un retour aux sources, et captiver les jeunes qui découvriront la pièce pour la première fois. Les réseaux sociaux, eux, s’enflamment déjà : entre mèmes, extraits vintage partagés sur TikTok et clins d’œil ironiques, “Jar ou Majrour” semble bien partie pour créer un pont entre générations.
Un patrimoine qui fait encore rire… et réfléchir
Au fond, ce retour n’est pas seulement un hommage. C’est une preuve que le théâtre marocain a la capacité de se réinventer, de dialoguer avec son époque et de faire rire tout en grattant là où ça fait mal. Alors, la génération TikTok rira-t-elle autant que celle de nos parents ? Réponse bientôt, sous les projecteurs, quand “Jar ou Majrour” résonnera de nouveau dans les salles, avec son humour toujours aussi piquant que l’actualité politique du bled.