Une cérémonie pensée comme une partition musicale
D’une organisation remarquable, la cérémonie portait la marque d’une direction maîtrisée, presque musicale.
Pr Brahim Lakhel, doyen de la Faculté de Médecine de Rabat, en était le chef d’orchestre discret et précis, veillant à l’équilibre des temps, des paroles et des silences.
La présence de M. André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a conféré à l’événement une dimension particulière, à la fois institutionnelle et symbolique, ancrant cet hommage dans la continuité de la vision chérifienne où le savoir, la tolérance et l’excellence sont des piliers de la Nation.
Ils venaient dedisciplines différentes :
la chirurgie infantile et la médecine interne notamment l’hématologie clinique.
Mais ce jour-là, ils portaient ensemble un seul flambeau : celui de toute la médecine marocaine.
Les films documentaires projetés à l’écran ont donné chair à cette diversité incarnée.
On y voyait le Pr Barahioui, drapé dans sa djellaba, barbe blanche comme une sagesse patinée par le temps, image d’une médecine enracinée, rassurante, profondément humaine.
Le Pr Victor Ohayon, kippah sur la tête, silhouette familière et sereine, rappelait par sa simple présence que la science n’abolit pas les identités, mais les élève lorsqu’elles dialoguent.
Et le Pr Adnaoui, avec son sourire légendaire, portait cette grandeur discrète, presque silencieuse, celle de la modestie des grands, où l’excellence n’a pas besoin d’être proclamée.
Pr Brahim Lakhel, doyen de la Faculté de Médecine de Rabat, en était le chef d’orchestre discret et précis, veillant à l’équilibre des temps, des paroles et des silences.
La présence de M. André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a conféré à l’événement une dimension particulière, à la fois institutionnelle et symbolique, ancrant cet hommage dans la continuité de la vision chérifienne où le savoir, la tolérance et l’excellence sont des piliers de la Nation.
Ils venaient dedisciplines différentes :
la chirurgie infantile et la médecine interne notamment l’hématologie clinique.
Mais ce jour-là, ils portaient ensemble un seul flambeau : celui de toute la médecine marocaine.
Les films documentaires projetés à l’écran ont donné chair à cette diversité incarnée.
On y voyait le Pr Barahioui, drapé dans sa djellaba, barbe blanche comme une sagesse patinée par le temps, image d’une médecine enracinée, rassurante, profondément humaine.
Le Pr Victor Ohayon, kippah sur la tête, silhouette familière et sereine, rappelait par sa simple présence que la science n’abolit pas les identités, mais les élève lorsqu’elles dialoguent.
Et le Pr Adnaoui, avec son sourire légendaire, portait cette grandeur discrète, presque silencieuse, celle de la modestie des grands, où l’excellence n’a pas besoin d’être proclamée.
Tolérance, spiritualité et science : une même respiration
Au-delà des carrières, des titres et des publications, la cérémonie a délivré une leçon plus profonde.
Une leçon de tolérance, de rapprochement émotionnel, spirituel et religieux, dans un Maroc médical qui assume pleinement sa pluralité.
Dans un monde souvent fracturé, cette scène offrait une autre narration : celle d’une médecine qui rassemble, qui apaise, qui fait dialoguer les différences sans jamais diluer la rigueur scientifique.
Une leçon de tolérance, de rapprochement émotionnel, spirituel et religieux, dans un Maroc médical qui assume pleinement sa pluralité.
Dans un monde souvent fracturé, cette scène offrait une autre narration : celle d’une médecine qui rassemble, qui apaise, qui fait dialoguer les différences sans jamais diluer la rigueur scientifique.
Des noms gravés, un avenir en mouvement
Désormais, trois amphithéâtres de la Faculté de Médecine de Rabat portent les noms de ces trois professeurs.
Des murs de savoir, mais aussi des lieux de passage, où des générations d’étudiants entreront chaque jour sans toujours mesurer, au début, la charge symbolique de ces noms.
Pourtant, à observer les visages rayonnants des jeunes médecins et des étudiants présents ce mercredi 24 decembre 2025, une évidence s’imposait : la relève est là.
Attentive, curieuse, exigeante.
Là où ils sont aujourd’hui, ces trois maîtres peuvent se rassurer. Les graines ont été semées avec patience, rigueur et bienveillance.
Et l’arbre de la médecine marocaine, nourri de ces héritages, continuera de grandir, tourné vers un futur où la science médicale avancera sans jamais perdre son âme.
Par Dr Anwar CHERKAOUI
Des murs de savoir, mais aussi des lieux de passage, où des générations d’étudiants entreront chaque jour sans toujours mesurer, au début, la charge symbolique de ces noms.
Pourtant, à observer les visages rayonnants des jeunes médecins et des étudiants présents ce mercredi 24 decembre 2025, une évidence s’imposait : la relève est là.
Attentive, curieuse, exigeante.
Là où ils sont aujourd’hui, ces trois maîtres peuvent se rassurer. Les graines ont été semées avec patience, rigueur et bienveillance.
Et l’arbre de la médecine marocaine, nourri de ces héritages, continuera de grandir, tourné vers un futur où la science médicale avancera sans jamais perdre son âme.
Par Dr Anwar CHERKAOUI